Je m'excuse pour:
1) Le retard
2) Le manque de commentaires: promis que je m'en charge au plus tard mardi, j'ai un Mme. Bovary polonais sur le feu.

Alors voila. L'Horacium: Fleur de feu, un tres court extrait, puisque je suis partie du principe que vous ne comprendrez rien sans le contexte de toute maniere. Le heros se retrouve plonge une fois de plus dans un noir intemporel, d'habitude instruit par une voix dont il ignore l'origine. Pas cette fois...

Citation :

Pourtant, quelque chose différait de toutes les fois précédentes : c’était vide. Pas de voix, pas de vision, rien. Juste un silence et une obscurité parfaites. Des pas résonnèrent soudain, troublant cet environnement idéal. Ils semblaient provenir de partout à la fois, calmes et posés, se rapprochant progressivement du lorathan. Il parcouru le vide autour de lui d’un regard furibond : il ne put percer le rideau de noir. La terre trembla et se fut comme un soleil miniature qui s’en éleva, éblouissant Dangoro.
Lorsqu’il recouvrit la vue, ses yeux se posèrent sur un spectacle plus que troublant.
Dans le vide, ses bottes claquant sur le néant, une femme s’avançait vers lui. De longs cheveux noirs cascadaient jusqu'à sa taille, sur sa silhouette fine et gracieuse. Son regard bleu acier prenait en possession tout ce qu’il se posait (même si dans ce cas précis, a part le garçon, il n’y avait pas grand-chose a posséder) et clouait sur place. Un effet qui d’ailleurs n’épargna pas le palefrenier :

- Tu as accomplis ton initiation.

Foxi > Alors, caractériser le vide est très compliqué. Vraiment. J'ai essayé, et je n'y suis pas arrivé. Un conseil : "c’était vide", il ne fait jamais le dire. Ne l'évoque jamais, car le lecteur pourrait croire que tu n'arrives pas à plonger ton personnage dans le vide. Toujours quelques petits tics et "erreurs" d'écriture. Mais ça s'améliore franchement. Le vocabulaire est bien choisi, c'est plutôt fluide. Et c'est compréhensible, même sans contexte