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 [½ Nuit 13 janvier] Opération clandestine!

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1350 mots, et je m'arrête là pour ce soir Smile
Bon courage aux survivants !
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Merci Revan d'avoir tenu Wink et bravo à tous!! Moi je tiens encore un peu. 550.
 
Foxi
   
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Foxi  /  Journal du posteur


Attention a d'eventuels sniper qui attendent qui tu te couches!

121 mots les amis! Je cherche une musique qui corresondrait a mon action.

Orcal, je te tiens compagnie
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Je m'arrête à 593! Quelle fatigue, la semaine a été plus éprouvante que je pensais.

Courage Foxi!!
 
Foxi
   
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Foxi  /  Journal du posteur


Pas tenu plus longtemps que toi, Orcal Wink

Le cafe, ca a apparement un temps limite d'action.

322
 
Hiendi Mond
   
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Hiendi Mond  /  Maîtrise en tropes


346, pour 25 minutes >< et je vais sûrement aller me coucher Razz
http://diane-mond.kazeo.com/
 
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Dernière édition par Bighit le Mer 18 Jan 2012 - 10:58, édité 1 fois
 
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Un extrait de cette Nuit - Chapitre IV (Très long, je vais devoir penser à la couper en deux)
Centré sur la fuite de Dean, mais ici on a une coupure avec un passage où apparaît Sujin. J'ai mis deux extraits assez espacés.


Citation :
La tête appuyée contre la paume de sa main, Sujin contemplait le paysage d’un air absent. Son regard s’attardait sur le bord de la chaussée, sur les grillages et la glissière qui séparaient cette voie bétonnée de la végétation sauvage. De l’autre côté de ce mur des plus succincts se dressaient un paysage paisible, des champs et des villages ancestraux, que les arbres lui masquaient. Les sapins disparaissaient les uns après les autres ; les marquages blancs de l’autoroute se succédaient avec régularité. La monotonie du voyage lui pesait : la jeep roulait sur cette vaste artère, désertée comme d’habitude. Les trois hommes qui l’accompagnaient étaient restés confinés dans leur mutisme depuis leur départ, plusieurs heures plus tôt. Parfois, ils dépassaient quelques véhicules, des bus pour la plupart. Sur l’autre voie, ils croisaient des villageois, avec leurs charrettes. Sujin surprenait parfois un regard de loin. Le moderne militaire et le civil archaïque ne se mélangeaient pas et demeuraient perdus dans deux mondes bien distincts.

(...)


Elle ne parvenait pas à détacher son regard des deux cadavres, et des mares de sang autour de leur corps. De petites auréoles écarlates s’épanouissaient sur leurs uniformes impeccables. Son cœur s’emballa à nouveau alors que le tueur s’approchait. L’Américain, dans son treillis sale, recouvert de sang séché, s’arrêta au dessus du corps immobile de Lee Jong-gak. L’officier respirait encore et tenta d’échapper au meurtrier. Les deux projectiles reçus à la poitrine l’empêchaient de bouger. Cependant, il tenta d’attraper son pistolet à quelques centimètres de lui. L’Américain asséna un coup de pied dans l’arme et l’envoya glisser à plusieurs mètres. Il dégaina son pistolet, une arme automatique du même modèle que celle de l’oncle de Sujin, prise par son arrière grand-père sur le cadavre d’un diable yankee. Il visa et tira en pleine poitrine sur la forme prostrée. Sujin vit le corps tressauter sous l’impact. L’Américain se désintéressa du cadavre.
Son regard s’arrêta sur la jeune femme. Sujin voulut bouger, mais ne réussit même pas à ciller. Sa tentative pour récupérer une kalachnikov à l’arrière du véhicule avait failli se solder par sa mort. Le Yankee l’avait manqué, de peu. Elle entendait encore le sifflement de la balle, le crissement puis, elle revit la vitre arrière voler en éclats, la recouvrir d’une grêle de verre. Sous la surprise, elle avait chut sur le dos, le souffle coupé.
Elle adressa une courte prière à Dieu, consciente qu’elle n’aurait plus à craindre pour ses croyances qualifiées d’antiparti. Le soldat américain s’avança d’un pas décidé, le canon pointé sur la tête de la jeune femme. Sujin déglutit et fixa l’arme, incapable de penser à autre chose. L’homme se dressa au dessus d’elle.
Une longue éraflure couvrait son avant bras ; la manche imprégnée de son sang laissait échapper quelques gouttes de sang. Pourtant, la main demeurait ferme, et son prolongement d’acier fixait Sujin d’un regard froid et dénué d’expression. Elle voulut croiser le regard de son bourreau ; des yeux bleus, froids comme l’acier qui s’apprêtait à ôter sa vie, se contentaient de la fixer. Sous ce regard, elle se sentit diminué ; la réalité la rattrapa. Du statut d’ennemi, elle passa à celui d’obstacle.
 
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Je commence les commentaires ( certaine de ne pas oublier Wink )
Revan : Je préfère le premier extrait au second. On ressent bien l'état d'esprit de sujin je trouve. La phrase avec les deux points virgules m'a cependant gênée.
Dans le deuxième extrait : attention à la répétition du mot " sang". Le début m'a semblé très froid et mécanique. Je n'ai pas vraiment ressenti l'horreur de la scène; Le fait "d'entendre encore" fait un peu partie des clichés stylistiques, je trouve. Par contre, j'aime bien le dernier paragraphe. Là, on a vraiment une description avec le ressenti de sujin.
 
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Bighit > Comme d'habitude, l'extrait est très sympa. Toujours très fluide et agréable à lire. Direction la Libye donc ? C'est une bonne idée. Une idylle amoureuse entre une immigrée somalienne et un libyen est quelque chose de très difficile à bien rendre, mais tu t'en tires bien.

J'attends les autres extraits. Oui, je sais, je suis un impatient :mrgreen:
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Ce soir ou demain très tôt moi, faut que je corriges les fautes d'orthographes d'abord et là j'ai pas envie.
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


L'Envol des Cendres, partie III.

Näoreen s'éveille seule et nue dans la forêt. Elle se rappelle à peine des événements survenus plus tôt cette nuit-là : l'attaque de l'auberge, la fuite, l'assassinat inexplicable. Et l'explosion terrifiante de son Rhë.
Elle retrouve ses vêtements soigneusement disposés près de l'endroit où elle a été étendue; son dos la fait souffrir, zébré de quatre longues cicatrices déjà presque guéries dont elle ignore la provenance.



Citation :
Elle se trouva fin prête. A présent, restait à décider d’une direction à prendre ; et le seul moyen à sa disposition l’effrayait. Son Rhë lui semblait indomptable, dangereux ; comment l’utiliser sans en perdre la maîtrise une nouvelle fois ?
…Mais au fait, comment cette folie a-t-elle pris fin ?
Comme une réponse à sa question silencieuse, les fougères immobiles tressaillirent, à quelques pieds. L’obscurité traversée de colonnes de lumière dissimulait sans doute un animal furtif ; la prudence lui soufflait de s’éloigner à pas silencieux. Elle n’écouta pas.
En deux enjambées, elle fut dans la fougeraie jusqu’à la taille ; les longues frondes s’écartaient avec précipitation au passage d’une créature rapide, dont elle distinguait les déplacements sinueux et fluides bien plus que les contours. Le sillage s’éloignait. Elle s’élançait à sa poursuite lorsque sans prévenir, l’être s’arrêta net et se dressa de toute sa hauteur. Encore un peu et Näoreen venait buter dans son dos.
La jeune fille se figea. Elle connaissait cette silhouette vague et insaisissable. La lumière brisée en mille morceaux tombait sur la forme encapuchonnée ; les larges pans du manteau se moiraient de motifs irréguliers et harmonieux, qui se fondaient avec une surprenante rapidité entre feuilles et branches. Elle fût passée à quelques pas sans jamais le distinguer. Dans le silence interrogateur des bois, un souffle caverneux, comme d’une forge, s’élevait de temps à autres.
Encore toi.
Sur la Corniche, il l’avait précipitée dans le vide. A son réveil, elle était devenue une Rhëveuse. Et plus tôt cette nuit-là, il l’avait empêchée de sauver Cìl.
Sa main empoigna l’épaule de la créature qui lui tournait le dos – elle était plus haute qu’elle ne l’avait cru. L’autre fit volte-face dans un feulement. Sous l’ample capuche, Näoreen distinguait cette fois avec netteté les mâchoires hérissées de dents carnassières ; une trouée opportune éclairait les deux alignements dont l’écartement pouvait sans difficulté engloutir la tête de la jeune fille. Un souffle ardent balaya son visage, et s’éleva vers la ramée en volutes de buée dense.
Elle n’avait pas peur. La colère ne laissait aucune place à la crainte. En revanche, la fascination s’infiltrait par mille fissures tandis qu’elle observait l’être onirique. Les yeux Sacrés étaient dissimulés derrière le rabat de la capuche ; elle se souvenait des longs cheveux noirs et de la mèche nivéenne. Un reflet métallique accrocha le coin de son œil – une des manches se retroussait légèrement sur un éventail de longues lames courbes. Les mêmes lames qui l’avaient clouée à la branche.
Son dos se crispa avant même que sa pensée soit formulée.
C’est lui qui… !
Comme s’il avait entendu, l'être monstrueux eut un mouvement de recul et s’ébroua. Il ne la menaçait pas. En fait, il n’avait jamais constitué un danger pour elle – pas consciemment du moins. Sauf durant sa crise de Rhë. Il l’avait frappée dans le dos et…
…Et tout s’est arrêté.
Idiote.
 
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Ma Orcal > La Belle et la Bête :mrgreen:
Bon trêve de plaisanteries. Un extrait très sympathique que tu nous proposes. Quelques petites choses à corriger notamment le "venir + verbe". Sinon, ton style est toujours aussi élégant, fluide et intriguant. La créature indistincte est bien imagée. Attention peut-être au nom "être" (J'ai cru au début que c'était le verbe ...), il ne faudrait pas en abuser. Mis à part ce détail, j'étais dans ton extrait, preuve que ton écriture fonctionne toujours aussi bien, même pour un premier jet.

 
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Orcal : un extrait assez énigmatique. J'aime bien, mais tu es amoureuse des points-virgules Wink Quelques phrases un poil trop longues ou trop lourdes aussi. Pareil que Revan venir + verbe, c'est plutot à éviter. Wink
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Merci Bighit Wink et à toi Revan, je n'avais pas vu ton commentaire!
Moui, je n'aime pas trop cet extrait. Trop brut, mérite une jolie coiffure. Ou carrément un remaniement, j'ai pensé à quelque chose de plus... violent.
Cool

Alors, à moi!

Bighit :
Joli! Très agréable. L'enchaînement des deux phrases " Cette lueur que j’aimais. Qui m’hypnotisait alors que..." m'a un peu fait tiquer, sans doute à cause des deux subordonnées qui baladent le "je" de sujet à COD.
Mais sinon, toujours cette oppression... On pressent un lourd passé de la jeune femme, qui expliquerait son appréhension. Et puis une catastrophe imminente. (Mais je crois que tant que je te lirai je serai jamais tranquille Razz)

Revan :
Extrait 1 : très bon extrait! Belle description, j'aime beaucoup la phrase de fin qui en plus d'expliquer les comportements donne des bases utiles pour comprendre la culture dans laquelle on évolue.
Par contre, le "mur succinct", j'ai accroché!!
Extrait 2 : moins bon mais pas mauvais du tout. Le flashback d'action du milieu, qui rappelle ce qui s'est passé lorsqu'elle a tenté de prendre la Kalach, m'a un peu dérangée ; en plein moment de tension, c'est bizarre de nous faire faire un ptit tour en arrière...
Attention aux répétitions, comme "froid et dénué d’expression" puis "froids comme l'acier" juste après.

Alors, les autres? ça vient vos extraits?
 
   
    
                         
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