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 [½ Nuit 18 Nov.] Commentaires

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Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


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Commentaire au sujet de l'extrait de plume :

J'ai vraiment aimé ton extrait et j'ai été sensible à tes dialogues que j'ai trouvés très maîtrisés.
Honnêtement, j'aime ton texte.

Je peux peut-être suggérer :
racrapoté -> recroquevillé ? ligne 2



Commentaire au sujet de l'extrait de bighit :

Hâte de lire la suite vu que je me suis sentie ailleurs, emportée. Avec mon feu de bois dans le dos, j'étais vraiment avec tes personnages.



Commentaire au sujet de l'extrait de Revan :

J'ai vraiment du mal à te conseiller telle ou telle chose car je n'ai pas le niveau de ceux que je dois commenter Very Happy
Désolée mais je ne sais pas quoi te dire sauf que j'ai apprécié ce que j'ai lu, en particulier ton style.

J'espère que les autres commentaires seront plus utiles.
 
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plume_du_rêve > Alors que dire ? Le paragraphe central ne m'a pas vraiment accroché. J'ai eu du mal à savoir dans quelle focalisation on était. C'est bizarre mais j'ai eu du mal à accrocher. Sinon, c'est plutôt bien écrit, même s'il y a des expressions assez lourdes parfois. Les dialogues passent sans problème.

Bloodyromance > Globalement, c'est plutôt bon. Dans le dialogue, j'aurais supprimé les points de suspension seul, pour les remplacer par de la narration. Par contre, au niveau du fond, le fait de se concentrer sur quelque chose, ce n'est pas vraiment un secret. J'ai lu un roman d'un genre complètement différent : un des entraînements militaires les plus dures au monde aux USA. Tous les types savent avant d'y aller que les 3/4 des difficultés sont en fait mentales. Et ils savent comment faire, la volonté, la rage de vaincre, bref, tout ça pour dire que pour supporter une épreuve, ce soit disant secret n'en est pas vraiment un :mrgreen:
Au fait, c'est quoi comme genre de roman ?

Bighit > Ça se lit sans accroc, d'une traite, comme d'habitude. Pas grand chose à dire, on commence à connaître ta façon d'écrire si particulière, ce contexte. Pour conclure, je dirais que c'est une belle entrée en matière qui mêle narration et souvenirs. Et c'est diablement réel.

Encre > Pas mal du tout. Attention cependant à la répétition de l'escalier. Et à la phrase "Dean (Quand a-t-il bien pu quitter la Corée d'ailleurs ?) et de Maryse, ..., qui portait". Personnellement, j'aurais plutôt mis le verbe "porter" au pluriel. Sinon il faut préciser qui. Bon après, c'est assez court pour porter un jugement autre que sur la forme.

Pomcassis > Ouah, j'ai adoré ce passage. Vraiment. L'élégance de l'écriture et la fluidité vont vraiment ensemble. Faudra juste que je retienne que c'est une narratrice, je me pose toujours cette question ^^ Pas grand chose à redire, c'est maîtrisé et c'est beau.

Orcal > Enfin, enfin ! Et je ne suis pas déçu. L'action est bien retranscrite, on vibre avec Naöreen. Ta plume est toujours aussi affinée, ça se lit sans problème. Juste à un moment, j'ai tilté : "lui coupant souffle et élan." Moment dramatique à souhait, j'ai mal pour Cil. Serais-ce Lieth qui est intervenu ? En somme, un extrait bien écrit, élégant, qui se lit sans la moindre difficulté. On est dedans du début à la fin. Mais, j'aimerais beaucoup avoir ce qui a précédemment. Oui, je sais, j'abuse un peu à force mais c'est pour ton bien I love you


Dernière édition par Revan le Sam 19 Nov 2011 - 17:29, édité 1 fois
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Merci Revan Wink
Tu as tout à fait raison, quand j'ai écrit cette phrase je savais ce que je voulais exprimer, mais je n'ai pas encore trouvé la bonne façon...
J'y reviendrai.

Plume:
"Racrapoté", j'ai cherché mais rien trouvé...? ça n'existe pas on dirait.
Sinon, j'ai trouvé ces deux extraits trop lourds, trop détaillés:
Citation :
Ils s’échangèrent un regard abattu, l’un se montrant d’un calme fataliste et l’autre d’une nervosité instinctive. Durant cet échange, ce fut comme si le domestique se situait au-dessus du chef de famille. Intérieurement, Denis s’étonnait de l’air décomposé de son patron. Le film muet dura deux pesantes secondes. Georges Bassenge se dévêtit.
Citation :
Denis saisit le vêtement d’une façon respectueuse et effacée, presque tendre. Il s’écarta pour laisser filer Georges. Le temps de traverser le reste du couloir, son employé eut l’occasion d’entendre sa respiration saccadée. Celui-ci revint lentement près de la table du salon. Il se retint d’y retourner. Tout cela ne le regarderait pas, aux yeux de la famille. Pour sa part, difficile de trancher sur la question.
Comme dans le reste de ton roman, tu es à l'aise avec les dialogues, mais dès que tu décris, ça s'embrouille un peu.

Bloodyromance:
Attention, le premier paragraphe est bien trop monotone (structure de phrase en "Il" + verbe).
Et la seconde phrase est trop longue à mon avis.
"lui confia-t-il, gênée" : c'est il ou elle, alors?
Je trouve le dialogue un peu classique, cliché dans l'énoncé. Peut-être qu'il manque un peu de narration autour, de chair sur le squelette.
Je n'ai pas beaucoup accroché, mais ce n'est qu'un extrait Wink

Bighit:
Alors on repart à Gaza? ^^
J'allais te dire que ce serait fichtrement bien de changer de décor un jour, mais mon Revan m'a devancé... Tes romans et nouvelles ne forment qu'une même mosaïque au final.
Sinon, c'est propre et agréable comme toujours!

mon Revan :
Le premier extrait est un peu maladroit, trop détaillé.
Le second est bien meilleur! Mais l'expression "comme des âmes en peine" m'a dérangée.
3e extrait: J'ai un peu de mal avec ces phrases:
Citation :
le reste de son esprit glissait le long des brumes d’un lac de montagne. Des ondes négatives paraissaient ricocher à l’intérieur de sa boîte crânienne pour propager leur insidieux poison.
Les métaphores sont trop poussées ici. ça fait un peu caricature.
Et "de la même manière que le blindé" est un peu lourd, tu peux synthétiser plus.

Encre :
Court, il y a quelque chose de pas mal mais des lourdeurs qui atténuent l'effet...

Pom :
Tu as une sacrée plume! J'envie beaucoup tes métaphores. Elles sont très belles et si bien insérées!...
Sauf ici, ou la tournure m'a gênée :
Citation :
lui offris mon épaule sur laquelle elle déposa ses yeux aux cils brisés
Déposer ses yeux, je trouve ça un peu gore Razz
 
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Merci à vous trois.
Revan et Orcal, je ne maitrise absolument pas cet aspect de mon écriture. Certains écrivent sur des vampires ou des enquêtes policières toute leur vie ou sur le même roman depuis dix ans... moi depuis trois ans sur cette région. Donc bon, je pense que c'est illusoire d'essayer de me forcer à autre chose. Sans doute que cela viendra un jour - je n'ai pas toujours eu ce thème comme sujet d'écriture - mais pas en ce moment. J'en suis incapable.
Là, de toute façon, j'ai rien d'autre en réserve de toute façon après cette nouvelle dont je ne suis même pas sure de la terminer maintenant.
 
Orcal
   
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Oui, je comprends tout à fait en même temps. Christian Jacq n'a écrit que sur l'Egypte ancienne pendant des dizaines d'années Razz
C'était juste une remarque, en tant que lectrice assidue. Et tu y as répondu de manière justifiée.
 
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ouais, ben nan, là, ça ne me donne plus vraiment envie de continuer... enfin, j'vais essayer quand même.
Désolée, je ne sais pas si j'aurais la tête à vous commenter dans les jours qui viennent.
J'essaierai, mais je ne promets rien.
 
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alors, pour répondre (avec un grand "merci avant toute chose Razz ) "racrapoter" est un belgicisme, présent dans le Larousse depuis l'édition 2009 ou 2010.

http://fr.wiktionary.org/wiki/racrapot%C3%A9

http://www.la-conjugaison.fr/synonyme/racrapote.php

Et comme mon livre est volontairement un concentré de belgitude, je ne vais pas me priver d'un belgicisme s'il est bien à sa place dans le contexte. Smile

Revan : le roman est principalement omniscient, rarement focalisé sur un personnage unique. Je cherche rarement la focalisation, j'admets. Plutôt la confrontation des états d'âmes.
Mince de zut Orcal, ce sont les deux passages que j'ai le plus retravaillés cette nuit ! affraid A-t-elle été utile, cette nuit de correction, alors ? Sad

je commente à mon tour :

bloodyromance : ta longue phrase sans ponctuation me laisse pantoise :mrgreen: faut oser ! je pense que tu peux virer "à proprement parler", et un des deux "celui-ci". Dans la dialogue, j'ai tiqué sur les deux "tout" qui semblent surenchérir trop le dialogue, sinon ça passe comme dans du beurre Smile Attention à l'usage parcimonieux des trois petits points, à moins d'un type mourant ou en pleine course. ^^

bighit : sentir une brise qui refroidit sa sueur ? J'ai du mal à imaginer :s la répétition de la sueur et de la nuque sont un effet voulu ? Sinon, on comprends vraiment bien qu'il est son fils, le bonhomme XD Le décor de ses souvenirs ne se plante pas bien dans mon esprit, tu auras l'occasion de le rendre plus fluide après. Bonne ouverture à de nombreuses fins.

revan :
1) je flashe sur les trois adjectifs en une phrase : mouillés, saûmâtre, aqueuse. "fixait son regard" ? Ca fait un peu pléonasme. Difficile d'émettre un avis, favorable ou non, sur ce court extrait Smile
2) "recroquevillés comme des âmes en peine" ? Décidément, c'est moi qui peine à comprendre aujourd'hui, je crois ^^ je trouve que "offrait à leurs yeux" n'est pas terrible. Un goût de "trop". Puis-je te suggérer un simple "frisson" plutôt que "frissonnement" ? Tes méchants, ils ont un côté shikimoribito dans Samurai 7, c'est marrant Razz et cette phrase : Une épaisse combinaison recouvrait le corps de l’intrus, sans doute plus résistante que celle qu’il portait ; elle avait été conçu pour fonctionner en circuit fermé.

est vraiment bizarre. Le dernier "elle", on ne sait pas à quelle combi il se rapporte, et "circuit fermé" ça me semble vite dit de la part du gars qui observe un type avec deux combinaisons sur le dos.
J'ai pas trop capté où ils se cachaient (je les croyais dans le couloir), mais dans l'action ça se suit.

3)se mêlait à l’iris bleuté de. Oui, de ? Razz on passe du lac de montagne à New York confused Dernier extrait moins parlant que les deux autres, me semble-t-il.

Encre : "vécu par chacun" ? Pourquoi cette précision ? Smile Pas trop mal pour un extrait que tu jugeais ridicule Very Happy

je commenterai les autres extraits après, j'ai un peu mal à la tête, je le sens. Et puis ça laisse le temps à d'autres de poster leurs extraits.
 
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Merci pour ces commentaires.
Surtout toi, plume. Tes remarques m'ont vraiment aidée. Concernant "racrapoter", j'ignorais que la direction empruntée par ton roman et sache que j'ai hâte de le compter parmi mes lectures, compatriote ^^

Pour ce qui est des autres extraits :

- Encre : Ton passage est court, mais très agréable à lire. Personnellement, la répétition du mot "escalier" ne me choque pas. Je trouve que ça donne une identité bien particulière à ton passage.

- Pom : Un bonheur à lire...
"Haut perché sur son fil, cet instant perdit l'équilibre et glissa en chute libre vers l'oubli. Mais nos yeux qui se croisèrent au moment de nous relever lui déployèrent les ailes et il s'envola, pris dans le courant de nos souffles encore liés.".

- Orcal : Cet extrait m'a vraiment fait voyager. As-tu déjà publié une partie de ce roman sur ce forum ? Si cela ne te dérange pas, pourrais-tu m'envoyer un MP avec le lien vers ton texte.
 
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oh merde, j'avais quasi tout rédiger, et tout paumé !
Donc, je recommence...

Merci plume,
j'ai toujours tendance à négliger les descriptions, en début de texte. Je dois retravailler ça ! Et puis sans doute que je deviens fainéante à force d'évoquer ce contexte.
Quand t'es trempé de sueur, un vent même léger peut te sembler glacial car l'eau refroidit aussitôt

Voici mes commentaires, puisque j'ai mieux dormi : ( eh zut, je les avais presque tous rédigés ! ).

Plume :
petit relevé de détails vu que t'es en mode correction. Surtout dans els 2 premiers paragraphes, le reste est bien propre et coule bien;
J'aurais mis une virgule après seul, histoire d'alléger la présence de ces deux adjectifs dans cette phrase courte.
On se redresse ou on redresse quelque chose Wink sinon faire verbe est pas très joli. Je pinaille, ça passe, mais si tu trouves mieux... Wink
Intérieurement est inutile. Vu qu'il ne l'exprime pas oralement, c'est forcément intérieur Wink
Difficile sinon de parler du fond, ne connaissant pas les enjeux.

Bloodyromance : attention aux adverbes en ement, tu en as plein et ça alourdit ton texte. 9 fois sur 10, ils sont inutiles. Le dialogue ne m'accroche pas. Beaucoup de banalités inutiles et d'infos que tu aurais pu donner par le biais de la narration, plus riche je trouve. Les salutations à la fin son typiquement le genre de dialogue qui n'apporte rien...

Revan : premier extrait : première phrase qui est restée coincée entre mes yeux et mon cerveau ! Trop d'adjectifs, trop. Le reste coule très bien sinon;
Deuxième extrait : ambiance très bien rendue; Un reproche, comme dans ton prologue de choc et effroi. l'inconnu qui caractérise quasi pas. Certes, je comprends que dean ne le distingue pas bien. Mais tu peux le désigner par autre chose que ce terme générique et pauvre que juste "un homme"... et peut etre évoquer des détails : corpulence, taille, démarche, odeur, bruit... au choix ! La phrase sur la combinaison me semble aussi mal construite avec son point virgule.
troisième extrait : rien à redire ! Deux ou trois images qui fonctionnent, pas d'abus d'adjectifs. ca roule, quoi ! Smile

Encre : j'aime bien ! petit pinaillage sur le participe présent de la première phrase.

Pomcassis : Du mal avec les deux adjectifs autour du mot douche. C'est lourd. J'ai l’impression aussi d'un narrateur masculin... je me demande dans quelle structure les sanitaires sont encore mixtes, au fait... déposer ses yeux sur une épaule, ça doit etre difficile et douloureux... je ne vois pas le rapport entre la force déployée et le fait de ne pas pouvoir retenir ses larmes... et un point virgule ou un point serait bénéfique car tu changes de sujet au milieu de ta phrase là. c'est le funambule qui tombe, pas les chevilles Wink le corps qui se résume a ses lèvres, etc... j'vois pas l'image... elle aprle de son corps et le résume aux parties de corps d el'autre , Pas logique...
Bon , y'a de l’émotion et tout. Rien à redire. Ca c'est très bien retranscrit. Le style est agréable aussi, fluide. Ca se lit sans peine. Mais encore une fois un abus d'images qui laisse parfois perplexe. Et je ne les ai pas toutes relevées... C'est dommage. Je m'arrête quasi toutes les deux ou trois phrases dessus en fronçant les sourcils au lieu d eprofiter de l'émotion du moment...

oups ! ai failli oublier orcal ! (merci revan ! )

Orcal : Première remarque, ton premier paragraphe est submergé par le son an, pas joli du tout :
Cìl, ivre d’une rage sans précédent, parvint à immobiliser le Rhëveur sous ses puissantes pattes antérieures ; sa mâchoire se referma sur un avant-bras imprudemment levé. Le craquement de l’os retentit dans un silence surprenant ; un cri de douleur et d’épouvante monta sous les frondaisons.
ca continue d'ailleurs ensuite, aps mal de participes présent, d'adverbes...
le verbe agriffer ? après vérif, ça existe, mais bon j'ai buté dessus
crut voir luire : formule verbale très lourde... taille insensée:s ans doute pourrais tu mieux rendre cette idée qu'avec un simple adjectif...
Mais sinon, passage haletant, réussi. Smile
 
Pomcassis
   
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Voici pour mes commentaires :

Plume : Tiens, je connaissais pas "racrapoter". Ah, mais c'est du belge, j'en apprends tous les jours :mrgreen:
C'est bien écrit, fluide. J'ai eu juste un peu de mal à m'y retrouver avec les "il" dans ce passage :
Citation :
Denis saisit le vêtement d’une façon respectueuse et effacée, presque tendre. Il s’écarta pour laisser filer Georges. Le temps de traverser le reste du couloir, son employé eut l’occasion d’entendre sa respiration saccadée. Celui-ci revint lentement près de la table du salon. Il se retint d’y retourner. Tout cela ne le regarderait pas, aux yeux de la famille. Pour sa part, difficile de trancher sur la question.

Peut-être devrais-tu préciser les "il" ou le "celui-ci" et le "il" d'après (je me suis mélangée les pinceaux). Et j'ai aussi pensé : "l'employé de Denis ?".
Dans le paragraphe suivant, aucun problème de compréhension Wink

Bloodyromance : Le début gagnerait en fluidité si tu virais tous les longs adverbes en -ment, qui alourdissent le texte et qui souvent précisent ce qui est déjà sous entendu. (par exemple, le "douloureusement", il maugrée parce que les ressorts du matelas s'enfoncent dans son postérieur, on suppose que ce n'est pas agréable Wink ). Tu peux aussi virer le "à proprement parler", un peu trop familier et qui n'apporte pas grand chose. Une autre petite suggestion : "lui proposa-t-elle dans un murmure." : pourquoi pas tout simplement, "lui murmura-t-elle" ?
Sinon, dans l'ensemble, ton extrait se lit très bien, c'est un premier jet très propre.
Ah, dernière chose : "lui confia-t-il, gênée, le rouge aux joues." c'est : "Lui confia-t-elle " plutôt :mrgreen:

Bighit : Un peu de poésie, un peu de mélancolie, un peu de nostalgie, ce qui donne un très bel extrait, comme souvent Smile Je l'ai trouvé très doux ; j'ai presque senti le soleil et la brise. Il y a juste le "quasiment" qui me chiffonne ( Je m'y amuse, sous tes yeux fascinés, depuis que tu es tout petit, depuis quasiment le jour où tu es sorti du ventre de ta mère). Une remarque sur le fond : l'enfant, à trois ans, connait E.T. ?

Revan :
1 - il y a une surabondance d'adjectifs dans la première phrase, mais le reste se lit bien (même si je me demande si la précision de l’œil "gauche" est bien utile, mais peut-être que ça l'est)
2 - extrait très haletant, l'ambiance est bien rendue, à la fin je me suis sentie frustrée du coup ! J'ai juste du mal avec "comme des âmes en peine", c'est une image toute faite, c'est dommage - d'autant que tu peux en écrire une bien à toi Wink
3 - j'ai préféré le deuxième extrait, mais celui-ci est bon aussi Smile " Bryan se passa la main dans ses courts cheveux châtains, qui tiraient vers le blond, puis sur ses traits émaciés, fatigués. Il imaginait sans peine les cernes qui ornaient ses yeux, la pâleur de son visage. L’eau y ruisselait, se mêlait à l’iris bleuté de. " (coquille sur la fin "de ses yeux"). La description est bien amenée, j'ai juste un peu de mal avec "qui tiraient vers le blond", (d'ailleurs, ce serait pas plutôt "qui tiraient sur le blond"?)
Pour conclure, avoir écrit tout ça en une demi-heure, chapeau ! :head:

Encre : "mauvais" ??? Je trouve cet extrait très bon. La répétition du mot "escalier" amène avec brio l'élément tragique. Rien à redire, en plus j'adore ta première phrase.

Orcal : attention aux adverbes en -ment (d'autant qu'il y a pas mal de mot en -ent/ant : craquement, étonnement, surprenant... ) Mais sinon, rien à redire, l'écriture est très belle, l'action bien rendue, le rythme des phrases rendent la scène haletante.

Merci pour vos commentaires , je constate que comme d'habitude, les images fonctionnent plus ou moins bien :mrgreen: Mais là j'avoue m'être laissée emporter, un peu plus que d'habitude, si si, et je prends en note tes critiques Bighit Smile

bighit a écrit:
je me demande dans quelle structure les sanitaires sont encore mixtes,
Mystère !
Orcal a écrit:
Déposer ses yeux, je trouve ça un peu gore
bighit a écrit:
déposer ses yeux sur une épaule, ça doit etre difficile et douloureux...
Effectivement, c'est moche, mais heureusement je me suis vite relue avant de poster parce que ce que j'avais mis avant, c'était encore pire ! Du coup j'ai corrigé vite fait (mal fait !)

bighit a écrit:
le corps qui se résume a ses lèvres, etc... j'vois pas l'image... elle aprle de son corps et le résume aux parties de corps d el'autre , Pas logique...
C'était justement pour faire passer l'idée d'une fusion entre les deux corps.

bighit a écrit:
je ne vois pas le rapport entre la force déployée et le fait de ne pas pouvoir retenir ses larmes
L'idée c'était que comme elle prend sur elle pour s'agripper à quelqu'un d'autre (le personnage est quelqu'un de très fier), elle n'a plus la force de retenir ses larmes. (à revoir donc)


 
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(Merci pom, effectivement pour "quasiment"
A deux ans et des poussières, ma nièce adorait ET Wink
 
Orcal
   
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Merci Bighit et Pom, c'est vrai que les sonorités "an" sont omniprésentes! Dès que je baisse la garde elles reviennent Rolling Eyes

Et "crut voir luire", wi pas très heureux.

Bloodyromance, tu peux cliquer sur l'image en signature si tu veux en lire plus Wink
 
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Plume : Je passe sur le racrapoter, j'ai eu du mal avec "Tout cela ne le regardait pas, aux yeux de la famille." j'ai du relire la phrase pour la comprendre. Après j'adore "Denis saisit le vêtement d’une façon respectueuse et effacée, presque tendre" mais je dois avouer que c'est à ce moment là que j'ai enfin compris qui est qui.

Bloodyromance : La réplique "..." n'apporte rien pour moi, de même que le "à demain". J'ai beaucoup apprécié le début du texte et le dialogue a un peu fait retomber la mayonnaise mais en le retravaillant je suis sure que ça pourra donner quelque chose

Bighit : Ce n'est pas nouveau je n'ai jamais rien à dire sur tes textes

Encre : j'ai tiqué sur "un escalier s’enroulant autour d’une rampe", dans la phrase je trouve cela lourd. Après je regrette que ton extrait soit si cours car je ne trouve pas ça mauvais, bien au contraire.
 
Nywth
   
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Je ferais sans doute mes commentaires demain et je répondrais, désolée du retard...
 
   
    
                         
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