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 [½ Nuit 18 Nov.] Extraits

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Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


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Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant cette demi-nuit JE.

Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


je vais le faire cette fois-ci, vu que ce n'est pas encore la fin du concours d'extraits.

perso, c'est de la correction. Mais je poste un extrait de ce que j'ai le plus retravaillé, en général Smile


voici le début du chapitre "tout de blanc, vis-tu ?" (pile poil 500mots !) cheers
Citation :

Denis resta seul assis dans le salon principal, la tête entre les mains. Il avait besoin de silence. Racrapoté sur une chaise, les yeux perdus dans les flocons de nuit, il ne vit pas le temps passer. Ses ongles marquaient son visage un peu plus fort chaque minute, à coup de songes obscurs. Un bruit de porte le fit redresser d’un bond. Il fila vers le hall d’entrée, tombant nez à nez avec le baron, dont le front plissé perlait soit de sueur, soit de neige fondue.
-Denis ! Alors ?
-Rien de neuf monsieur. Ils vous attendent tous au petit salon.
Ils s’échangèrent un regard abattu, l’un se montrant d’un calme fataliste et l’autre d’une nervosité instinctive. Durant cet échange, ce fut comme si le domestique se situait au-dessus du chef de famille. Intérieurement, Denis s’étonnait de l’air décomposé de son patron. Le film muet dura deux pesantes secondes. Georges Bassenge se dévêtit.
-Je… j’y vais, oui. Pouvez-vous ranger mon manteau ?
-Bien sûr.
Denis saisit le vêtement d’une façon respectueuse et effacée, presque tendre. Il s’écarta pour laisser filer Georges. Le temps de traverser le reste du couloir, son employé eut l’occasion d’entendre sa respiration saccadée. Celui-ci revint lentement près de la table du salon. Il se retint d’y retourner. Tout cela ne le regarderait pas, aux yeux de la famille. Pour sa part, difficile de trancher sur la question.
Une demi-heure plus tard, alors qu’il avait les yeux levés vers la fenêtre les mains dans le dos, la porte du petit salon s’ouvrit. Denis suivit des yeux les agents qu’Endora raccompagnait. Georges était resté dans le petit salon. Était-ce l’occasion pour Denis d’aborder le sujet délicat ? Il prit le fauteuil à côté du baron. Lui aussi avait tout à coup brisé une couche de glace. C’était plus rare que sa fille, mais cela rendait sa nouvelle expression plus impressionnante. Tout à coup, il avait plus de soixante ans. S’il savait seulement quelle relation Lena et Denis entretenait… Tout ce qu’il s’était passé… S’il se doutait une seconde de toute la douleur que Denis gardait pour lui…
-La dernière fois que vous l’avez vue, avait-elle l’air étrange ? demanda le vieil homme d’une voix éteinte.
La réponse fut aussi faible que la question.
-Non. Elle était… elle était joyeuse.
Leurs mines maussades rendaient Anthéa silencieuse. Elle allait de l’un à l’autre sans réagir.
-Pourtant elle-elle semblait tellement mal. A chacun de mes retours. Elle ne voulait… jamais en parler. C’est sûrement pour ça qu’elle est… partie.
-Elle n’est pas partie monsieur, marmonna Denis avec fermeté.
Il releva les yeux pour croiser ceux écarquillés du baron.
-Comment… pouvez-vous… ?
-Je ne crois pas que ce soit son genre. C’est tout. N’étiez-vous pas le premier à me dire qu’elle tenait beaucoup à ce lieu ?
-Oui mais à ce moment-là, elle… elle n’était pas…
Un soupir dépité emporta l’énergie de son cou et de ses épaules. Le baron laissa son crâne choir à moitié sous l’air inquiet de Denis.
 
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Loin d'être du Molière mais disons que l'idée que je dois faire passer avec ce petit texte est présente et il ne reste plus qu'à retravailler. Je suis contente d'avoir avancer avec ce passage pour ma première nuit JE et début d'une longue lignée car je suis convaincue.

-------------------------------------------
Uriel entra dans la petite chambre qui avait été spécialement aménagée pour lui. Il s’agissait davantage d’un cagibi que d’une chambre à proprement parler car elle ne disposait d’aucune fenêtre et comme seule source de lumière se trouvait une ampoule maladroitement fixée au centre du bas plafond. Un matelas posé à même le sol lui servirait de lit. Il n’y avait ni armoire ni placard pour y ranger ses affaires. Il posa son sac au bout du matelas et s’assit sur celui-ci. Il maugréa à voix basse en sen tant les ressorts de celui-ci s’enfoncer douloureusement dans ses cuisses et son postérieur. Il s’apprêtait à vivre la période la plus difficile de son existence.
Elle baissa les yeux vers le sol en souriant, timide. « Je peux t’apporter un coussin si tu veux ? » lui proposa-t-elle dans un murmure. Il resta muet, réfléchit un court instant et finit par refuser son offre généreuse.
- Je vais me contenter de ce que j’ai. Je veux réussir sans aide extérieure.
- Je suis désolée, se confondit-elle embarrassée.
- Non, non… C’est vraiment très charitable de ta part, mais je tiens à bien faire les choses.
- Ca compte beaucoup pour toi ?
- C’est la seule chose qui compte dans ma vie. Etre un membre de cette communauté… Faire partie de cette famille… Ressembler à Rico, Vera… C’est tout ce que je voudrais devenir.
- J’espère sincèrement que tout se passera au mieux pour toi.
- Attends…
- …
- Tu auras un conseil ? Un truc à me confier pour augmenter mes chances ? Le questionna le jeune homme désireux de partager quelques instants supplémentaires en sa compagnie.
- Une fois, j’ai surpris une conversation entre mon oncle et Vera et ils disaient que le seul moyen de tenir est de se concentrer sur quelque chose à laquelle on tient si fort que l’on est prêt à mourir pour elle et ne jamais la perdre de vue, ne pas sombrer, tenir… tenir pour cette chose.
- Merci.
- Je n’ai jamais donné ce conseil à personne d’autre…, lui confia-t-il, gênée, le rouge aux joues.
- A demain matin. Passe une bonne nuit.
- Toi aussi.
 
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Dernière édition par Bighit le Mer 18 Jan 2012 - 17:02, édité 1 fois
 
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Bon voilà trois extraits.

Choc et Effroi. Chapitre VI. Dean, traqué, est surpris par une jeune villageoise.
Citation :
Ses cheveux mouillées laissèrent échapper quelques gouttes d’eau saumâtre qui s’immisçaient dans l’humeur aqueuse de son œil. Il cligna des yeux à plusieurs reprises pour que les irritations cessent. Ses mains agrippèrent avec davantage de fermeté son fusil d’assaut. Il redressa le canon et enfonça la crosse dans son épaule ; son œil gauche se figea sur la frêle silhouette qui s’était immobilisée à une quinzaine de mètres de lui. La jeune Coréenne d’à peine vingt ans fixait son regard surpris sur lui.

Iota Basileus. Chapitre XV. L'abri de Liam et Naomi est investi par des intrus, aux intentions peu amicales.
Citation :
Liam attrapa le bras de sa compagne et l’attira jusqu’à lui, l’obligea à passer derrière sa silhouette accroupie dans l’obscurité. Ainsi, ils battirent en retraite le long du couloir, recroquevillés comme des âmes en peine. Les craquements s’intensifièrent, une ombre se dessina sur le mur, près de l’escalier. La lune offrait à leurs yeux une image déformée et terrifiante. Naomi se pressa contre lui, la chaleur de son corps se transmit au sien ; sa simple présence, ce contact chassa les doutes de son esprit.
De la lumière artificielle balaya le mur. L’homme disposait d’une lampe torche. Des inspirations mécaniques résonnèrent. Les pas se rapprochèrent, un cliquetis métallique faillit les faire sursauter.
Quelqu’un de dangereux se pressait près des escaliers. Liam ne souhaitait que protéger son amante, cette femme qui l’avait empêché de sombrer dans la folie. Au fond de lui, il n’avait aucun doute sur l’identité des intrus ; les meurtriers qui avaient abandonné les deux cadavres mutilés à l’orée des bois. Cette pensée entraîna un frissonnement ; Naomi parut le sentir et posa une main apaisante sur son cou.
L’homme en face s’avança enfin dans le couloir, près de cette chambre où ils avaient fait l’amour quelques heures auparavant. Liam laissa son regard glisser sur la forme humaine pour s’imprégner de chaque détail.
Une épaisse combinaison recouvrait le corps de l’intrus, sans doute plus résistante que celle qu’il portait ; elle avait été conçu pour fonctionner en circuit fermé. La bonbonne d’air comprimé dans son dos en témoignait. Un imposant masque à gaz dissimulait son visage, surmonté d’une capuche. Liam serra les dents lorsqu’il aperçut le holster à sa cuisse droite, ainsi que le fusil entre ses mains.
L’intrus n’avait qu’à pousser cette porte, à la balayer de sa torche pour apercevoir leurs affaires abandonnées.

Et la suite de l'extrait inconnu de la Nuit précédente.
Citation :
À l’occasion d’un profond soupir, de la buée s’échappa de ses lèvres gercées. Son estomac grogna. Le froid mordant, la faim qui tiraillait son ventre occupaient une partie de ses pensées ; le reste de son esprit glissait le long des brumes d’un lac de montagne. Des ondes négatives paraissaient ricocher à l’intérieur de sa boîte crânienne pour propager leur insidieux poison.
Bryan se passa la main dans ses courts cheveux châtains, qui tiraient vers le blond, puis sur ses traits émaciés, fatigués. Il imaginait sans peine les cernes qui ornaient ses yeux, la pâleur de son visage. L’eau y ruisselait, se mêlait à l’iris bleuté de. Pendant un bref instant, il les ferma sans s’arrêter et respira l’air pollué de New York, comme s’il s’agissait de sa première inspiration de nouveau-né.
À présent que les deux soldats transhumains avaient disparu, de la même manière que le blindé, les passants reprirent leur chemin sous cette pluie diluvienne. Le danger s’était écarté de lui-même, pour cette fois.
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


En plus d'un mini-poème et de quelque phrases par-ci par là, c'est la seule chose que j'ai écrite. Et en plus, c'est du mauvais.
Pour ceux qui avaient lu l'extrait de la semaine dernière, ce passage là se situe un peu avant.

Citation :

Ces débris métalliques qui se déroulaient en quinconce, tordus, bosselés, oxydés de soleil et de pluie, formaient un escalier s’enroulant autour d’une rampe. Un escalier qui avait entendu les milliers de rires d’enfants, seul témoin d’un passé simple et heureux vécu par chacun. Un escalier qui portait en lui l’espoir des hommes.
Un escalier souillé par les mains de Dean et de Maryse, couvert de tâches de sang, qui portait sa honte comme un fardeau et s’affaisait, encore.
Elvin posa son pied sur la première marche. Elle grinça.


 
Pomcassis
   
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Pomcassis  /  Tentatrice chauve


Voici l'extrait que j'ai écrit hier, issu de Trafiquants d'âmes, pour ma défense j'étais TRES fatiguée donc je me suis un peu (beaucoup ?) laissée emporter...


Citation :
Elle s'enferma dans la seule douche libre. Je martelai la porte à grands coups de poings et lui criai d'ouvrir. Les hommes et les femmes qui se rasaient ou se coiffaient face aux lavabos levèrent leurs yeux suspicieux sur moi, certains d'entre eux se pressèrent et s'agglutinèrent vers la sortie, d'autres haussèrent les épaules et continuèrent leurs brossages de dents comme s'ils avaient déjà tout vu ici et que plus rien ne les effrayait. Dans la cabine, j'entendais le silence des sanglots contenus de Maria-Magdalena. Je n'arrêtais pas de frapper à la porte et de lui supplier de me laisser entrer. Le loquet cliqueta. La porte fut poussée de l'intérieur. Maria-Magdalena était assise dans la douche, recroquevillée sur elle-même, le visage dans ses mains humides. Quelques mèches de cheveux dégoulinaient comme ses larmes sur ses joues et s'accrochaient à ses doigts tremblants. Je m'agenouillai en face d'elle et lui offris mon épaule sur laquelle elle déposa ses yeux aux cils brisés. La force qu'elle déploya pour s'agripper à moi l'empêcha de retenir plus longtemps ses larmes, elles coulèrent dans mon cou et moururent quelque part entre les plis de mon pyjama et le creux de mes seins.
L'étreinte dura une minute ou deux, ou l'éternité. Son visage quitta le confort de mon épaule et m'effleura l'oreille, une brise chaude sur ma joue, un soleil contre ma peau. Elle se sépara de moi et s'adossa contre la paroi de la douche. Des boucles brunes lui tombaient sur les yeux brillants comme des étoiles au bord de la noyade. Sa poitrine se souleva ; elle allait parler, et rompre le fil sur lequel marchait cet instant, funambule aux chevilles fragiles qui tomberaient aux oubliettes. Avant qu'elle n'ait eu le temps de prononcer les mots qui le balanceraient dans le vide, je me penchai alors sur elle et, mes doigts écartèrent ses boucles brunes aux senteurs de vanille et mes lèvres rencontrèrent sa bouche encore salée par les larmes. Elle ne me repoussa pas. Nos langues se découvrirent et apprirent la saveur de l'autre, la sienne avait un goût de pluie, comme le chagrin ou la douleur, et la mienne s'y engouffra jusqu'à s'y noyer. Mon corps se résuma à sa bouche, à ses lèvres, à sa langue, à ses mains timides sur mes mes hanches, à ses cheveux sucrés mélangés aux miens, à nos peaux qui transpiraient d'une même sève.
-Vous la prenez, cette douche, oui ou non ? Vous êtes pas toutes seules, nom de Dieu !
Haut perché sur son fil, cet instant perdit l'équilibre et glissa en chute libre vers l'oubli. Mais nos yeux qui se croisèrent au moment de nous relever lui déployèrent les ailes et il s'envola, pris dans le courant de nos souffles encore liés.
 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


L'Envol des Cendres, partie II.

Näoreen se promène dans les arbres de la dense forêt de Duath avec Cìl, l'orcaline. Il fait nuit et elles sont seules; la jeune fille laisse imprudemment flâner son Rhë, son énergie mentalite de perception. Mais elle tombe sur une file de cavaliers, dont l'un... est un Rhëveur.
Aussitôt, l'homme tente de la repérer.
Mais avant qu'il y parvienne, le félin l'attaque inexplicablement.


Citation :
Cìl, ivre d’une rage sans précédent, parvint à immobiliser le Rhëveur sous ses puissantes pattes antérieures ; sa mâchoire se referma sur un avant-bras imprudemment levé. Le craquement de l’os retentit dans un silence surprenant ; un cri de douleur et d’épouvante monta sous les frondaisons.
Puis la lame s’abattit.
Un des hommes avait saisi l’ouverture et profité des quelques secondes d’immobilité du félin.
Le cri de Näoreen se mêla au rugissement de Cìl. La même douleur, le même étonnement furieux. La même colère. La jeune fille, brutalement ramenée au présent, se dressa d’un bond sur la branche, dégaina son poignard et sauta au bas de l’arbre. Ou du moins, elle voulut sauter.

Quelque chose agriffa le dos de sa tunique, lui coupant souffle et élan. Elle fut tirée en arrière et rejetée brutalement sur sa branche, comme si elle ne pesait pas plus qu’un brin d’herbe. Son dos et sa tête encaissèrent le choc sur l’écorce rugueuse. Mais la jeune fille n’avait pas lâché son couteau ; la lame fusa vers son agresseur au jugé, avant même qu’elle ne l’eût dans son champ de vision. L’acier fendit le vide ; l’autre lui tordit le poignet et infléchit son mouvement avec une aisance déconcertante. Le poignard se ficha dans le bois, près de sa tête.
Ces chiens avaient un guetteur ! Et je ne peux pas rhëver tant qu’il y a un Maître en bas...
Une ombre occulta la lumière de la lune au-dessus d’elle. Au même instant, un nouveau hurlement de bête blessée s’éleva aux pieds des arbres. Les hommes s’encourageaient de la voix, criaient haro.
Cìl.
Le sang se précipita dans les veines de Näoreen. Elle lança ses mains au hasard, en direction de l’ombre ; ses ongles déchireraient tout ce qui la retiendrait, Frondeur ou pas. Sa compagne avait besoin d’elle. Elle eut à peine le temps d’agripper du tissu, sentit des cheveux sous ses doigts, tira de toutes ses forces. Mais le grondement caverneux qui s’éleva si près de son visage l’abasourdit ; elle crut voire luire des dents d’une taille insensée. Elle lâcha prise dans un sursaut, déroutée.
Que ?...
Avant qu’elle puisse reprendre ses esprits, une rangée de lames se matérialisa devant son visage. Quatre croissants d’acier poli qui accrochaient les rares taches de lumière lunaire. L’une des pointes se pétrifia à un cil de sa pupille. Näoreen sentit le souffle chaud de son agresseur sur son visage : une main se plaqua sur sa bouche et rabattit avec fermeté, mais sans rudesse, sa tête sur la branche. Il se tenait juste au-dessus d’elle.
Ses traits disparaissaient dans la nuit ; mais ses yeux luisaient, d’une lueur satinée comme celle de la lune. Des yeux sans blanc, inhumains, à la pupille large et noire. Des yeux Sacrés.
 
   
    
                         
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