Damned WoW Marrant a écrit:

Pourquoi on ne parle jamais de l'art comme recherche ?

Mais une recherche de quoi ?

Damned WoW Marrant a écrit:

Citation :

D'imposer sa vision des choses

Curieuse conception de l'art.

Pourquoi on ne parle jamais de l'art comme recherche ? Mais toujours de l'art comme expression ou communication ?

J'ai parlé trop vite : "D'imposer De montrer sa vision des choses

Mais l'art est bel et bien une recherche. C'est le fait de se montrer à l'écoute du monde qui nous entoure pour mieux en faire part. Sans recherche, pas d'art.

C'est assez flagrant pour les aphorismes, par exemple. Pour relever les paradoxes que personne n'a trouvé avant et les tourner en une phrase, il faut se montrer sacrément observateur.

Damned WoW Marrant a écrit:

Pourquoi on ne parle jamais de l'art comme recherche ? Mais toujours de l'art comme expression ou communication ?

Je suis retombé sur une phrase de Gary bien à propos :

"[...] par ce suprême échec que l’art est toujours, l’homme éternel tricheur de lui-même, essaye de faire passer pour une réponse ce qui est condamné à demeurer comme une tragique interpellation."

Réponse hâtive et désuète qui avait pour conclusion :

Il est vachement pessimiste quand même Romain.

Il est lucide.

Et je ne comprends pas pourquoi tu parles de réalisme.

J'avais mal interprété ses propos.

Romain est lucide et je suis d'accord avec lui.

Quand j'étais en 3ème, j'ai écrit une "rédac" inspirée d'un concept album de rock prog (le groupe Yes en l'occurence). J'ai eu 18. Cela m'a encouragé mais mon prof n'avait pas apprécié que je recommence la fois d'après.
Ensuite j'ai lu la Recherche du temps perdu (je dis ça genre j'ai fait ça comme ça, ça m'a pris trois ans et demi hein), et les impressions du Narrateur sur la musique en général et la sonate de Vinteuil en particulier on continué à me convaincre sur les liens entre musique et écriture.
Puis plus largement par expérience, les reminiscences dues à l'écoute d'un morceau sont assez puissantes mais, comme les odeurs, bien difficiles à décrire.
Il y a aussi des morceaux qui me foutent le bourdon sans que je sache pourquoi (l'Aziza de Ballavoine par exemple).

Sinon pour écrire, j'écoute la radio (France Inter), parce que, obsédé par la musique en général, je suis incapable de me concentrer lorsque j'écoute de la musique. Sans les écouter vraiment les gens qui parlent à la radio me détendent.