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 Les plus beaux poèmes

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Comme un son qui regarde dans le miroir
retentissait le chant d'un merle en novembre
(ou comme si quelqu'un touchait sa propre chevelure
en souvenir d'un jour où elle fut caressée).

Mais le matin, en février,
à un pinson il est déjà permis d'oser dire
haut et fort à la face de l'année
autre chose qu'un souvenir.



Rilke, mi-février 1924 à Muzot
 
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Pablo mon ami scripsit :



"Que fais-tu, Pierre, quand tu attrapes des poissons ?
Les rends-tu à la mer, déchires-tu les rets
ou fermes-tu les yeux devant l'attrait
que t'offrent en procréant  les profondeurs ?

Eh bien ! j'avoue mon péché pur !
Tout ce que j'ai pris à la mer,
le corail, l'écaille,
la queue de l'arc-en-ciel,
le poisson, le mot, la plante argentée
ou simplement la pierre sous-marine,
j'ai tout promu, à  tout j'ai donné la lumière de mon âme.

Moi, le pêcheur, j'ai recueilli ces choses-là perdues
sans faire de mal à personne dans mes œuvres.
Je n'ai fait de mal à personne, ou alors j'ai blessé à mort
celui qui voulait naître et qui reçut
le chant qui, à mon embouchure,
fit taire sa farouche condition :
celui-là qui ne voulut pas
naviguer sur mon cœur
et déchaîna
sa propre force,
las ! le vent arriva
qui emporta sa voix et empêcha de naître
ceux qui voulaient voir la lumière.


Peut-être l'homme grandit-il sans respecter,
comme l'arbre de la forêt, la volonté
du monde qui l'entoure,
et voici que soudain
s'il était la racine il est aussi la nuit
et s'il produit des fruits il donne aussi de l'ombre,
ombre et nuit que le temps et le feuillage
abandonnèrent en grandissant,
tant et si bien que depuis cette humidité inerte
où les germinations attendent
on ne distingue plus les doigts de la lumière :
oui, le soleil gratuit fut refusé
à la graine affamée
et l'âme, en pleine nuit, déchaîne
une croissance tourmentée.


Je ne sais pas peut-être, je n'ai pas su, je ne savais pas."



 
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" The air of the room chilled his shoulders. He stretched himself cautiously along under the sheets and lay down beside his wife. One by one, they were all becoming shades. Better pass boldly into that other world, in the full glory of some passion, than fade and wither dismally with age. He thought of how she who lay beside him had locked in her heart for so many years that image of her lover's eyes when he had told her that he did not wish to live.

Generous tears filled Gabriel's eyes. He had never felt like that himself towards any woman, but he knew that such a feeling must be love. The tears gathered more thickly in his eyes and in the partial darkness he imagined he saw the form of a young man standing under a dripping tree. Other forms were near. His soul had approached that region where dwell the vast hosts of the dead. He was conscious of, but could not apprehend, their wayward and flickering existence. His own identity was fading out into a grey impalpable world: the solid world itself, which these dead had one time reared and lived in, was dissolving and dwindling.

A few light taps upon the pane made him turn to the window. It had begun to snow again. He watched sleepily the flakes, silver and dark, falling obliquely against the lamplight. The time had come for him to set out on his journey westward. Yes, the newspapers were right: snow was general all over Ireland. It was falling on every part of the dark central plain, on the treeless hills, falling softly upon the Bog of Allen and, farther westward, softly falling into the dark mutinous Shannon waves. It was falling, too, upon every part of the lonely churchyard on the hill where Michael Furey lay buried. It lay thickly drifted on the crooked crosses and headstones, on the spears of the little gate, on the barren thorns. His soul swooned slowly as he heard the snow falling faintly through the universe and faintly falling, like the descent of their last end, upon all the living and the dead."
 
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Les plus beaux poèmes - Page 20 Dd58ff10

J’aimais tout


Je voulais regarder les Hommes en colère avec amour
Pour obliger leurs yeux à me rendre la pareille
Et les envieux, je voulais les combler de cadeaux et dire
Que je ne valais rien...
J'entendais de doux vents-tourbillons
Fendre les lignes d'air
Et la jeune fille,
Qui lisait d'une voix plaintive,
 Et les enfants
Qui me regardaient avec de grands yeux
Et répondaient par des caresses aux regards que je leur rendais
Et les nuages au loin, 
Ils posaient leurs bons yeux plissés sur moi.
Les jeunes filles blafardes et blanches me montraient 
Leurs jambes noires et leurs jarretelles rouges
Et parlaient avec des doigts noirs.
Mais moi je pensais aux mondes lointains :
digitales.
Si j'étais là moi-même,
Je l'avais à peine su.

Egon Schiele

*Soleil d'automne et arbres, Egon Schiele
 
Pasiphae
   
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I love you
 
Lohengrin
   
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I love you
 
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"Non piove, non piove
E' un raggio la vela nel sole
Cede il suo lume alla volta
Non piove, non piove
E' un raggio la vela nel sole
Cede il suo lume alla volta
Alla Stella Polare
Urano lontano, lento meccano del cielo
Tutto di muove, ma niente si muove davvero
E i giorni passano e gli anni e le nozze col velo
Raschia la linea degli occhi l'inganno del telo

Tramontate son le Pleiadi
Notte Alta
Io dormo da sola..

L'attesa,
E'un inganno l'attesa
Ma, preferisco l'attesa
E' più dolce che non vederti tornare
Nell'attesa mi conosci così bene
Ma poi non riconoscerò Te..

Non piove non piove
Precipa il carro nel cielo
Dondola l'Orsa appesa alla volta polare

Andromeda, Orione
Le figlie di Atlante
Brillanti ai naviganti
La via per tornare

L'attesa, è un inganno l'attesa
Ma preferisce l'attesa
Lei non mi crederà, perchè ama la sua nostalgia
Nell'atesa mi conosci così bene
Ma poi non riconoscerò Te

S'alza in cielo ora la Croce del Sud
Notte alta io avanzo da solo
Fino ai confini delle Pleiadi
Fino agli estremi confini del mare

Ma io non ti dico tutto,
con te consigliati in cuore
E da te stesso scegli la via"
 
Gaitay
   
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Gaitay  /  Autostoppeur galactique


Mangez sur l'herbe
Dépêchez-vous
Un jour ou l'autre
L'herbe mangera sur vous


Prévert

Smile
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


Pantoufle a écrit:
"Non piove, non piove
E' un raggio la vela nel sole
Cede il suo lume alla volta
Non piove, non piove
E' un raggio la vela nel sole
Cede il suo lume alla volta
Alla Stella Polare
Urano lontano, lento meccano del cielo
Tutto di muove, ma niente si muove davvero
E i giorni passano e gli anni e le nozze col velo
Raschia la linea degli occhi l'inganno del telo

Tramontate son le Pleiadi
Notte Alta
Io dormo da sola..

L'attesa,
E'un inganno l'attesa
Ma, preferisco l'attesa
E' più dolce che non vederti tornare
Nell'attesa mi conosci così bene
Ma poi non riconoscerò Te..

Non piove non piove
Precipa il carro nel cielo
Dondola l'Orsa appesa alla volta polare

Andromeda, Orione
Le figlie di Atlante
Brillanti ai naviganti
La via per tornare

L'attesa, è un inganno l'attesa
Ma preferisce l'attesa
Lei non mi crederà, perchè ama la sua nostalgia
Nell'atesa mi conosci così bene
Ma poi non riconoscerò Te

S'alza in cielo ora la Croce del Sud
Notte alta io avanzo da solo
Fino ai confini delle Pleiadi
Fino agli estremi confini del mare

Ma io non ti dico tutto,
con te consigliati in cuore
E da te stesso scegli la via"

C'est bien, tu as gagné le droit de nous le traduire Smile

Qui fait le malin...
 
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Je ne parle pas italien. Je me suis juste dit que ça avait l'air beau ....
 
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il ne pleut pas, il ne pleut pas
et un rayon (je sais pas quoi voile, vole ?) dans le soleil
a cédé sa lumière à la lampe
il ne pleut pas, il ne pleut pas
et un rayon (je sais pas quoi voile, vole ?) dans le soleil
a cédé sa lumière à la lampe
à l'étoile polaire
Uranus lointaine, lente mécanique du ciel
Tout bouge ( ou tout il bouge, ou peut-être que c'est plutôt mouvoir que bouger), mais rien ne bouge vraiment
Et les jours passent, et les ans , et les noces avec le voile (
Souligne (?) la ligne des yeux la (?) de la toile

(début de traduction approximatif, tout se rouille et se perd, je vais demander)
 
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Merci beaucoup, Hel, c'est à peu près ce que j'avais compris !
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Pantoufle, tu es sûr que c'est "meccano" ? Certaines fautes de frappe restent limpides ("Tutto si muove", pour "Precipa" je pense que c'est "Precipita"), mais je sèche sur ce mot. "Mécanique", ça paraît logique, mais je ne l'ai jamais entendu dire.

Il ne pleut pas, il ne pleut pas
La voile dans le soleil est un rayon
Elle cède sa lueur à la voûte
Il ne pleut pas, il ne pleut pas
La voile dans le soleil est un rayon
Elle cède sa lueur à la voûte
À l'Étoile Polaire
Uranus lointaine, lent "??" du ciel
Tout bouge, mais rien ne bouge vraiment
Et les jours passent et les années et les noces avec le voile
Le leurre de la toile racle les yeux

Les Pléiades ont décliné
Haute Nuit
Je dors seule

L'attente,
L'attente est un leurre
Mais je préfère l'attente
Elle est plus douce que de ne pas te voir revenir
Dans l'attente tu me connais si bien
Mais ensuite je ne te reconnaitrai pas

Il ne pleut pas, il ne pleut pas
Le char dans le ciel chute
L'Ourse pendue à la voûte polaire se balance

Andromède, Orion
Les filles d'Atlas
Tu éclaires pour les navigateurs
Le chemin du retour

L'attente, l'attente est un leurre
Mais elle préfère l'attente
Elle ne me croira pas, parce qu'elle aime sa nostalgie
Dans l'attente tu me connais si bien
Mais ensuite je ne te reconnaitrai pas

La Croix du Sud monte à présent dans le ciel
Haute nuit j'avance seul
Jusqu'aux confins des Pléiades
Jusqu'aux extrêmes confins de la mer

Mais je ne te dis pas tout,
interroge-toi en ton cœur
Et choisis ta propre vie


Dernière édition par Quod le Mer 10 Juin 2015 - 17:09, édité 2 fois
 
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c'est tout de suite mieux, qu'en s'essayant à je devine ce que je ne capte pas. (soit pas mal de choses Smile)
Il a bien sa place ici, en tout cas.
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Oui, il est pas mal.
C'est de qui, d'ailleurs ?
 
   
    
                         
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