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 [Auteur] Bret Easton Ellis.

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Tu l'as finis ou ça te dis toujours rien?
 
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Nyra  /  Celle qui roxait du caribou


Ça ne me dit toujours rien et je ne l'ai pas fini, mais je n'étais pas sarcastique, ton enthousiasme me donne envie de traiter le bouquin avec plus de clémence.
 
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Ah d'accord ^^ merci, désolée.
 
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Pour moi tout ce que j'ai dit me parraissait assez évident, que tout le monde ici l'avait compris mais que c'était plus une question de sensibilité...

Est ce que c'est juste pour ceux qui disaient ne pa comprendre l'interêt d'American Psycho?
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Je ne suis pas arrivée au bout de Moins que zéro.

En revanche, j'ai lu American Psycho il y a longtemps. Du "Toi qui entres ici, abandonne tout espoir." jusqu'à "No exit."
J'avais eu le sentiment que c'était une oeuvre trash, mais un classique.
Depuis, j'ai lu Le Démon d'Hubert Selby junior et j'ai un peu revu mon jugement à la baisse. Il y a un côté potache dans le roman de Bret Easton Ellis : la secrétaire énamourée, les personnages caricaturaux...Pas étonnant que ça devienne une comédie musicale (j'ai lu que Matt Smith va interpréter Patrick Bateman à Londres !).
Il y a aussi une descente aux enfers hallucinée, tellement exagérée, misogyne, qu'elle en devient parfois drôle bien que flippante.
Toutefois, c'est une oeuvre marquante, ancrée dans son époque (avec un certain cabotinage : des pages entières sur Whitney Houston...).
Il n'empêche qu'avec ce roman-là, l'auteur a livré une oeuvre dérangeante, dérangée, mais une oeuvre quand même.
 
Apocalice
   
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Apocalice  /  Clochard céleste


J'ai lu "Moins que zéro" et j'avais adoré. C'est une belle description de la fadeur de ce monde si triste et désespérant et si noir et (j'étais sérieuse puis je me suis emballée...mon côté artiste maudite qui revient au galop...). Non, plus sérieusement, j'ai aimé ce cynisme désespérant.

J'ai une confession à faire: je suis amoureuse de Beigbeder. J'adore ses livres. Pourtant je sais bien que c'est mauvais, c'est très mauvais. Mais à la fin de ses livres ( je les ai tous lus, honte sur moi), j'avais toujours un sentiment étrange, j'étais léthargique, molle, noire. En somme, ses textes m'avaient touchés et me faisaient réfléchir: mais ce n'est pas le propre d'un bon livre selon moi (cf. Hell de Lolita Pill, c'est un des plus gros navets que j'aie jamais lu, mais j'ai pleuré).

Pour revenir à Breat Eston Ellis (oui, parce que je faisais un peu de HS il faut le dire), j'ai ressenti la même chose avec "Moins que zéro": ceci en plus que je l'ai trouvé travaillé et bien écrit. Pas un chef d'oeuvre, certes, mais un très bon livre quand même. Cependant je n'ai pas eu envie depuis d'en lire d'autre de lui: dans mon esprit, j'ai fait le tour, même si c'est peut être faux. Je ne sais pas si en lire un autre m'apporterait quelque chose, en tout cas pas tant qu'il me reste une pile de meilleurs classiques à lire. Cependant si vous m'en conseillez un en particulier, je suis curieuse d'aller jeter un oeil!
 
Cafecito
   
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Cafecito  /  Clochard céleste


  J'ai commencé American Psycho parce que je me disais que ça devait pas être si mal, pour le coup, étant donné les critiques, etc. Je me suis ennuyé. Je me suis dit que c'était la période, je n'étais pas d'humeur patiente, il me semblait qu'il fallait avoir un peu de temps. Je l'ai recommencé un été, essayant d'aller au-delà des dix premières pages cette deuxième fois. Eh bien la même. J'ai trouvé ça extrêmement fade, très plat. Je ne suis pas fanatique des détails et descriptions à outrance mais ça ne me gêne pas. Pour autant, c'est vraiment un gros point noir de ce livre où la plupart du temps passé l'est à lire des détails de mode ou de technologie dont je me fout. Pourtant, en terme de patience, je me suis quand même fadé Les Bienveillantes de Little de la première à la dernière page. Là, c'était vraiment trop peu rythmé, trop haché, avec si peu de fond, j'avais l'impression de voir un mauvais match de football entre deux équipes de National accumulant les fautes.
  Ce qui m'a frappé est le manque de rythme du livre. J'ai trouvé cela long, ennuyeux mais surtout plat. J'attendais désespérément qu'il se passe quelque chose dans un livre qui n'était clairement pas pensé comme cela (dans le Désert des Tartares, on attend avec le héros mais c'est passionant). En somme, j'ai clairement eu l'impression que Breat Eston Ellis passait son temps à faire beaucoup de bruit pour rien. Peut-être est-ce une question de situation ou de référentiel, que sais-je ? Il est vrai que j'avais peu de risques de me laisser éclairer par la vérité sur la société de consommation. Quant au délire sur le psychopathe, c'est quelque chose de selon moi très adolescent ; quand j'avais 17 ans, oui, ça me faisait un peu tripper, peut-être un délire de puissance, que sais-je, mais quelques années plus tard je trouve ça très plat, très convenu. Bref, je n'y ai trouvé aucune qualité particulière, que ce fût dans le scénario peu original (pour le peu que j'en ai lu), dans le style d'écriture très plat et en même temps se voulant travaillé ou dans le rythme général (j'avais quand même lu plusieurs chapitres) là encore très monotone. C'est d'ailleurs là tout ce dont je me souviens avec le nom du personnage principal. Il faudrait vraiment d'excellents arguments pour que je m'y replonge étant donné que même lorsque j'avais tout mon temps, ça m'a ennuyé. Si vous en avez, you're welcome mais pour l'instant je n'ai pas été convaincu par ceux des pages précédentes.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


MaddyForeigner a écrit:
Je ne suis pas arrivée au bout de Moins que zéro.

En revanche, j'ai lu American Psycho il y a longtemps. Du "Toi qui entres ici, abandonne tout espoir." jusqu'à "No exit."
J'avais eu le sentiment que c'était une oeuvre trash, mais un classique.

Il n'empêche qu'avec ce roman-là, l'auteur a livré une oeuvre dérangeante, dérangée, mais une oeuvre quand même.

Je m'en suis servi pour mon roman, à cause du serial killer : j'en ai un, précisément dans mon roman.

Il y a des choses originales comme l'amour homosexuel d'un collègue qui annonce à Bateman qu'il a demandé à être muté pour être loin de lui dans une succursale et ne pas souffrir d'être rejeté ou ignoré en le croisant tous les jours.
Le roman est plutôt bien documenté avec de courts passages sur le trading, les histoires de spéculation financières etc. mais assez détaillées. Plus aussi, cet aspect esthète avec des détails à profusion sur la mode et surtout sur la bouffe. Je suis admiratif de tous ces plats de gourmets qu'il cite lorsque le "héros" va au restaurant.

À noter que le film propose une fin radicalement différente, sans doute pour éviter les problèmes de censure aux USA. Bateman dans le film finit par se rendre compte de sa folie: il invite un ami chez lui pour venir visiter l'appartement vide et à louer où il a soi-disant entreposé les cadavres et d'autres choses morbides, enfin ce qu'il croit. Et finalement son ami et lui se rendent compte qu'il n'y a rien. Strictement rien. Donc tout ça, ces histoires de meurtres de femmes très gore , c'était finalement un phantasme dans le film.

C'est sans doute ça qui est le + dérangeant dans son roman, ce mélange d'esthétisme, d'épicurisme et de goûts des belles choses surtout des vêtements et le côté complètement gore avec des scènes de meurtres assez... salées!! On ne comprend jamais pourquoi il fait cela, ni pourquoi il commet tous ces crimes aussi horribles sur des femmes en particulier.
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Un autre bouquin très gore que j'avais lu à peu près à la même époque qu'American Psycho, c'est les corps exquis de Poppy Z. Brite. Je dirais même que c'est encore plus gore : pas une seule page sans sexe, sans sang, sans cannibalisme.
Mais bizarrement, American Psycho est plus marquant.

shub a écrit:
C'est sans doute ça qui est le + dérangeant dans son roman, ce mélange d'esthétisme, d'épicurisme et de goûts des belles choses surtout des vêtements et le côté complètement gore avec des scènes de meurtres assez... salées!

Oui, mais l'esthétisme reste présent dans les scènes de meurtre : choix des victimes qui ressemblent à des mannequins, des images figées dans des catalogues. L'horreur des crimes reste stylisée même si plus ça va, plus ça glace.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Oui c'est ça qui est fort: un refus que se transforme en rejet violent et  mortifère de la représentation dans ce qu'elle a de codifiée autour de l'American way of life, des codes du bien-être et de la beauté façon américaine. Les critiques y ont vu la critique ou une des critiques les plus radicales de l'establishment US.

Je suis pas loin de penser cela, si on le passe au crible par exemple d'un des ouvrages de Mai 68 assez marquant : un de ceux que l'on nommait les situationnistes, je parle de Guy Debord et de son ouvrage toujours marquant (et sans doute + que jamais avec la mondialisation et l'arrivée de nouveaux milliardaires russes, chinois ou indiens sur le marché), la Société du Spectacle.
 
dunca-ju
   
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dunca-ju  /  Barge de Radetzky


BEE à beau avoir un talent extraordinaire à nous décrire une situation de vie vide, coupée de toute émotion, je trouve ses sujets trop répétitifs même si ses livres sont très bons on n'a l'impression d'ouvrir à chaque la suite du précédent : toujours la même fureur, la même folie. Je pense qu'il pourrait utiliser ses talents dans d'autres buts, travailler autrement et retourner complètement la situation de ses romans.
 
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VivianW  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Je poursuis ma lancée sur Ellis (me tape tous ses bouquins en ce moment). J'ai moi aussi eu ma période de dédain complet. Et puis le temps a passé et, me rapprochant d'une certaine Ellis way of life, je comprends mieux l'intérêt de ses histoires dans la crudité des sentiments sous cellophane de ses personnages. Une vie aseptisée de fantasmes communs (sexe, drogue, argent) qui confondent ceux qui les vivent dans une détestation de soi, quand ils en ont conscience. En dezoomant un peu du milieu des nantis on transpose assez facilement sur la platitude mortifère de nos semblables, voire de nous mêmes.
 
   
    
                         
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 [Auteur] Bret Easton Ellis.

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