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 Débats sur l'édition à compte d'auteur

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Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Mardi a écrit:
[Je me permets de rappeler qu'à la base, LordEmilio n'a pas ouvert ce sujet tel quel, ni choisi son titre ; ce sujet a été divisé (par moi-même, et j'en ai choisi le titre ; si qui que ce soi estime qu'il est mal choisi surtout n'hésitez pas à en suggérer un plus pertinent (: ) à partir du topic sur les éditions de l'Onde. L'objectif premier de LordEmilio était donc de réagir au post de Boisée Noire Wink]

Au temps pour moi !
Il me manque des données…
J’efface tout et je recommence. Wink
 
LuigiR
   
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LuigiR  /  Bile au trésor


Une info intéressante sur l'édition à compte d'auteur et les éditions Sydney Laurent et ses satellites.
https://actualitte.com/article/116056/edition/livres-jetes-auteurs-leses-plainte-deposee-l-etrange-cas-sydney-laurent

Le forum JE y est même cité !

Intéressant !
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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Hahahahaha la fin. Les autres ME a compte d’auteur qui se ruent sur les écrivains lésés pour leur prendre leur argent. Magique.
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Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Oh ils citent JE : "Sur les réseaux sociaux et au sein des forums spécialisés, comme Jeunes Écrivain·e·s, les questions et témoignages se multiplient : « Pour moi peu importe le préjudice financier mais j'aurais aimé connaître les ventes recensées par l'éditeur. Or, toujours rien malgré des relances de plusieurs d'entre nous. »"

Comme quoi on ne jette pas les auteurs lésés par la fenêtre, comme le disait quelqu'un plus haut.


Jimilie Croquette a écrit:
Hahahahaha la fin. Les autres ME a compte d’auteur qui se ruent sur les écrivains lésés pour leur prendre leur argent. Magique.

Arf ! La fin est en effet trop magique : "Bientôt un an après la mise en liquidation de la société, les auteurs ont peu d'espoir de remettre la main sur des exemplaires ou leurs droits d'auteur. L'édition à compte d'auteur reste un secteur porteur, et les structures du groupe Nombre7, d'Edilivre à Publibook, ont d'ores et déjà envoyé des signaux aux écrivains lésés pour « publier » leurs livres, moyennant finances."

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ces maisons ne perdent pas le nord.
 
Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Jimilie Croquette a écrit:
Hahahahaha la fin. Les autres ME a compte d’auteur qui se ruent sur les écrivains lésés pour leur prendre leur argent. Magique.

LOL ça, c'est génial en effet :head:

Pour ma part, ayant lu le débat (et plusieurs autres fils sur le compte d'auteur...) je me contente de constater que, pour autant que j'en sache, l'écriture est le seul travail pour lequel les gens sont heureux, semble-t-il, de bosser gratos ou de payer pour bosser Shocked  

Et j'ajouterai que cela contribue à renforcer l'idée (déjà fort répandue) que "auteur" n'est pas un métier, mais un hobby pour retraités ou pour idéalistes qui ne sont pas intéressés au "préjudice financier", du coup on peut écrire et publier en pleine perte financière, ce qui compte est d'écrire, de s'exprimer et blabla. Bon, pardon, mais écrire un livre demande du travail, du temps, pour certains genres littéraires (par exemple les biographies historiques) il y a tout un travail à faire en amont, et tout cela mérite une remuneration.
Après, c'est juste mon avis mais il me fallait le dire.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Citation :
l'écriture est le seul travail pour lequel les gens sont heureux, semble-t-il, de bosser gratos ou de payer pour bosser
Malheureusement non, c'est le cas de beaucoup de "métiers passions" que des amateurs pratiquent en marge de leur gagne-pain, ce qui crée cet espèce de mic-mac entre "j'ai pas besoin d'en vivre et ça me fait plaisir de juste être diffusé·e" et "moi oui donc ça m'arrangerait que tu détruises pas le business en faisant le taff gratis". Ça marche avec tous les métiers artistiques. Combien de fois voyons nous "proposez une affiche et le gagnant sera exposé gratis". Dans quel autre secteur dit-on "construisez une maison gratis et le gagnant aura l'honneur de me voir habiter dedans"...
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Cosmos
   
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Cosmos  /  Autostoppeur galactique


Citation :
Et j'ajouterai que cela contribue à renforcer l'idée (déjà fort répandue) que "auteur" n'est pas un métier, mais un hobby pour retraités ou pour idéalistes qui ne sont pas intéressés au "préjudice financier", du coup on peut écrire et publier en pleine perte financière, ce qui compte est d'écrire, de s'exprimer et blabla. Bon, pardon, mais écrire un livre demande du travail, du temps, pour certains genres littéraires (par exemple les biographies historiques) il y a tout un travail à faire en amont, et tout cela mérite une remuneration.
Après, c'est juste mon avis mais il me fallait le dire.

Tout à fait d'accord avec toi Parisad ! et même pour des romans, en général sauf à parler de sa vie, y a des recherches à faire, sur des romans historiques, ou de SF pour je suppose connaître les bases scientifiques, ou pour parler d'une intrigue qui se passe dans une autre ville / pays, etc...
Ne serait-ce que ça, c'est du boulot, mais aussi l'écriture en elle même, avoir un style compréhensible, sans fautes, faire une histoire avec début milieu fin, c'est du boulot, cela ne vient pas comme ça...
 
Le Manticore
   
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Le Manticore  /  Barge de Radetzky


Jimilie Croquette a écrit:
Citation :
l'écriture est le seul travail pour lequel les gens sont heureux, semble-t-il, de bosser gratos ou de payer pour bosser
Malheureusement non, c'est le cas de beaucoup de "métiers passions" que des amateurs pratiquent en marge de leur gagne-pain, ce qui crée cet espèce de mic-mac entre "j'ai pas besoin d'en vivre et ça me fait plaisir de juste être diffusé·e" et "moi oui donc ça m'arrangerait que tu détruises pas le business en faisant le taff gratis". Ça marche avec tous les métiers artistiques. Combien de fois voyons nous "proposez une affiche et le gagnant sera exposé gratis". Dans quel autre secteur dit-on "construisez une maison gratis et le gagnant aura l'honneur de me voir habiter dedans"...

C'est clair, dans la musique notamment, c'est l'enfer.
"Bah tu joues avec ton groupe devant des gens, c'est bien déjà non?"
Ou comment être payé en "pub". :mrgreen:
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Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Jimilie Croquette a écrit:
Citation :
l'écriture est le seul travail pour lequel les gens sont heureux, semble-t-il, de bosser gratos ou de payer pour bosser
Malheureusement non, c'est le cas de beaucoup de "métiers passions" que des amateurs pratiquent en marge de leur gagne-pain, ce qui crée cet espèce de mic-mac entre "j'ai pas besoin d'en vivre et ça me fait plaisir de juste être diffusé·e" et "moi oui donc ça m'arrangerait que tu détruises pas le business en faisant le taff gratis". Ça marche avec tous les métiers artistiques. Combien de fois voyons nous "proposez une affiche et le gagnant sera exposé gratis". Dans quel autre secteur dit-on "construisez une maison gratis et le gagnant aura l'honneur de me voir habiter dedans"...

Oui, je comprends cela, mais je ne veux pas dire qu'il faut forcément vivre de l'écriture : moi aussi j'ai un autre emploi (et, dans mon domaine, celui de la recherche universitaire, on affectionne beaucoup le discours "mais oui, c'est gratos, mais bon, ça gonfle ton CV"), mais (sauf dans le cas des éditeurs académiques, qui financent leurs publications avec les fonds recherche des auteurs) j'ai toujours été payée pour mes livres, en plus des droits d'auteur. Evidemment que je ne pourrais pas vivre avec seulement cela, mais je pense qu'accepter de payer pour publier (ou accepter de ne pas être rémunéré) décrédibilise beaucoup le travail d'écriture et encourage à le voir comme un simple "passion", enlève beaucoup de dignité au status d'auteur et renforce l'idée que les éditeurs nous font une fleur en acceptant de nous éditer.
 
Docal
   
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Docal  /  Bile au trésor


Parisad a écrit:
je me contente de constater que, pour autant que j'en sache, l'écriture est le seul travail pour lequel les gens sont heureux, semble-t-il, de bosser gratos ou de payer pour bosser

Rigole en n'importe quelle activité associative.
Beaucoup de gens fournissent un travail sans contrepartie, parfois même en payant pour pratiquer. Entraîner le club de foot local, ça se fait souvent à perte aussi.

Comme hobby qui ne rapporte rien mais demande du savoir faire et des recherches en amont, l'écriture est au final une option assez peu onéreuse.
Je pratique la reconstitution historique en parallèle, c'est loin, très loin, d'être le même budget que l'écriture et demande aussi une pelletée de travail pour arriver à un rendu ne serait-ce que médiocre. Sur mon costume, pas terrible au demeurant, j'en ai pour plus de mille balles, plus les "accessoires/outils/armes" que je ne compte pas dedans. Le président de notre asso a bien du balancer dix fois ça dans le sien, toujours en pure perte.
Pareil pour le JDR, ça demande énormément de travail sans rien rapporter (bon ça coûte moins cher que la recons mais ça coûte quand même).

Le fait est que tout ce qui touche à la culture par et pour les masses s'articule principalement autour du bénévolat et attire un écosystème de marchands et autres parasites qui tente de se greffer là dessus.

Après, toutes ces choses, on peut en faire un métier mais ça restera toujours un hobby pour une part écrasante des pratiquants. Exactement comme pour le sport (et comme pour le sport, la volonté seule d'en faire un métier ne suffit pas).
 
Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Docal a écrit:
[Rigole en n'importe quelle activité associative.
Beaucoup de gens fournissent un travail sans contrepartie, parfois même en payant pour pratiquer

Mais le cas du bénévolat dans les associations est un peu différent : en effet, beaucoup d'associations se fondent sur le bénévolat, mais, dans la majorité des cas, c'est dans des domaines censés avoir une "utilité sociale" (assistance, soins santé, diffusion culturelle, etc.) ; idem pour le sport, niveau amateur c'est moins un métier qu'un hobby. Le travail d'écriture, notamment pour certains genres de livres, peut s'avérer très absorbant en termes de temps et de moyens financiers, je reste persuadée qu'accepter de le faire sans remunération enlève beaucoup de dignité à l'auteur.
 
Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Parisad a écrit:
Docal a écrit:
[Rigole en n'importe quelle activité associative.
Beaucoup de gens fournissent un travail sans contrepartie, parfois même en payant pour pratiquer

Mais le cas du bénévolat dans les associations est un peu différent : en effet, beaucoup d'associations se fondent sur le bénévolat, mais, dans la majorité des cas, c'est dans des domaines censés avoir une "utilité sociale" (assistance, soins santé, diffusion culturelle, etc.) ; idem pour le sport, niveau amateur c'est moins un métier qu'un hobby. Le travail d'écriture, notamment pour certains genres de livres, peut s'avérer très absorbant en termes de temps et de moyens financiers (pour ne pas parler de la relecture professionnelle du texte avant envoi), je reste persuadée qu'accepter de le faire sans remunération enlève beaucoup de dignité à l'auteur.
 
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Docal  /  Bile au trésor


A part le caractère solitaire de la chose, rien ne différencie la pratique de l'écriture d'une activité associative.

Si tu n'écris pas pour la "diffusion culturelle", tu écris pour toi (ce qui en fait un pur hobby). Autrement toute forme d'écriture se situe dans le cadre de la diffusion culturelle. Et oui, ça demande des recherches d'écrire, comme ça demande des recherches d'écrire une campagne de JDR, de faire tourner un club de jeux de société ou de participer à une chorale.

Pour ce qui est d'écrire en étant rémunéré, c'est possible, mais ça va surtout être de l'écriture de commande, pour un journal par exemple.

Écrivain, comme sportif, c'est un domaine où il y a infiniment plus d'amateurs que de professionnels malgré une pratique similaire et où la professionnalisation dépend d'une demande externe. Et si ce que tu fais n'est pas demandé, il n'y a pas vraiment de raison que tu sois rémunéré pour ça, de la même manière qu'apprendre à jouer au foot sur les mains demande un travail colossal et est super impressionnant mais n'ira pas plus loin que faire rigoler tes copains.
 
Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Docal a écrit:
si ce que tu fais n'est pas demandé, il n'y a pas vraiment de raison que tu sois rémunéré pour ça,

Mais justement, si un éditeur te propose de t'éditer, c'est qu'il te demande quelque chose, à savoir ton texte.
Le travail d'une ME est de sélectionner des textes qui puissent intéresser les lecteurs, pour en faire des livres et les vendre. C'est ça le cœur de la question à mon avis : même s'il ne s'agit pas d'une commande dans le sens propre du terme, si un éditeur accepte de publier le texte que tu lui as envoyé, il ne le publiera jamais en l'état : il te proposera un contrat d'édition où il te DEMANDE de lui remettre un texte avec une longueur donnée, dans un délai précis, etc. Il compte se faire de l'argent grâce à ses ventes, du coup ton travail est une source de gain pour lui, donc tu dois être rémunéré. L'auteur n'est pas un client de l'éditeur, il travaille pour lui. Sauf, évidemment, dans le cas des ME à compte d'auteur ou "participatives" (mot très à la mode pour dorer la pillule aux auteurs).
 
Chofienette
   
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Chofienette  /  Barge de Radetzky


En relisant les posts du forum, je réalise qu'il y a quelque chose de très ironique, c'est qu'on voit souvent passer des témoignages de personnes éditées à compte d'auteur dont l'"éditeur" a disparu sans laisser de traces, le plus souvent suite à une faillite, et qui se lamentent de ne pas avoir accès à leurs chiffres de vente (et les éventuels droits d'auteur associés).

Mais dans le même temps, le forum abrite de nombreux témoignages d'autres personnes également éditées à compte d'auteur et qui se plaignent de l'absence totale d'investissement de leur "éditeur" pour faire la promotion de leur ouvrage. Et au final ce qui ressort clairement, c'est qu'il n'y a PAS de vente des ouvrages publiés à compte d'auteur, hormis celles que l'auteur aura réalisées par ses propres moyen (et si on s'en tient au cercle familial ou amical ça ne va jamais très loin).

Du coup que l'on touche 10, 20 30 ou même 40% de droits d'auteur ça ne change rien, et si l'"éditeur" venait à s'évaporer, il serait complètement inutile de lui courir après pour obtenir des chiffres de vente qui sont de toute manière inexistant
http://www.super-chouette.net/
 
   
    
                         
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