Moi moi moi!

Je suis une inconditionnelle de Murakami! Mais "1Q84"...En fait, je me suis arrêtée après le premier tome; j'ai trouvé cela assez fade, assez lisse, un style peut-être un peu trop facile...En somme, j'ai trouvé cette oeuvre beaucoup moins puissante et poétique que les autres.

Aaaaah, voilà qui me réconcilie avec la perspicacité humaine !!

J'ai lu les 3 quand même, mais quelle déception vis-à-vis de délayage inutile !! Un tome aurait largement suffit !! L'histoire d'amour est mièvre, les little people fort décevants in fine, je ne comprends vraiment pas l'engouement pour ce livre, des fous ont même loué le tome 3 comme étant le meilleur du lot !!

Je ne sais pas si je lirai jamais un nouveau Murakami, et pourtant j'étais trèèèès fan !

Merci pour ta réaction

J'aime bien ce mec, malgré l'irrégularité qualitative de ses bouquins.
Les amants du Spoutnik, bof, par exemple. Anecdotique. En revanche, j'ai vraiment bien aimé la nouvelle Sommeil (même si la fin bof, également) et Autoportrait de l'auteur en coureur de fond.
Il y a une lenteur, une précision stylistique dans le côté "contemplatif" qui se dégage de ses meilleurs bouquins que j'aime beaucoup.

En ce moment, je lis La Course au mouton sauvage (qui est dans la Bibliothèque idéale de l'Imaginaire du Cafard Cosmique), et ça part bien.

J'avais commencé Murakami par 1Q84, et j'avais franchement détesté. Personnages improbables, pas de rythme, et un style qui ne me convenait pas.
J'ai révisé mon jugement sur l'auteur en lisant Kafka sur le rivage. On sent clairement qu'il a des choses à dire, la capacité à créer une ambiance, mais j'ai eu la sensation qu'il bâclait méchamment son texte malgré toutes les possibilités que je commençais à entrevoir dans son histoire. Il y a une foultitude d'éléments non expliqués et incompréhensibles, des dialogues aberrants, des disparités au niveau du style... Un livre dont je n'ai clairement compris ni le sens ni le but.
En conclusion : Murakami, c'est terminé pour moi. Ça me semble être du pseudo-intellectualisme rapide et bâclé.

J'aime bien Murakami. Je trouve que cet auteur a un style bien à lui, à la fois poétique et burlesque... Et les petits détails qui parsèment l'intrigue font tout le sel de ses romans, ou plutôt de l'unique roman que j'ai lu de lui pour le moment (mais je compte bien me rattraper), à savoir La course au mouton sauvage.
J'avais également commencé son recueil de nouvelles, Saules aveugles, femme endormie, mais je ne suis pas encore arrivée au bout.

Citation :

j'ai trouvé cela assez fade, assez lisse, un style peut-être un peu trop facile...En somme, j'ai trouvé cette oeuvre beaucoup moins puissante et poétique que les autres.

Idem. J'ai quand même lu les trois, dans l'attente d'un surprenant décollage qui n'est jamais venu. Murakami semble devenu un écrivain mainstream, et c'est dommage.

Jamais compris l'emballement pour Murakami qui me semble être un Nothomb un peu plus travailleur... Puis comme il vient du Japon, ça doit lui donner une aura supplémentaire.
J'ai lu une bonne centaine de pages de Kafka sur le rivage, soit disant chef d’œuvre de la littérature... mouais.... Le style est plat, fade, sans relief. Le fond n'est guère mieux, j'entends parler de poésie ? Bof, autant de poésie dans ce bouquin que sur l'emballage de mon paquet de Chocapic. Je me suis arrêté quand le jeune est invité dans le plumard d'une inconnue qui l'entraine dans son lit pour une séance de masturbation (crédible et logique). Puis le type se dit qu'elle pourrait être sa soeur (un fantasme qu'on retrouve souvent dans les mangas de bas étage pour adolescents)
Du coup, je m'interroge, qu'est-ce que vous trouvez de si formidable dans ce bouquin ?

j'aime beaucoup Kafka sur le rivage qui dans mon souvenir n'a rien de fade bien que l'écriture soit effectivement "à plat" (oui ça peu être même un compliment) mais ça fait trop longtemps que je l'ai lu pour répondre de façon plus pousser...

Par contre, j'ai lus "la fin des temps" il y a peu et j'ai adorer... l'ambience, l'idée, les deux histoires enchevetrer, on devienne avant la fin ce qui va se passer mais ça n'enlève pas le coté décaler qui me plais beaucoup. Les personnages sont chiader, complexes, l'histoire étrange ce déroule... On ne comprend pas tout mais on aime à tenté d'y voir clair...

Personnellement je me laisse porter sans y pensé... mais je ne lierai pas 1Q94 parce qu'on m'a à trop parler comme étant un sous-roman (une dilution comparer à ces autres texte).

On m'avait aussi dit beaucoup de bien de cet auteur, je me suis donc lancée dans Le passage de la nuit il y a quelque temps. J'ai un peu déçue parce que durant tout le roman j'ai été convaincue que ce qui nous était raconté, des événements assez banals ou au contraire tout à fait étranges, préparait une fin ou tout s'éclaircirait, aurait un sens. Finalement, en refermant le livre je suis restée sur ma faim et je me suis demandée quel était le but de cet auteur en écrivant le livre. La lecture n'était pas désagréable malgré le style très simple qui finalement contribue à installer une certaine ambiance, mais de toute évidence quelque chose a dû m'échapper parce que je n'ai pas compris l'intérêt de l'histoire.
Je pense essayer de lire un autre de ses livres dans quelque temps parce que j'ai senti qu'il y avait quelque chose dans son style, et que s'il m'a laissée perplexe avec celui-ci, peut-être que d'autres me plairont davantage.

Les plus grands romans de Murakami sont ceux de la " 1ere periode "... ses romans "realistes" en quelque sorte ..."La ballade de l' impossible" , "Danse, danse, danse" , "Les amants du spoutnik" et surtout ... pour moi... son chef d' oeuvre " Au sud de la frontière , à l' ouest du soleil ".

Ces livres sont de grands romans impregnés de cette mélancolie et de cet humour décalé si chers à l' auteur ... on est là dans "la cour des grands" , c' est indeniable ...

Pour le reste , je trouve que depuis "chroniques de l' oiseau à ressorts" , l' auteur se perd un peu en vouloir en faire trop . C' est un peu le grand bazar ... je veux dire , un peu de philo, un peu de zen , un peu de surrealisme ... et tout celà donne un cocktail franchement indigeste ; et surtout ( ! ) on ne vois plus guère où l' auteur veut en venir .
Je n' ai pas lu sa derniere trilogie ... la facilité de ses derniers ecrits ( ex: le passage de la nuit ) m' ont un peu refroidi ... dur de dire celà quand on été un fan inconditionnel !

Mais c' est un avis personnel , à vous de juger ...

Bonjour, je viens de me taper les 4 pages de commentaires et je n'ai pas lu une seule ligne sur son oeuvre 'Autoportrait de l'auteur en coureur de fond". Il n'y a que moi qui l'a lu ou quoi ? Franchement je vous le conseille fortement, je l'ai dévoré en quelques heures seulement, une réflexion profonde sur la relation qu'il a entre sa première passion, la course à pied, qui l'a amené à devenir un écrivain renommé.

kefka sur le rivage est sur ma longue liste de livres à lire, mais vu les commentaires que je viens de lire ......

Si, moi je l'ai lu.

Mais je ne le présenterais pas comme ça, sans vouloir te contredire vilainement, hein...

Sa première passion j'aurais plutôt pensé Jazz. La course une astreinte à laquelle il s'est obligée pour se débarrasser de divers excès.

J'en ai retenu l'image d'un homme qui veut tout maitriser, on ressent toujours cette astreinte, et cette volonté, autant chez le sportif que l'auteur avec des parallèles intéressants entre les deux et une perspective de dépassement de soi.

Des choses que j'ai bien aimées, cette idée de tisser un parallèle entre deux disciplines tout à fait différentes avec une certaine pertinence qui n'est pas si évidente à première vue. Différentes réflexions sur l'écriture ( j'avais essayé de piquer des trucs pour me discipliner, raté!) ...Intéressant mais pas renversant non plus.

J'ai plus aimé l'idée et la réflexion que l'écriture proprement dit.

Héliotrope a écrit:

Je continue de me jeter sur le dernier Murakami ; je comprends mal ce que l'on peut reprocher à 1Q84 que je considère comme une synthèse (réussie) de tous les romans précédents. J'ai un peu peur qu'il soit victime de cette tendance navrante à dénigrer tout succès un peu trop éclatant ... C'est tellement chic de préférer d'obscurs abscons, et tellement vulgaire de devenir "main stream" ; alors populaire, n'en parlons même pas.

Personnellement, j'ai commencé à lire 1Q84 sans avoir aucun mauvais a priori sur Murakami — sans avoir rien lu d'autre de lui — et je n'ai jamais réussi à le terminer... Le style ne me convient pas du tout, j'ai trouvé ça mal écrit (mal traduit ?), trop "facile" et simpliste. Et c'est long ! Bref, j'ai subi la lecture, jusqu'à ce que je me décide que l'histoire ne m'intéressait pas assez pour que je continue.

On peut aussi ne pas aimer de façon sincère, ça existe !