Les ateliers sont gratuits, mais là ils sont en pause jusqu'à probablement septembre. Je peux te donner le lien si ça t'intéresse.
Quand je dis qu'une page suffit pour juger le récit entier, je rapporte les paroles de plusieurs écrivains et éditeurs avec qui j'ai discuté. C'est ce qu'ils appellent l'écrémage. S'il y a incohérence narrative, tu peux le voir dès les deux premiers paragraphes et en général, ils ne lisent pas après la première page.
Quand je parle de cohérence narrative, je parle de la cohérence entre le choix du point de vue du narrateur, les temps de narration et le thème, non de l'intrigue ou du scénario. Exemple : dans La promesse de l'aube, Romain Gary fait un retour sur sa vie (donc 2 temporalité avec le Je au présent qui écrit sur le Je au passé qui se souvient), tout en étant dans l'immersion, la réflexivité. Et il lie le tout grâce à son thème qu'il tient jusqu'au bout : son amour pour sa mère. Si le Je par exemple, n'est pas un vrai choix narratif (et qu'il peut être remplacé facilement par le Il car il n'apporte pas d'immersion du narrateur), ça se voit tout de suite et pas besoin de lire tout le bouquin pour voir que ça cloche.