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 Jusqu' où peut-on pousser les scènes violentes/choquantes

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Jusqu'où peut-on aller avec les scènes violentes/explicites
Il n'y a pas de limite tant que cela renforce l'intrigue ou une thématique
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ça dépend, tant que c'est pas trop violent/choquant ça ne me gêne pas
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Peu importe la raison, nul ne devrait écrire ce genre de chose
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Sarashina
   
    Féminin
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Sarashina  /  Hé ! Makarénine


Citation :
Parce que l'histoire est tout sauf homogène. Tout comme la géographie. Pour prendre un exemple que je connais bien : la guerre de cent ans c'est des pillages et des conflits sanglants sur une longue période et... certains bleds en ont juste entendu parler de loin sans être concerné. (pareil pour les épidémies d'ailleurs, certaines localités n'ont jamais connu la peste qui a dévasté une ville deux vallées plus loin) Il faut éviter de calquer les dynamiques de guerres totales du 19e et 20e siècle sur l'ensemble de l'histoire.
Mais si on observe les nomades guerriers d'Asie centrale, que ce soit les Huns ou les Mongols, ils détruisaient tout sur leur passage sur de vaste zones. Et Timur a fait pareil un peu plus tard.

Citation :
Même les militaires, de tout temps, ont surtout été payés à marcher et creuser des trous. La violence, même pour les gens qui en font leur métier, représente une part infime de la vie. Et jusqu'à très récemment, on mourait dans les armées plus de maladie que d'autre chose.
Beaucoup d'hommes, dans les armées  médiévales, étaient avant tout des mercenaires. Par exemple dans les cités qui se partageaient le territoire de l'Italie actuelle ou encore les armées musulmanes d'Al Andalus. Leur récompense étaient le droit de piller les vaincus, et ils ne s'en privaient pas. C'était donc plus que marcher et creuser des trous.
 
Docal
   
    Autre / Ne pas divulguer
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Docal  /  Roland curieux


"Mais si on observe les nomades guerriers d'Asie centrale, que ce soit les Huns ou les Mongols, ils détruisaient tout sur leur passage sur de vaste zones."
Déjà, c'est beaucoup simplifier la chose. Leur expansion a été aussi militaire que politique et doit une grande part de son succès à des propositions de vassalisation quasi systématiques. Pas qu'il n'y ait pas eu de destruction, mais ce n'était pas, et de loin, le résultat préféré des conquérants (quand on s'octroie un bout de terre, c'est de préférence avec des gens pour la travailler et des infrastructures, physiques et politiques, en place plutôt qu'à refaire). Les pillages et autres massacres ayant lieu quand les autres méthodes ne marchaient pas. Et les différentes vagues d'invasions sont espacées de plusieurs siècles, pas juste "un peu plus tard" c'est des générations entières qui n'auront pas connus ces invasions.

"Beaucoup d'hommes, dans les armées médiévales, étaient avant tout des mercenaires. Par exemple dans les cités qui se partageaient le territoire de l'Italie actuelle ou encore les armées musulmanes d'Al Andalus. Leur récompense étaient le droit de piller les vaincus, et ils ne s'en privaient pas."
Et si ça reste un évènement traumatique pour les populations quand ça arrive... c'est un phénomène rare. Même une ville célèbre pour le nombre de pillages qu'elle a subi, Rome (9 sacs en 2000 ans), a connu des périodes de 400 ou même 800 ans entre deux desdits pillages.
Ce sont des évènements de quelques jours séparés par des siècles d'histoire. Aussi marquant qu'ils fussent, ils ne constituent pas une constante de l'expérience humaine. De la même manière qu'un tsunami ou un séisme n'en font pas partie.

On peut s'amuser à faire ça avec d'autre villes pour en trouver qui n'ont jamais été pillées comme Toulouse (qui a d'ailleurs connu des demi-millénaires de paix tout court), ou alors une à deux fois en deux mille ans d'histoire comme Paris. Avec des siècles entiers où les populations de ces villes n'ont pas connu la guerre.

Les représentations de l'histoire, et plus particulièrement du moyen âge (du monde réel ou d'un qui se veuille réaliste), où la guerre est une constante immuable et présente en permanence tiennent de la parodie quand on les compares aux évènements historiques. Tout comme le serait une représentation qui verrait des raz de marée arriver tous les trois mois et jusqu'au milieu des terres. Les conflits sont localisés dans le temps et l'espace et s'il y en a plus ou moins un toujours en cours sur terre quelque part, ce n'est pas pour cela que toutes les populations les vivent en permanence, tout comme les catastrophes naturelles.

C'est aussi une vision qui tend à séparer la guerre de ses causes. Vouloir en faire une constante naturelle humaine est oublier, par négligence ou a dessein, la nature politique de la guerre. Ce n'est pas un évènement qui arrive seul, c'est, comme le disait Clausewitz, "la simple continuation de la politique par d'autres moyens", nottament quand les moyens habituels ont échoués.

 
Sarashina
   
    Féminin
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Sarashina  /  Hé ! Makarénine


Citation :
Déjà, c'est beaucoup simplifier la chose. Leur expansion a été aussi militaire que politique et doit une grande part de son succès à des propositions de vassalisation quasi systématiques. Pas qu'il n'y ait pas eu de destruction, mais ce n'était pas, et de loin, le résultat préféré des conquérants (quand on s'octroie un bout de terre, c'est de préférence avec des gens pour la travailler et des infrastructures, physiques et politiques, en place plutôt qu'à refaire). Les pillages et autres massacres ayant lieu quand les autres méthodes ne marchaient pas. Et les différentes vagues d'invasions sont espacées de plusieurs siècles, pas juste "un peu plus tard" c'est des générations entières qui n'auront pas connus ces invasions.
Eh bien non justement. J'ai fais pas mal de lectures sur le sujet, et je sais qu'ils détruisaient et passaient souvent à autre chose. Les nomades avaient l'avantage de pouvoir se déplacer vite et les archers à cheval étaient parfaitement adaptés au harcèlement des armées plus classiques, mais ils n'avaient pas d'appareil administratif solide, ni même de population nomade suffisante pour occuper les territoires qu'ils ravageaient.  Pendant longtemps, ça ne s'est donc pas traduit par un réel contrôle des territoires. Cela a certes changé plus tard, quand ils se sont sédentarisés (en s'assimilant culturellement, souvent), mais ce faisant, ils se sont affaiblis et les terres "conquises" se sont morcelées rapidement, preuve qu'il n'y avait pas de vrai contrôle auparavant, chacun a pris un bout, formant les Khanats de l'empire Mongol par exemple.
 
   
    
                         
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