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 Huitième concours : les poèmes

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SuperAlice
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1638
   Âge  :  39
   Localisation  :  Toulouse
   Date d'inscription  :  24/09/2017
    
                         
SuperAlice  /  Adjointe sérénissime à la modération reconnaissante


Bonjour, bonsoir,


Cette session sera cosy, cocoon, un entre-nous, intime.

Bienvenue sur le thème du refuge !

Très peu de textes reçus mais toujours une occasion d'écrire pour certains.




Laissons-nous jusqu'au 31 mars, la fin du mois, pour envoyer nos votes et pour faire nos commentaires.
Après si vraiment je reçois tous les votes avant, on pourrait lancer la neuvième session avant et du coup avoir plus de temps pour écrire... Pas vraiment nécessaire, mais enfin pourquoi pas ? Non ?





Les voici, les voilà ; place aux poèmes.








1.




dénonçant l'humain
ils offrent un refuge
aux persécuteurs de rêves





2.



A son corps défendant

Sur tous les claviers à ma portée, j’entame
Comme autant de fugues désespérées, mon âme,
Claudiquant et nu, préservant le secret
Que l’averse cruelle éliminerait d’un trait,
T’écrivant à la craie : je t’aime, et ton oreille
Offre le seul repos qui encor m’émerveille,
T’écrivant au fusain : je t’aime, et dans ton sein
S’entend le seul accord qui ne sera pas vain.

Mais sous l’auvent, terré, dans l’alcôve, embusqué,
A l’abri des feux de ma clandestinité
Je signe à contrecœur l’aveu qui me désarme :
La pluie n'y est pour rien, c'est chaque fois mes larmes
Qui encrent et portent mes jambes se sauvant
Vers l’alcôve, terré, embusqué sous l’auvent,  
Elles me rappellent que je suis bien ici
Bien ici, mon âme,
Bel et bien ici.





3.



Là où je vais, parfois

Il est, parait-il, des lieux qui réconfortent
Des abris de fortune et d’autres forteresses
Où l’on se réfugie dès que le danger rode
Quand la peur nous accable, nous lie, nous stresse.

Là, préservés des affres de la vie
Notre corps au repos, notre âme en rémission
Aussi loin que possible des fureurs et du bruit
Qui fondent les barreaux de notre aliénation.

Je connais un refuge au plus profond de moi
Un petit creux secret que parfois je rallie
Qui n’a nulle muraille, ni fenêtre, ni toit
Mais rassure mon être et que tant je chérie.

Il me suffit de peu pour aller l’y rejoindre
Méditer, respirer, pensées à la dérive
En expansion, serein, je n’ai plus rien à craindre
Faire un pas de côté, me ressourcer, revivre.





4.



Refuge

Après quelques jours en forêt
Loin des hommes et de leur bruit
Où le chant des oiseaux
Et celui du vent me réveillaient
Et où le soir venu, près d’un feu
Je me posais, calme et en paix

Je pensais avoir trouvé mon refuge

Mais ces moments sont fugaces
Et les hommes arrivent de partout
Les oiseaux sont aussi éphémères
Que leur vol dans un ciel bleu
Le feu s’éteint et il ne reste
Plus rien que le froid qui m’entoure

Je pensais avoir perdu mon refuge

Je me suis réveillé à ses côtés
Et j’ai vu ses yeux me sourire
Mon cœur, jadis si fermé
Maintenant danse, joue et sautille
Je l’étreints dans mes bras
Et lui dit je t’aime sans dire un mot

Je sais enfin où est mon refuge





5.



Refuge

Sur ton cœur où j'ai posé ces armes
Je pose à mon tour mon torse serein.


Nous aurons ainsi si tu y tiens :
Le temps de verser quelques larmes ;
De se croquer la bouche d'un rire plein ;
Et de noyer nos corps
Dans un temps certain ;
Encore,
D'offrir aux maux qui nous mangent à la main,
Les traits de désirs inconnus,
Souvenus et
Tenant dans l'espace d'un matin.
 

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