Trois participants sur dix et demi qui commentent leurs pairs, c’est assez décevant.

J’attendrais plus ou j’aimerais savoir qui pour ne pas les commenter à l’avenir, la réciprocité étant ma principale motivation.

Je prendrai le temps de faire ça bien et pas rusher des comms histoire de dire que j'en ai fait  
J'aurais ptet un moment entre deux exam 
Mais j'vous oublie pas ~

Je commenterai lundi soir ou mardi, week-end chargé.

Allô tous !
Pour ma part je n’ai pas commencé à commenter les textes sur le forum. Je suis trop nouvelle et trop néophite pour commencer à commenter les autres ! Je n’oserais pas !

Le vent a raison, la réciprocité (et donc une forme d'égalité) reste le socle de ces jeux.
GF: nous sommes tous habilités à commenter.

bonjour
Félicitation chèr.e gagnant.e
voici mes commentaires:

1:

2:

3:

4:

5:

6:

7:

8:

9:

10:

Oh je viens de comprendre le commentaire du vent l'emportera !

Pour les dix et demi, je ne vois pas qui serait la demi personne. Mais du coup, je comprends qui s'agit du poème 9, sûrement hein?

Ce poème est une collaboration que j'ai faite avec un autre membre du forum qui peut être voudra garder son anonymat...
J'ai été presque forcée ! Mais vous savez comment c'est quand vous êtes lancé... Vous écrivez. Puis l'autre membre l'a retouché à sa sauce et m'a demandé s'il pouvait le proposer pour le concours. Et j'ai dit oui.
Je ne l'ai pas classé et pas commenté.
Pourtant, j'ai l'impression qu'il ne m'appartient pas vraiment... Mais vu que j'ai participé.

Pour ceux qui étaient présents sur la chat box quand le membre et moi avons convenu l'affaire, il n'y avait pas de secret.

SuperAlice, loin de moi l'idée d'appeler demi un poème en lice !

Je visais le poème de pehache qui ne participe pas mais participe quand même.

On ne va pas en faire tout un foin... Moi-même m'étant précipité, mes commentaires ne sont pas non plus de la meilleure qualité. J'ai juste essayé de me conformer à l'esprit du concours dans les temps donnés et je me réjouis en tout cas que d'autres retours d'autres participants arrivent.

P-S : piroir est une faute de frappe en écrivant "miroir" qui m'a plu compte tenu du thème de titubeurs.

Ahhh ohr....

Allez on est là pour jouer !

Après que les commentaires arrivent après pour certains ça peut être cool comme ça on peut parler plus longtemps des poèmes !
Ça ce serait le point positif !

Mes commentaires ne sont pas méga longs mais je trouve que je me suis un peu faite violence ce coup-ci ! J'ai écrit de vraies phrases complètes.
:proud:

Non, non, 10.
De ma part, ce n'était qu'un hommage (que j'efface s'il indispose qui que ce soit, bien sûr).

Allô tous !

Que dire, je ne suis pas très versée en analyse de poésie. Quoique j'en lise beaucoup ici.
Alors soyez indulgents.

1. Une poésie actuelle, je dirais, habile, avec des trésors cachés qui me parlent...

Lovecraft et Jean Ray sont deux anges noirs


2. Je dirais un plaidoyer pour se foutre un peu de la chose et écrit avec la même attitude pour bien marquer l'absurdité où nous mène l'alcool.

Où est l'ivresse ?
Toujours les mêmes verres, dressées sur le nez,


3. Oui, une idée bien écrite qui nous passe parfois par la tête après la bouteille...

Envol
Attablé chez moi en compagnie


4. Quand les conflits s'invitent dans la bouteille, le vin est amer et fou !

Le temps ne fait (vraiment) rien à l'affaire


5. Oui, un fou lucide que l'ivresse éthylique n'atteint plus autant que la folle ivresse humaine. Très bien écrit.

L’ivresse d’un retour de mission humanitaire



6. Ivresse palliative faussement curative, et attendre que la misère du monde se taise...

Dehors
Insatiable soif, besoin constant d'évasion,


7. Oui, l'ivresse souvent comme porte de sortie, comme porte d'abandon... tout abandonner...bien décrit.

Ivresse
Je sens les muscles de mes doigts se raidir,


8. ...

il est des nuits comme ça


9. Ecce, ecce homo, comme la misérable prière. Nuit d'ivresse qui recule loin dans le temps... Bel exercice d'écriture à deux mains.

Livre Ecce
Soirée d’ivresse au large de mon canapé


10. Comme un appel que dont seul l'auteur a la clé.

Ivresse
Seigneur au cœur de l’ivresse

Voilà mon ressenti sur vos écrits, c'est le mieux que je peux faire en terme de critique pour le moment.

yo ! mes coms en retard. j'ai écrit le poème 9 avec alice, c'était super sympa, elle est trop forte. l'idée était simplement de faire des holorimes, des vers qui sonnent identiques avec des mots différents.

1. pas dégeu. un peu trop sentencieux, comme si l'auteur avait conscience de (se) plaire. mais plutôt bon.

2. très narratif, c'est sympa de lire des poèmes comme ça, peut-être un peu trop narratif ? au final, ça ne fait ni description poétique, ni petite histoire chouette. il faudrait une plus-value, si je puis dire, une valeur ajoutée, à ce poème, pour qu'il me plaise vraiment. tu as fait un effort particulier sur les sonorités ; je pense qu'il y faudrait ajouter une notion de rythme pour que celles-ci soient efficaces, comme lorsqu'on raconte une blague, il faut apprendre à raconter le poème et comprendre ce que l'on veut délivrer.

3. cool, les images de l'ivresse. je n'ai pas trop été convaincu par la répétition de la structure des strophes, plutôt qu'un envol et qu'une fuite ivre, j'ai trouvé que ça alourdissait beaucoup le poème, ces ponctuations finales d'un seul mot. la ponctuation en général aussi d'ailleurs, trop de points à mon avis, cela donne un effet "d'étapes" dans un récit qui se voudrait au contraire flou, absurde, mélangé, incertain. il y a de belles images, la moquette torrent, les murs frémissants, la rampe qui ondule, mais trop rares, il aurait fallu aller plus loin dans ce surréalisme là pour donner un effet convaincant d'ivresse ; tu n'as osé le faire que pour des descriptions visuelles, pourquoi pas pour les actions du personnage ou ses pensées, qui sont la plupart du temps premier degré ?

4. quand on est con, on est con, moui, le titre en tout cas a le mérite d'éclairer le ton de chanson, malheureusement, et bien évidemment, ce n'est pas à la hauteur, il n'y a aucune critique derrière tout cela et cela semble un peu gratuit. la fin semble également plutôt abrupte, sans vraiment de chute ou de trait d'esprit. je pense ici qu'il faudrait être plus "joueur" avec le fond, s'amuser à raconter, en quelque sorte, plutôt que de s'amuser à faire rimer.

5. la comparaison est surprenante, pourquoi pas ! je trouve que l'adresse au "tu" n'accomplit rien du tout dans ce poème, cela semble fait dans un espoir de mettre un contact d'empathie pour qu'on puisse être convaincu de la comparaison, mais en fait tu n'en a pas besoin pour cela, c'est à ton poème et tes images d'être convaincants. c'est ce que je vais reprocher à ce poème, où j'ai eu l'impression qu'on me prenait par la main et qu'on ne me faisait pas confiance en tant que lecteur pour saisir les choses. c'est un peu dommage.

6. une élégie baudelairienne avec acrostiche. je n'ai pas trop aimé. je trouve que c'est too much, que certains vers et certaines images ne sont là que pour combler un décor, il y a une coquetterie qui m'irrite dès les premiers vers. cela m'est très frustrant à lire car pour autant, je trouve que la deuxième strophe est très belle, même si oraison de mon oubli c'est non, et malgré le troisième vers, un peu inutile, qui rend le dernier maladroit, parce que tu passes d'une syntaxe à l'autre, mais c'est en partie à cause de l'acrostiche donc c'est quand même réussi. le choix de l'emphase comme syntaxe principale rend le poème assez indigeste, c'est souvent le cas lors des acrostiches puisque parfois il n'y a pas le choix, mais bon je trouve quand même qu'il y avait le choix ici, surtout qu'aucun vers n'est correctement métré donc moins de contrainte. je trouve que ton talent est retenu par celles-ci, et par le tout petit univers baudelairien qui fait que, même si tu m'apprends 4 nouveaux mots par poème, j'ai toujours l'impression de lire la même chose.

7. d'accord, une prose qui décrit les effets physiques. certaines images ne m'ont pas trop convaincu, les rayons des dents notamment. je n'ai pas trop aimé l'aspect un peu didactique de la narration, aussitôt, un autre, ce n'est plus, bientôt, après. cela enlève un peu à se plonger dedans, alors même que les descriptions sont plutôt à la hauteur d'un ordre mythologique, je veux dire d'un récit de genèse. ça j'ai bien aimé.

8. je crois que je saisis la sensation du poème, mais un peu par "triche", où j'ai plus l'impression d'avoir de la sympathie pour ce qu'il tente de dire, plutôt que ce qu'il parvient à dire, car effectivement, je trouve qu'il y a une sorte d'échec, la fin est maladroite, on sent tout à fait qu'il manque une justesse, cela est souvent normal dans la poésie, parfois les erreurs touchent encore plus que ce qui est juste, malheureusement ici il manque encore tout à fait quelque chose pour que l'erreur soit belle, un certain manque de consistance. je lirais en tout cas d'autres poèmes avec plaisir.

10. je trouve ce poème excellent, des fulgurances qui semblent sortir d'un autre monde. j'aime beaucoup le rendu médiéval de ton champ lexical, il surgit de ton poème des places publiques pavées et des visages tirés par la maladie des siècles, mûrs et concentrés, comme le vin. et en même temps, la voix qui dépose tout cela a quelque chose d'intemporel, comme par autorité du soi. bravo

Dites, je trouve quand même un peu zarbi, voire, comme vous dites, malaisant, de ne pas savoir QUI a gagné...