Armando Diaz, mais tout le monde m'appelle Diaz. L'idée qu'on m'appelle par mon prénom... bref. On est censé se présenter, mais si j'en dis trop sur moi...
Pas d'études, j'ai lâché le lycée à 16 ans, même si je me débrouillais toujours en cours, et que j'ai appris sur le tas. Je me débrouille bien en langues étrangères, anglais/espagnol.
Je ne suis pas très films/séries/livres. Les mangas de baston en revanche, DBZ, Naruto, Baki.
Je débarque dans cette ville de mes ancêtres pour me faire oublier. Si ma mère savait que je suis retourné "au bled", ce qu'elle dirait... Mais ça fait longtemps qu'elle ne veut plus me voir, ou recevoir l'argent que je lui envoyais. Je ne voulais pas de ces euros, sachant de quelle manière je les gagnais. Et voilà que j'en dis beaucoup trop, une nouvelle fois. Je laisse toujours trop parler mes émotions...
J'ai passé toute ma vie en France, même si je bougeais de temps en temps, pour ma carrière sportive. Ah oui, autant le préciser, ce ne sera pas un exploit de trouver quelques vidéos de mes combats, j'étais professionnel de MMA, arts martiaux mixtes. J'ai combattu au PFL et au KSW. Mais alors que j'avais une chance pour la ceinture, et ensuite peut-être passer à l'UFC (c'est beau de rêver non ?), mon adversaire ne s'est jamais relevé de ce que je lui ai mis. Et depuis... J'ai perdu la flamme, ce qui faisait ma force dans l'octogone. Je suis retombé à l'Arès, mais je me laissais cogner par mes adversaires. Ensuite, j'ai accepté les mains tendues des mauvaises personnes. Ma carrière est derrière moi, j'ai fini par rendre des petits services des narcos implantés en France.
Mes passions, ce que j'aime : la castagne, le respect et la discipline. Bien faire mon travail, rouler dans la ville la nuit, être présent pour les personnes qui... merde, pardon. Le sport en général, casanier. Je parviens à me débrouiller sur par mal de domaines, mais je ne suis un expert nulle part.
Ce que j'aime moins : qu'on se mêle de mon passé, le manque de respect, les gens qui parlent sans savoir. Les gens qui s'en prennent aux plus faibles.
J'ai laissé mes émotions et la rage bouillonante en moi prendre le dessus. La fuite était ma seule option, et je n'avais nulle part où aller. À part de quoi payer mes frais de vie pour encore plusieurs mois sans éveiller les soupçons, je n'ai plus rien, et je n'attends plus rien dans la vie. Premier mois écoulé dans cet immeuble, et je ne sais toujours pas ce que vivre ici va m'apporter. Rien de bon, probablement...