Bonjour ou bonsoir à vous !Je ne sais pas trop pourquoi j’écris ici, j’avais écris un long message un peu poétique et forcément bien mélancolique sinon c’est pas drôle, mais il s’est supprimé.
Alors je vais aller droit au but : je n’écris pas par passion.
Je n’écris pas par désir ou pour me divertir.
Je n’écris pas car je suis pleine d’imagination d’idées de rêves et d’idéaux.
Non je n’écris pas le beau.
J’écris le vrai. Mon vrai. Je n’écris pas par passion. Non. Non.
Non, j’écris par.. par obligation ?
Je suis obligée, obligée de poser les bons mots sur les mauvaises choses, obligée de sortir ce qui entre, car tout ça, tout ça et bien.. c’est à vomir c’est vrai. Je suis obligée de dire dans la fluidité et la douceur d’un poème le lourd et l’oppressant de sa prose.
Je suis obligée de me nourrir de mes propres images et de les relire encore pour réussir à enfin pleurer car je ne saurais sans ça comment ressentir le vrai.
C’est là que je sais.
Mes larmes qui coulent sur ma joue à la relecture.
C’est là que je sais.
J’ai fissuré le mur.
Ce mur qui s’est installé là pour m’éviter d’avoir trop mal, et qui me fait oublier, nier, renier. Ce mur qui me fait croire que rien n’est fait.
Moi je le veux, le concret le vivant et puis son satané mourant. Je veux voir l’obscurité dans le présent. Je ne veux plus oublier le passé quand bien même il m’eut blessée. Et à tant chercher à me rappeler, à déchiffrer, et bien à tant chercher à essayer de me souvenir ou d’éprouver, j’échoue sans cesse à découvrir et avancer.
C’est drôle comme la vie est finalement faite : plus tu veux moins tu as.
Plus je me veux, plus je me perds.
Échec et ma..is non.
Car heureusement ils sont là.
Car heureusement ils sont tous là.
Tous.
Tous mes écrits.
Depuis mes plus jeunes années.
Ils sont tous là pour me rappeler.
Pour me rappeler que j’ai été.
Alors voilà pourquoi j’écris :
J’écris pour me rappeler que je suis.
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