Nombre de messages : 2185 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Lun 26 Juin 2023 - 15:32 | |
| Oui, c'est vrai que entre l'écriture du roman, les corrections, les beta-lectures, les soumissions et la publication, il se passe facile 2/3 ans donc la mode peut changer d'ici là. Bon comme on dit, si on y croit, les éditeurs y croiront aussi. Ca ne sert à rien de se lancer dans un roman si on y croit pas. Puis comme tu dis Page, c'est une souffrance. Après, je peux toujours retravailler ma fantasy qui est déjà écrite mais bon, j'y crois pas vraiment. Même si la fantasy marche beaucoup mieux que la SF, je sais pas si ça suffit à me convaincre |
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Nombre de messages : 1232 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Lun 26 Juin 2023 - 15:35 | |
| - Page de Bâtons a écrit:
Toutefois, pour nuancer ma nuance (lol), le problème des genres c’est que, comme Elopez et les autres disent, c’est cyclique : on peut très bien se lancer aujourd’hui dans la rédaction d’une Romantasy fantasy maritime ennemies-to-lovers (je coche les cases du moment )… et au moment de l’envoyer en soumission, la mode est passée, et plus personne n’en veut, ou bien le marché est saturé et ça vend moins. Donc on se fait chier à suivre les tendances… et on rate le coche de la suivante. Car entre le temps de l’écriture et celui de la publication… les tropes et les modes évoluent.
Deuxième nuance : si tu arrives à attirer l’attention (que ce soit parce que tu as vraiment un roman incroyable qui provoque un coup de cœur de l’espace à un éditeur, ou alors que tu es très populaire sur les réseaux sociaux, ou que sais-je encore), tu pourras publier dans un « dead genre ». J’ai envie de dire : Margot Dessenne. Donc ça peut être une stratégie de trouver un moyen annexe de convaincre un éditeur de publier son roman dans un genre qui vend moins.
Pour moi, il faut trouver plutôt un équilibre entre ce que l’on veut écrire (qui nous intéresse, qu’on maitrise, qui nous plait), les réalités du marchés (oui le steampunk vend peu et ce de manière constante ; oui la romance vend bien et ce de manière constante), sans tomber dans le piège d’un cahier des charges qui peut se révéler rapidement dépassé. Bref, ne pas être aveugle et naïf, et choisir en connaissance de cause ; mais en soi, tout peut théoriquement fonctionner (et tout peut théoriquement échouer). C'est très vrai ça aussi. Un roman ça met plusieurs mois à s'écrire, et plusieurs autres à se publier : les modes déjà en place ont largement le temps de changer d'une année sur l'autre. Je connais des auteurs et autrices qui sont absolument monstrueux en matière de connaissance du marché, ils savent quel type de livre va se vendre, auprès de qui, parce qu'ils dévorent tous les rayons. Eux, en général, parviennent à publier sans peine, et dans des délais qui leurs permettent de rester cohérents avec ces modes. Mais ils ne sont pas représentatifs de l'auteur lambda, surtout en début de carrière. |
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Nombre de messages : 1519 Âge : 31 Date d'inscription : 25/01/2021 | Page de Bâtons / Roland curieux Lun 26 Juin 2023 - 15:39 | |
| @hodobema: Oui voilà. Si ta fantasy te plaisait aussi, et quasiment autant que ta dystopie, je te dirais effectivement que c'est plus stratégique de partir dessus. Car tu peux aussi avoir l'option de publier dans un genre qui fonctionne bien pour te faire un nom, pour ensuite, dans un second temps, pouvoir caser les manuscrits qui sont moins commerciaux à première vue (Ian Banks avait fait ça : il n'arrivait pas à publier en SF, donc il a écrit un roman de littérature blanche qui a très bien fonctionné, et qui lui a permis ensuite de réussir à caser sa SF). Mais puisque ça ne fonctionne pas avec toi ta Fantasy, continue avec ce qui te plait. @Azaby: qui sont ces auteurs ? S'ils sont en SFFF je veux trooooop discuter avec eux |
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