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| | | Nombre de messages : 42 Âge : 34 Localisation : Portugal Pensée du jour : J'aime la vie avec des petits bouts de vous dedans Date d'inscription : 22/05/2023 | Sybelle / Petit chose Ven 26 Mai 2023 - 13:02 | |
| et vive les chocolatines ! Merci Lul, quel beau souvenir de mes premiers pas à Bordeaux (Talence, Université de Bordeaux I - Math) :
- Bonjour, je voudrais un pain au chocolat, s'il vous plaît. - ??? - Un petit-pain au chocolat... - ??? - Ça (je montre du doigt dans la vitrine) - Ah ! Une chocolatine ! Voila mademoiselle, je vous la mets dans une poche ? - ??????????????????????????????????
Dernière édition par Sybelle le Dim 28 Mai 2023 - 10:01, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 61 Âge : 53 Date d'inscription : 27/04/2023 | Lul de Faltenin / Clochard céleste Ven 26 Mai 2023 - 13:55 | |
| Les poches !  J'ai mis des années à m'adapter au français quand je suis parti. Talence évidemment...  J'étais en Anglais et en composition au conservatoire en même temps (mais le conservatoire est près de la gare, dans Bordeaux même).  |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 34 Localisation : Portugal Pensée du jour : J'aime la vie avec des petits bouts de vous dedans Date d'inscription : 22/05/2023 | Sybelle / Petit chose Ven 26 Mai 2023 - 14:18 | |
| En Anglais, conservatoire ????, P'tain, j'ai couché avec un étudiant en anglais et musicien en plus, une fois, je me souviens plus de son prénom, ne me dit pas que t'as une cigogne tatouée sur l'épaule... |
| | Nombre de messages : 61 Âge : 53 Date d'inscription : 27/04/2023 | Lul de Faltenin / Clochard céleste Ven 26 Mai 2023 - 14:31 | |
| ... C'est un bon souvenir ? Quand j'y étais tu devais être au primaire... Cela aurait moins d'importance aujourd'hui, mais sur le moment...  Désolé |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 34 Localisation : Portugal Pensée du jour : J'aime la vie avec des petits bouts de vous dedans Date d'inscription : 22/05/2023 | Sybelle / Petit chose Ven 26 Mai 2023 - 14:38 | |
| Donc tu nies pas pour la cigogne... Comment je pourrai le savoir d'après toi ? Mais t'inquiètes, tu peux le dire, c'est pas pour une recherche de paternité et ouais c'est un super bon souvenir, un pied d'enfer ! - Au cas où:
Je décoooooooooooone !
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| | Nombre de messages : 61 Âge : 53 Date d'inscription : 27/04/2023 | Lul de Faltenin / Clochard céleste Ven 26 Mai 2023 - 14:53 | |
| - Lul de Faltenin a écrit:
- Quand j'y étais tu devais être au primaire... Cela aurait moins d'importance aujourd'hui, mais sur le moment...

Nous avons une quinzaine d'années de différence... Mais je suis heureux que le souvenir (imaginé) soit bon  |
| | Nombre de messages : 52 Âge : 28 Localisation : Angers Pensée du jour : J'avais oublié qu'il était beau, le silence ~ Date d'inscription : 15/05/2023 | Smooth / Clochard céleste Ven 26 Mai 2023 - 22:26 | |
| Hayooo! Bienvenue à toi  Hâte de te lire au travers de tes nouvelles. Les nouvelles c'est quand même vachement bien, plutôt qu'une incapabilité, ne serait ce pas une préférence de style ? Ici on est tous des apprenants n'en déplaise à ceux qui démentiront ce proposT'as un sacré parcours, j'en suis assez médusé ~ On se croisera ptet sur la cb, ou au détour de section poésie ou nouvelles ~ |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 34 Localisation : Portugal Pensée du jour : J'aime la vie avec des petits bouts de vous dedans Date d'inscription : 22/05/2023 | Sybelle / Petit chose Sam 27 Mai 2023 - 11:07 | |
| Bonjour et merci Smooth Comme annoncé je suis plutôt (largement) nouvelles érotiques, pour la bonne raisons que ce sont les seules qui ont trouvé éditeur ! (à l'exception d'une à l'assoc Bleu Héron) Mais j'essaye d'écrire dans d'autres styles, toujours très «sombres».
Oh que oui il faut être «apprenant»... c'est comme ça qu'on... apprend. (C'est en sciant que Léonard de Vinci)
Mon parcours n'est pas si «sacré», comme beaucoup de monde, il est dû à l'enchainement d'événements plus ou moins banals et qui m'ont menée là où je me trouve sans trop que je sache pourquoi. Kundera l'a écrit avec talent et j'ai eu l'occasion d'en parler souvent avec des personnes âgées (le double ou le triple de mon âge, j'aime beaucoup les écouter et les questionner), et là... y'a toujours matière à être vraiment épatée. Avec plaisir, j'espère te recroiser au détour d'une nouvelle ! Passe une belle fin de semaine. |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 34 Localisation : Portugal Pensée du jour : J'aime la vie avec des petits bouts de vous dedans Date d'inscription : 22/05/2023 | Sybelle / Petit chose Dim 28 Mai 2023 - 10:50 | |
| MurielVoici la lecture avisée de ton texte «Golden hours». Bien sûr il y a à boire et à manger dans mes remarques, souvent naïves pour ne pas écrire «cul-cul», mais aussi quelque fois, rarement, mais quand même, d'une grande profondure (profondeur, c'est quand c'est juste profond, profondure, c'est quand en plus, arrivé au fond ça fait mal). Si tu me trouves injuste par moment, sache que c'est uniquement par pure méchanceté. Par endroit, j'ai payé de ma personne pour tout bien expliquer, car je ne vois pas comment ou pourrait parler d'un sujet sur la forme d'un texte érotique sans se mouiller un peu le fondement. Voilà. Passe une beau Dimanche. - C'est là. Ne convient pas à un lecteur mineur ou non averti. X -18 :
C’est pas à prendre dans le front comme une cours magistral. En principe, dans une conversation, tu chicanes, tu opposes, tu demandes des éclaircissements, tu vois les yeux de l’autre, mais là, à l’écrit, pas possible. Donc tu t’énerves pas, tu laisses ou tu prends. J’ai eu le culot de réécrire certaines phrases pour m’y essayer, mais c’est pas pour faire un concours (de bite…) C’est ma façon de voir, pour être plus démonstrative que «doctorale». J’ai pas justifié toutes mes critiques. Le plus, c’est bien sûr la trame de l’idée qui est touchante, on sent de l’amour et de la tendresse et le sexe devient un symbole de cela. Mais deux de tes phrases me restent obscures et ne servent pas ton texte. C’est bien là que ça choppe pour moi. Je me suis laissée aller à quelques confidences intimes (je devais me sentir en confiance !) dans les commentaires et comme j’aime pas la censure et, encore moins, m’auto-censurer, je les ai gardées, à Dieu va… Tu peux t’en servir contre moi : Qu'on me le pardonne ou non Je n’y peux plus rien J'ai déjà mon âme en peine Je suis une catin… J’adore réécrire les chansons masculines au féminin (Brassens, Perret…) et les enregistrer avec mon «Cocotte Clube de Lisboa».
Golden hours Elle contemplait le soleil couchant en cette fin d’été indien, un petit cocktail à base de rhum arrangé entre ses mains. Il était parti chercher dans la cuisine de quoi accompagner ce verre, afin que l’alcool - même légèrement dosé - ne leur tourne pas trop la tête. Pour ma part, je préfère souvent le style cinématographique, donc une expression au présent de l’indicatif. C’est possible ici et ça évite l’emploi des passés simples, lourdingues et parfois «grotesques».
Soleil couchant, l’automne, une chanson qui bruisse de souvenirs, l’été indien, on ira où tu voudras… Elle, un cocktail à la main, sur le bacon, les yeux sur un horizon mélancolique. Lui, dans la cuisine…
Enfin, enfin… ils habitaient ensemble. ??? pas compris
La vue ouverte sur le ciel de leur jardin avec ces reflets orangés des golden hours la mettait dans un état second, mélange de mélancolie et d’érotisme naissant, […]
mélange de mélancolie et de sensualité naissante,
Lorsqu’il revint avec un petit plateau de crudités et leurs sauces maison, accompagnées de quelques tranches de filet mignon séché - son péché tout aussi mignon à elle, elle sentit que la mélancolie s’envolait pour augmenter le désir de l’instant. Compliqué, on dirait la carte d’un fast-food. Il revient, le plateau à la main, des fines tranches de filet-mignon, les copeaux de ce qu’il savait être son mignon-péché, sa gourmandise délicate, sa délicatesse gourmande.
Elle se leva, lui rappela combien elle l’aimait, trinqua et s’assit sur ses genoux. Elle but une gorgée et l’embrassa sitôt, mélangea le goût sucré de son cocktail avec le goût de l’amour de son homme. Il s’approche lentement, s’assoit. Elle lui tend son visage dans le désir soudain de l’effleurement de ses lèvres. Il rougit. Il est beau quand il rougit, timide, comme au premier jour, alors c’est elle qui prend les devants. Elle s’assoit à son tour et quand sa jupe remonte sur ses cuisses, le contact de ses fesses sur les genoux de son homme lui vrille les reins d’un souvenir d’audace. Une gorgée du cocktail délicieux qu’il lui avait préparé, mais pas pour se donner du courage, pour parfumer d’exotisme le baiser qu’elle lui offre, langue fougueuse, impétueuse, amoureuse.
Ils s’embrassèrent longuement, d’abord tendrement, puis suavement, puis goulument. Il posa leurs verres, se leva et la guida par la main dans leur chambre. Lourd… Elle comprit qu’il n’avait pas juste préparé à manger, Lourd et pas trop glamour il avait probablement aussi anticipé cet instant et prit une des meilleures inventions humaines pour les gens de leur âge - la petite pilule bleue. Excellent dans l’idée ! Le coup de théâtre ! À travailler dans la forme.
Il la déshabilla tout en embrassant chaque partie de son corps fraîchement libérée de son carcan de tissu. Elle frissonnait à chaque caresse de ses lèvres. Des doigts agiles du pianiste qu’il avait rêvé d’être, il égraine et dégrafe un à un les boutons de son chemisier en posant un baiser sur chacun des centimètres de sa peau nue dévoilée. Elle frissonne, de plus en plus intensément, attouchement après attouchement et quand la toile fine des son vêtement glisse sur ses épaules, dévoilant ses seins menus mais superbement tendus par les préliminaires attentionnés de son homme, c’est un fer délicieusement rouge qui enflamme le brun de ses tétons terracotta.
D’une légère pression, il la fit s’asseoir au bord du lit puis d’un geste expert déboutonna son pantalon et le fit disparaître le long de ses jambes, tout en continuant d’embrasser chaque centimètre de peau exposé. Sa tête tourne, ses yeux se troublent, elle a besoin d’un appui. Comme en communion, il le sens, alors tendrement l’aide à rejoindre le lit et s’asseoir sur le bord. Dans le mouvement, c’est à ses genoux qu’il se retrouve, la tête presque entre les cuisses entrouvertes de la fragile belle. L’effluve sublime lui envahi aussitôt les narines, le parfum musqué du désir femelle, oublié, retrouvé, comme on revient sur le souvenir d’une madeleine…
Arrivé à ses pieds, pantalon ôté, il entreprit de remonter le long de ses jambes en agrémentant cette fois ses baisers de pressions et caresses avec ses mains. Elle s’était allongée, les yeux fermés, se mordant déjà légèrement les lèvres et sentant son souffle s’accélérer. Non, elle est en jupe, hein, c’est tout de même joli les cuisses d’une fille, c’est pas ton avis ? En tout cas le miennes… Lourdingue et sans doute partiellement inutile. De plus «Arrivé» ça fait gare de chemin de fer
Elle s’était allongée, les yeux fermés, se mordant déjà légèrement les lèvres et sentant son souffle s’accélérer. Elle s’allonge, ferme les yeux, c’est ainsi que l’on rêve, même la réalité d’un instant, se mord les lèvres, presque trop fort, c’est ainsi que l’on croque, même la douceur d’un instant, son souffle l’asphyxie, c’est ainsi que l’on se noie, dans le spasme d’une éternité.
Arrivé à sa culotte, qu’il avait découvert avec plaisir et n’avait pas enlevé - elle avait mis une lingerie particulièrement affriolante, car ses plans à elle n’étaient guère différents des siens - il posa ses lèvres et embrassa longuement son sexe par dessus le tissu satiné au contact si doux. Elle ronronna de plaisir. Il continua de remonter vers sa bouche tout en embrassant et léchant chaque partie de son corps, s’attardant sur son nombril, puis le dessous de ses seins et enfin, ses tétons. Sa main passa entre ses jambes et prit le relais de sa bouche sur sa culotte. Il entreprit de lui caresser les lèvres puis se glissa sous la culotte et trouva l’entrée de son sexe. Il déposa un doux baiser sur ses lèvres et redescendit aussitôt au niveau de son sexe, qu’il déposséda de son armure satinée. Il passa la pointe de sa langue entre ses lèvres et entreprit de lui donner le plaisir qu’il savait qu’elle attendait avec impatience.
«Arrivé» 2 paragraphes consécutifs commencent ainsi. On n’est pas descendu à la station précédente ? La phrase est compliquée (incise et longue), des termes trop techniques et pas glamour «ses plans», «prit le relais».
Sinon le vocabulaire sexuel est sobre, (sexe, lèvres, seins, tétons, nombril) ce qui est une belle chose pour progresser vers un vocabulaire plus explicite… ou rester dans la sobriété. Je me suis fait un glossaire des mots utilisables et je les ai classés par nature et par impact. J’en ai même fait des macros sous Word, ce qui me permet de contrôler mon vocabulaire et d’éviter les répétitions. Dans le registre tu peux utiliser «nymphes», préciser lèvres «intimes», pour la poitrine, «aréoles».
Attention : «lèvres» utilisé 3 fois dans 3 phrases consécutives.
Lorsque sa langue embrassa son clitoris et que sa bouche l’emprisonna, elle se mit à mouiller instantanément. Pendant qu’il buvait à sa source, elle volait dans le ciel, sautait de nuage en nuage, flirtait avec les étoiles. Y’a longtemps que moi je suis déjà trempée dans ces situations.
De sa langue il butine son clitoris puis de ses lèvres l’emprisonne, et quand il sent sourdre de sa fente déjà trempée les résurgences d’une cyprine abondante, il s’y abreuve de délicieux lapements. Elle, ce sont les couleurs du ciel qui l’appellent, ce sont les vapeurs des nuages qui la porte, ce sont les scintillements des étoiles de son orgasme naissant qui envahissent chaque parcelle de son corps chamboulé.
Dans un ultime frisson elle poussa un gémissement, se tourna sur le ventre et releva ses fesses pour l’inviter. Elle s’attendait à ce qu’il la pénètre ainsi et eut une décharge électrique quand elle sentit à nouveau sa langue. Son deuxième orgasme fut beaucoup plus rapide que le premier et ses jambes tremblaient quand il eut terminé. Il s’introduisit alors en elle et lui suggéra de s’allonger complètement pour libérer la tension sur ses cuisses. Ainsi allongée, avec le contact intégral de son corps allongé sur elle mais avec la galanterie de répartir et alléger son poids grâce à ses bras à lui, ils firent l’amour dans une extase partagée. Encore trop technique, mais judicieux. Beaucoup de filles, (dont moi), aiment s’offrir ainsi car la courbe inversée des reins exacerbe le plaisir et morde les draps ou l’oreiller permet de gueuler en sourdine son orgasme sans trop inquiéter le voisinage. Sympa aussi de penser à lécher avant de pénétrer c’est toujours une chose que j’apprécie. Pas beaucoup de garçon le font, dommage, peut être que ça les gêne de mettre leur bout de nez dans le sillon des fesses. Avec une fille, c’est plus habituel (et tout aussi bon !). Une chose à pas oublier et dont je raffole, c’est la langue sur mon petit trou du cul, c’est très excitant et j’ai des orgasmes aussi comme ça. Parce que faut être honnête, la sodomie totale, c’est juste pour faire plaisir au garçon, on ressent pas grand-chose au fond des boyaux, sauf la trouille d’avoir mal. Alors que le pourtour, là où c’est rose fripé, et juste l’entrée, une phalange pas plus, c’est hyper sensible. Je le fais aussi au garçon, même s’il est pas toujours facile de le faire mettre en levrette. Léchage de couilles par derrière et sodomie buccale ou du bout de l’index, des petites claques sonores sur les fesses. (Tu connais ?) Là, ils ont l’air de baiser en silence, penser éventuellement que c’est bien aussi en se parlant, des mots doux, des mots crûs, des mots vulgaires, des injures. En tout cas… ça marche super avec moi !
Sentant qu’il allait venir enfin, elle le repoussa doucement et se retourna. Elle prit son sexe dans sa bouche et reprit le mouvement qui allait l’amener à l’orgasme. Rapidement, il jouit en elle et elle fut heureuse de lui avoir aussi donné un plaisir totalement offert. La fellation ultime, c’est un grand classique des youporns. Mais là, c’est pas assez descriptif, faut pas oublier qu’on est au final et que ça doit être l’apothéose des sens mais aussi de la narration. Rassure-toi, la fille aime ça, sentir la décharge de foutre dans sa bouche, moi j’avale toujours, ou en mettre partout et j’aime aussi le snowballing, ças surprend le partenaire... pas toujours favorablement... Pourquoi ? Une fellation bien faite, par définition, ne doit pas être rapide, mais parfaitement contrôlée par la fille qui doit être très attentive.
Ils s’allongèrent sur le lit, dans les bras l’un de l’autre. Un peu sec. À développer, l’apaisement, le corps effondré, la plénitude, la sueur, les battements de cœur… C'est une beau moment de sensualité.
Avec le temps et maintenant tout juste 40 ans qu’ils se connaissaient, c’était bien sûr devenu un peu moins fréquent, mais c’était toujours aussi délicieux. Idem, c’est la suite du paragraphe au-dessus, le post coïtum, c’est quand même un fort moment de fragilité intime.
Paisiblement, chez eux, devant leur petit jardin avec son hamac qui ondulait au gré du léger vent du soir, elle avait souvent rêvé ce moment sans oser l’espérer vraiment. DANS son hamac. Je ne comprends pas. Elle avait souvent rêvé quoi ? sans oser l’espérer vraiment quoi ?
Ça valait la peine d’avoir attendu. Je ne comprends pas. D’avoir attendu quoi ? 40 ans ?
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| | Nombre de messages : 105 Âge : 48 Localisation : Hérault Pensée du jour : Et je coupe le son Date d'inscription : 25/03/2023 | muriel.rice / Barge de Radetzky Dim 28 Mai 2023 - 23:50 | |
| merci, belle ! - Sybelle a écrit:
- Muriel
Voici la lecture avisée de ton texte «Golden hours». Bien sûr il y a à boire et à manger dans mes remarques, souvent naïves pour ne pas écrire «cul-cul», mais aussi quelque fois, rarement, mais quand même, d'une grande profondure (profondeur, c'est quand c'est juste profond, profondure, c'est quand en plus, arrivé au fond ça fait mal). Si tu me trouves injuste par moment, sache que c'est uniquement par pure méchanceté. Par endroit, j'ai payé de ma personne pour tout bien expliquer, car je ne vois pas comment ou pourrait parler d'un sujet sur la forme d'un texte érotique sans se mouiller un peu le fondement.
Voilà. Passe une beau Dimanche.
Je vais mettre un peu de contexte ici, que j'aurais mis si j'avais pensé que tu rentrerais si profondément dans le texte  J'ai écrit cette petite nouvelle d'une traite, pendant un trajet du matin vers le boulot, pour ma partenaire de l'époque. Une relation compliquée, à travers la France et avec des enfants en garde alternée, et donc une perspective de vie commune au mieux lointaine. Cette nouvelle était un peu un aperçu d'un futur qui aurait pu être le nôtre, une projection pour lui faire plaisir dans son futur rêvé. La plupart des passages dont tu n'as pas compris la pertinence y sont liés : le filet mignon séché = son pêché mignon, la petite maison avec le jardin et hamac... le tour dans une projection quinquagénaire ou plus.
- C'est là. Ne convient pas à un lecteur mineur ou non averti. X -18 :
C’est pas à prendre dans le front comme une cours magistral. En principe, dans une conversation, tu chicanes, tu opposes, tu demandes des éclaircissements, tu vois les yeux de l’autre, mais là, à l’écrit, pas possible. Donc tu t’énerves pas, tu laisses ou tu prends. J’ai eu le culot de réécrire certaines phrases pour m’y essayer, mais c’est pas pour faire un concours (de bite…) C’est ma façon de voir, pour être plus démonstrative que «doctorale». J’ai pas justifié toutes mes critiques. j'apprécie. c'est bien pour ça que je viens sur des forums d'écrivains, pour mélanger mon expérience avec celle des autres.Le plus, c’est bien sûr la trame de l’idée qui est touchante, on sent de l’amour et de la tendresse et le sexe devient un symbole de cela. Mais deux de tes phrases me restent obscures et ne servent pas ton texte. C’est bien là que ça choppe pour moi. Je me suis laissée aller à quelques confidences intimes (je devais me sentir en confiance !) dans les commentaires et comme j’aime pas la censure et, encore moins, m’auto-censurer, je les ai gardées, à Dieu va… Tu peux t’en servir contre moi : Qu'on me le pardonne ou non Je n’y peux plus rien J'ai déjà mon âme en peine Je suis une catin…J’adore réécrire les chansons masculines au féminin (Brassens, Perret…) et les enregistrer avec mon «Cocotte Clube de Lisboa». Golden hoursElle contemplait le soleil couchant en cette fin d’été indien, un petit cocktail à base de rhum arrangé entre ses mains. Il était parti chercher dans la cuisine de quoi accompagner ce verre, afin que l’alcool - même légèrement dosé - ne leur tourne pas trop la tête. Pour ma part, je préfère souvent le style cinématographique, donc une expression au présent de l’indicatif. C’est possible ici et ça évite l’emploi des passés simples, lourdingues et parfois «grotesques».Le passé simple/imparfait sans dialogues est le style qui me vient naturellement. Je m'essaye doucement aux autres, mais je maîtrise moins et j'ai tendance à retomber rapidement dans mes habitudes Soleil couchant, l’automne, une chanson qui bruisse de souvenirs, l’été indien, on ira où tu voudras…Elle, un cocktail à la main, sur le bacon, les yeux sur un horizon mélancolique. Lui, dans la cuisine… Enfin, enfin… ils habitaient ensemble.??? pas compriscf contexteLa vue ouverte sur le ciel de leur jardin avec ces reflets orangés des golden hours la mettait dans un état second, mélange de mélancolie et d’érotisme naissant, […]mélange de mélancolie et de sensualité naissante,Lorsqu’il revint avec un petit plateau de crudités et leurs sauces maison, accompagnées de quelques tranches de filet mignon séché - son péché tout aussi mignon à elle, elle sentit que la mélancolie s’envolait pour augmenter le désir de l’instant.Compliqué, on dirait la carte d’un fast-food.Il revient, le plateau à la main, des fines tranches de filet-mignon, les copeaux de ce qu’il savait être son mignon-péché, sa gourmandise délicate, sa délicatesse gourmande. Elle se leva, lui rappela combien elle l’aimait, trinqua et s’assit sur ses genoux. Elle but une gorgée et l’embrassa sitôt, mélangea le goût sucré de son cocktail avec le goût de l’amour de son homme.Il s’approche lentement, s’assoit. Elle lui tend son visage dans le désir soudain de l’effleurement de ses lèvres. Il rougit. Il est beau quand il rougit, timide, comme au premier jour, alors c’est elle qui prend les devants. Elle s’assoit à son tour et quand sa jupe remonte sur ses cuisses, le contact de ses fesses sur les genoux de son homme lui vrille les reins d’un souvenir d’audace. Une gorgée du cocktail délicieux qu’il lui avait préparé, mais pas pour se donner du courage, pour parfumer d’exotisme le baiser qu’elle lui offre, langue fougueuse, impétueuse, amoureuse.
Ils s’embrassèrent longuement, d’abord tendrement, puis suavement, puis goulument. Il posa leurs verres, se leva et la guida par la main dans leur chambre. Lourd… Elle comprit qu’il n’avait pas juste préparé à manger, Lourd et pas trop glamour il avait probablement aussi anticipé cet instant et prit une des meilleures inventions humaines pour les gens de leur âge - la petite pilule bleue. Excellent dans l’idée ! Le coup de théâtre ! À travailler dans la forme.Il la déshabilla tout en embrassant chaque partie de son corps fraîchement libérée de son carcan de tissu. Elle frissonnait à chaque caresse de ses lèvres. Des doigts agiles du pianiste qu’il avait rêvé d’être, il égraine et dégrafe un à un les boutons de son chemisier en posant un baiser sur chacun des centimètres de sa peau nue dévoilée. Elle frissonne, de plus en plus intensément, attouchement après attouchement et quand la toile fine des son vêtement glisse sur ses épaules, dévoilant ses seins menus mais superbement tendus par les préliminaires attentionnés de son homme, c’est un fer délicieusement rouge qui enflamme le brun de ses tétons terracotta. D’une légère pression, il la fit s’asseoir au bord du lit puis d’un geste expert déboutonna son pantalon et le fit disparaître le long de ses jambes, tout en continuant d’embrasser chaque centimètre de peau exposé. Sa tête tourne, ses yeux se troublent, elle a besoin d’un appui. Comme en communion, il le sens, alors tendrement l’aide à rejoindre le lit et s’asseoir sur le bord. Dans le mouvement, c’est à ses genoux qu’il se retrouve, la tête presque entre les cuisses entrouvertes de la fragile belle. L’effluve sublime lui envahi aussitôt les narines, le parfum musqué du désir femelle, oublié, retrouvé, comme on revient sur le souvenir d’une madeleine… Arrivé à ses pieds, pantalon ôté, il entreprit de remonter le long de ses jambes en agrémentant cette fois ses baisers de pressions et caresses avec ses mains. Elle s’était allongée, les yeux fermés, se mordant déjà légèrement les lèvres et sentant son souffle s’accélérer. Non, elle est en jupe, hein, c’est tout de même joli les cuisses d’une fille, c’est pas ton avis ? En tout cas le miennes… alors ptet moins à l'approche de la soixantaine, mais sinon oui je te rejoins tout à fait ^^Lourdingue et sans doute partiellement inutile. De plus «Arrivé» ça fait gare de chemin de ferElle s’était allongée, les yeux fermés, se mordant déjà légèrement les lèvres et sentant son souffle s’accélérer. Elle s’allonge, ferme les yeux, c’est ainsi que l’on rêve, même la réalité d’un instant, se mord les lèvres, presque trop fort, c’est ainsi que l’on croque, même la douceur d’un instant, son souffle l’asphyxie, c’est ainsi que l’on se noie, dans le spasme d’une éternité. Arrivé à sa culotte, qu’il avait découvert avec plaisir et n’avait pas enlevé - elle avait mis une lingerie particulièrement affriolante, car ses plans à elle n’étaient guère différents des siens - il posa ses lèvres et embrassa longuement son sexe par dessus le tissu satiné au contact si doux. Elle ronronna de plaisir. Il continua de remonter vers sa bouche tout en embrassant et léchant chaque partie de son corps, s’attardant sur son nombril, puis le dessous de ses seins et enfin, ses tétons. Sa main passa entre ses jambes et prit le relais de sa bouche sur sa culotte. Il entreprit de lui caresser les lèvres puis se glissa sous la culotte et trouva l’entrée de son sexe. Il déposa un doux baiser sur ses lèvres et redescendit aussitôt au niveau de son sexe, qu’il déposséda de son armure satinée. Il passa la pointe de sa langue entre ses lèvres et entreprit de lui donner le plaisir qu’il savait qu’elle attendait avec impatience. «Arrivé» 2 paragraphes consécutifs commencent ainsi. On n’est pas descendu à la station précédente ? non, on cherchait bonheur alors on a continué :p Bon ok, disons "cf contexte" du écrit d'une traite. Relire un texte dans la zone de saisie whatsapp c'est pas ouf ^^La phrase est compliquée (incise et longue), des termes trop techniques et pas glamour «ses plans», «prit le relais».Sinon le vocabulaire sexuel est sobre, (sexe, lèvres, seins, tétons, nombril) ce qui est une belle chose pour progresser vers un vocabulaire plus explicite… ou rester dans la sobriété. Je me suis fait un glossaire des mots utilisables et je les ai classés par nature et par impact. J’en ai même fait des macros sous Word, ce qui me permet de contrôler mon vocabulaire et d’éviter les répétitions. Dans le registre tu peux utiliser «nymphes», préciser lèvres «intimes», pour la poitrine, «aréoles».ça, c'est une géniale idée. c'est vrai que j'étais pas partie pour écrire dans ce registre, mais je vais aller me renseigner, oui.Attention : «lèvres» utilisé 3 fois dans 3 phrases consécutives. hum, on va dire que c'est parce que je m'en lasse pas  Lorsque sa langue embrassa son clitoris et que sa bouche l’emprisonna, elle se mit à mouiller instantanément. Pendant qu’il buvait à sa source, elle volait dans le ciel, sautait de nuage en nuage, flirtait avec les étoiles. Y’a longtemps que moi je suis déjà trempée dans ces situations. et tu as parfaitement retranscrit dans ta version reformulée ce que je voulais dire, effectivement, dans une logique d'abondance au delà de la première excitation.De sa langue il butine son clitoris puis de ses lèvres l’emprisonne, et quand il sent sourdre de sa fente déjà trempée les résurgences d’une cyprine abondante, il s’y abreuve de délicieux lapements. Elle, ce sont les couleurs du ciel qui l’appellent, ce sont les vapeurs des nuages qui la porte, ce sont les scintillements des étoiles de son orgasme naissant qui envahissent chaque parcelle de son corps chamboulé. Dans un ultime frisson elle poussa un gémissement, se tourna sur le ventre et releva ses fesses pour l’inviter. Elle s’attendait à ce qu’il la pénètre ainsi et eut une décharge électrique quand elle sentit à nouveau sa langue. Son deuxième orgasme fut beaucoup plus rapide que le premier et ses jambes tremblaient quand il eut terminé. Il s’introduisit alors en elle et lui suggéra de s’allonger complètement pour libérer la tension sur ses cuisses. Ainsi allongée, avec le contact intégral de son corps allongé sur elle mais avec la galanterie de répartir et alléger son poids grâce à ses bras à lui, ils firent l’amour dans une extase partagée. Encore trop technique, mais judicieux. Beaucoup de filles, (dont moi), aiment s’offrir ainsi car la courbe inversée des reins exacerbe le plaisir et morde les draps ou l’oreiller permet de gueuler en sourdine son orgasme sans trop inquiéter le voisinage. Sympa aussi de penser à lécher avant de pénétrer c’est toujours une chose que j’apprécie. Pas beaucoup de garçon le font, dommage, peut être que ça les gêne de mettre leur bout de nez dans le sillon des fesses. Avec une fille, c’est plus habituel (et tout aussi bon !). Une chose à pas oublier et dont je raffole, c’est la langue sur mon petit trou du cul, c’est très excitant et j’ai des orgasmes aussi comme ça. Parce que faut être honnête, la sodomie totale, c’est juste pour faire plaisir au garçon, on ressent pas grand-chose au fond des boyaux, sauf la trouille d’avoir mal. Alors que le pourtour, là où c’est rose fripé, et juste l’entrée, une phalange pas plus, c’est hyper sensible. Je le fais aussi au garçon, même s’il est pas toujours facile de le faire mettre en levrette. Léchage de couilles par derrière et sodomie buccale ou du bout de l’index, des petites claques sonores sur les fesses. (Tu connais ?) pas les petites claques sonores J'étais volontairement pas allé dans le registre anal, la copine en question aimait bien (notamment la stimulation que tu décris) mais je ne sais pas si elle l'aurait bien pris dans ce rêve de tendresse aux couleurs chaudes - toujours peur de passer un peu pour un pervers ^^Là, ils ont l’air de baiser en silence, penser éventuellement que c’est bien aussi en se parlant, des mots doux, des mots crûs, des mots vulgaires, des injures. En tout cas… ça marche super avec moi ! et bien voilà, c'est peut-être comme ça que je vais me mettre aux dialogues dans mes écrits, finalement !Sentant qu’il allait venir enfin, elle le repoussa doucement et se retourna. Elle prit son sexe dans sa bouche et reprit le mouvement qui allait l’amener à l’orgasme. Rapidement, il jouit en elle et elle fut heureuse de lui avoir aussi donné un plaisir totalement offert. La fellation ultime, c’est un grand classique des youporns. Mais là, c’est pas assez descriptif, faut pas oublier qu’on est au final et que ça doit être l’apothéose des sens mais aussi de la narration. Rassure-toi, la fille aime ça, sentir la décharge de foutre dans sa bouche, moi j’avale toujours, ou en mettre partout et j’aime aussi le snowballing, ças surprend le partenaire... pas toujours favorablement... Pourquoi ? Une fellation bien faite, par définition, ne doit pas être rapide, mais parfaitement contrôlée par la fille qui doit être très attentive. Ils s’allongèrent sur le lit, dans les bras l’un de l’autre. Un peu sec. À développer, l’apaisement, le corps effondré, la plénitude, la sueur, les battements de cœur… C'est une beau moment de sensualité.oui en relisant je suis tout à fait d'accord avec toi, ce passage mérite plus de description ne serait-ce que pour prendre le temps cocooning offert par l'après.Avec le temps et maintenant tout juste 40 ans qu’ils se connaissaient, c’était bien sûr devenu un peu moins fréquent, mais c’était toujours aussi délicieux. Idem, c’est la suite du paragraphe au-dessus, le post coïtum, c’est quand même un fort moment de fragilité intime. Paisiblement, chez eux, devant leur petit jardin avec son hamac qui ondulait au gré du léger vent du soir, elle avait souvent rêvé ce moment sans oser l’espérer vraiment. DANS son hamac.Je ne comprends pas. Elle avait souvent rêvé quoi ? sans oser l’espérer vraiment quoi ? retour au contexte, donc, sachant que c'était pas gagné... et d'ailleurs, ça n'arrivera effectivement pas...Ça valait la peine d’avoir attendu. Je ne comprends pas. D’avoir attendu quoi ? 40 ans ?
Je n'ai pas répondu à tout mais je te remercie de t'être livrée à partir de ce texte. Je n'ai notamment pas écrit sosu tes reformulations et je constate que ton style est bien différent du mien mais aussi ton "niveau" sans rapport ! (enfin si, j'espère pour toi, mais bon ^^) Je te remercie, je vais en prendre de la graine.
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