Bluepulp a écrit:

C’est parce que son texte est une illustration percutante de ce que font les gens charmants et de bonne compagnie lorsqu’ils discutent entre eux. Sans doute doit on y voir une critique subtile de la population prolétaire du forum.

La population prolétaire du forum ? Merci pour ta réponse Bluepulp, mais je ne suis pas certaine de mesurer le rapport avec ce qu’a écrit Lacassebonbon, dans sa présentation ...

Pardon pour le manque de contexte. C’était une boutade car Lacassebonbon, dans ses commentaires de texte, accuse régulièrement les auteurs de « faire prolétaire », ce qui, apparement, est le comble de l’insulte.

La provocation sait attirer l'attention à ce qu'on dit Bien joué, je n'ai plus qu'à te souhaiter la bienvenue, et bonne chance ! La barre est haute quand même

Bienvenue
J’adore Annie Ernaux ! J’ai découvert ses romans il y a deux semaines parce que je cherchais de la docu sur la France des années 60 ; j’en ai lu 4 depuis et je les ai adorés tous les 4.

J’aime pas la poésie non plus, c’est un genre que je ne comprends tout simplement pas. Mais c’est assez facile à gérer : il suffit de ne pas lire les topics concernés et laisser les gens faire ce qui leur plait. Une phrase (citation ? Dicton ?) que j’aime bien est « let people enjoy things »… traduction : laisser les gens profiter (? Pas parfaite, cette traduction).

Tu parles d’histoires d’amour, donne nous des exemples ? Plutôt le rouge et le noir, ou New romance ?

coucou lecassebonbon !

bienvenue !

Hello, merci de me juger sur mes écrits et non sur ma personne ^^' : ici

Vous avez quand même l'air un peu plus ouvert aujourd'hui.

Trop de questions pour y répondre à toutes mais du coup voilà mes vues sur l'art et bon gout :

Art prolétaire et art bourgeois :
Pour moi il y a art prolétaire et art bourgeois. L'art prolétaire est moins travaillé que l'art bourgeois, c'est plus simple. L'art bourgeois est plus travaillé, certes, mais surtout il se nourrit de l'art prolétaire. Aussi ne voyez pas une critique du prolétariat, mais bien une tentative de supprimer l'hypocrisie sociale dans laquelle nous vivons.

Tout roman parle de prolétaire. Pourquoi ? Parce que leurs vies sont intéressantes. Comment quitteront t'ils les déterminismes de vie dans lesquelles ils sont ? Balzac parle de toujours d'un prolétaire qui vient conquérir Paris.

Alors a t'on le droit d'aimer Marvel et Transformeurs ? Oui, mais n'oublions pas de regarder autre chose.
C'est ça ma ligne de conduite. Donner l'art accessible au prolétariat.

Mais dans les faits je m'embrouille du coup autant avec les prolos qu'avec les bourgeois ^^


Le style d'écriture :
En vous lisant je me suis apperçu que beaucoup confondait style d'écriture et courant d'écriture.
Vous êtes forcément rattaché à un courant. Le style, c'est votre pate personnelle. Mais ne confondons pas manquement d'écriture et pate.
La mienne c'est que la fiction doit servir à l'apport philosophique.

Ps : Je vais d'abord faire la critique des nouvelleux (parce que c'est un bon entrainement), j'irai voir le reste du site après ^^

Tu me rappelles le personnage d’un de mes jeux vidéo favori, Nalya dans Baldur’s Gate 2 (un vieux jdr qui date d’une vingtaine d’année). C’est une fille de noble qui dans sa grande bonté sort de son chateau pour se mêler à la population, car ca l’amuse et elle aime se voir comme la bienfaitrice des pauvres. Nalya n’est pas méchante, c’est même une brave fille, mais elle se montre souvent méprisante sans s’en rendre compte car son éducation lui a appris à se considérer comme supérieure.

Pour moi tu as la même posture: tu as fait l’effort de sortir de ton cercle social et de te mêler à la population. Je loue ca, c’est un gros effort je pense. Maintenant essaie de te fondre dans le moule et de déconstruire ton attitude hautaine. J’espère sincèrement que tu y arriveras et que l’on pourra dialoguer car au delà de ton attitude je perçois une certaine justesse d’esprit.

Je te donne une illustration sur le sujet de la poésie: on ne te rabroue pas car tu n’aimes pas ca, moi non plus je suis pas fan et tout le monde s’en fiche. On te rabroue car tu as en gros insulté tous les amateurs de cons superficiels (j’extrapole à peine).

Je vais juste rebondir sur une dernière chose que tu as dite:

Citation :

Donner l'art accessible au prolétariat.

Pour moi c’est emblématique d’une attitude condescendante. Le prolétariat n’a pas besoin qu’on crée de l’art pour lui et qu’on le lui rende accessible. L’art vit beaucoup plus au niveau local, des petites gens si tu préfères, que des gros bonnets. L’art, c’est les groupes de musique que tu vois que dans les bars de ton département, l’art c’est le théatre d’impro où joue ton cousin et les scènes ouvertes du mercredi soir où on vient slammer ou raconter des blagues.

Bonne soirée

Bonsoir,

Code:

Pour moi il y a art prolétaire et art bourgeois. L'art prolétaire est moins travaillé que l'art bourgeois, c'est plus simple. L'art bourgeois est plus travaillé, certes, mais surtout il se nourrit de l'art prolétaire. Aussi ne voyez pas une critique du prolétariat, mais bien une tentative de supprimer l'hypocrisie sociale dans laquelle nous vivons.

Est-ce que l’art naïf ou le travail artisanal qu’on a estampillé d’une appellation méprisante pour bien la référencer au rang qui doit-être sien est-il inférieur à l’art bourgeois qui soi-disant le surpasse ? Tous ces
marchands qui ont la mainmise sur le marché de l’art sont ceux qui déterminent ces classifications. Ils élèvent l’art en valeur mercantile surcoté qui souvent ne le méritent pas en s’octroyant l’aide intéressée, mais juridiquement précieuse des commissaires priseurs.
L’art et l’argent ne sont pas compatibles :  [un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux – Et je l’ai trouvée amère. — Et je l’ai injuriée. —A.Rimbaud] D’ailleurs le bourgeois qui est avant tout marchant et homme d’affaires n’est pas objectif, car il regardera toujours la valeur financière de l’œuvre, sa nitescence, sa spéciosité et du fait ne sera pas sensible à l’aura de l’objet.
( On ne peut aimer de la même manière le col écarlate du rouge-gorge et son chant).

Bah vous voyez qu'on arrive à des discussions très intéressantes  

Bluepulp :
C'est justement parce que je suis prolétaire que je me suis donné cette mission cher ami. C'est la télévision qui m'a éduqué mes premiers ans, ma mère était alcoolique et sans emploi, mon père travaillant difficilement et sans le bac. J'ai eu accès à l'art très tardivement.
Mais je suis contente d'être devenue transclasse semble t'il, et de te faire penser à une noble. (J'adore Baldur's Gate bien sur)
Concernant art prolo et art bourgeois, tu te méprends, c'est bien entendu parce que je ne hiérarchise pas le vivant que je tiens ces propos. Je juge les productions humaine par contre oui, et ce en rapport à ce qu'elle m'apprend de la vie, mais pas l'humain. Ou alors la littérature n'est elle pas illustration et critique de l'humain ?

Dans tes exemples, je dirai que tu parles des arts éphémères ? J'ai trop peur de la mort pour y donner beaucoup d'amour, mais je vais souvent à des concerts bien sur.
Vis à vis des groupes sociaux et de leurs règles inhérentes, j'ai trouvé Le rire de Bergson très bien à ce sujet. Donc oui je donne peu d'intérêt au groupe

Flag :
J'ai envie de parler de Marx avec toi ahah. Chaque bien à une valeur d'échange et une valeur d'usage. Quel est la valeur d'usage de nos arts, tout est là.

Code:

J'ai envie de parler de Marx avec toi ahah. Chaque bien à une valeur d'échange et une valeur d'usage. Quel est la valeur d'usage de nos arts, tout est là.

Marx est mort laissons le reposer en paix. Par contre Platon est -immortel.
Des l'instant où l'œuvre devient un bien, elle a une valeur, est-ce qu'un diamant 18 k ou un lingot d'or pur sera d'un d'usage primordial dans le désert saharien par rapport à une paire de ray-ban et un parasol.

Je sais ap, je vis dans le nord mdr

Mais j'ai buzzé les gens merci à vous.