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 L'écriture en blanche VS l'écriture en SFFF

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Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Didon de la farce


Bonjour :write:

Je me pose une question qui va peut-être paraître bête, mais bon, je ne suis plus à ça près Laughing

En fait, ça fait plusieurs fois que j'entends/lis qu'en littérature blanche, on n'écrit pas de la même manière qu'en littérature imaginaire.
Par exemple :
- On m'a déjà dit "si tu écrivais de la blanche, ta plume pourrait passer, mais pas en imaginaire"
- J'ai vu des ME demander des romans imaginaires mais écrits comme de la blanche
- Un auteur publié dans les deux dit "utiliser son écriture de blanche" dans une nouvelle SF

Qu'est-ce que ça veut dire, bordel ? Laughing
De quoi parle-t-on ? De style, de show don't tell, de fond ou de forme ?

J'avoue rarement lire de la littérature blanche, et en analysant les exemples que j'ai lus, je n'arrive pas vraiment à identifier ce qui rend les deux types d'écriture si différents.

J'aurais peut-être tendance à dire que la blanche peut être plus "artistique" ? Alors qu'en imaginaire, on veut lire une histoire immersive sans "fioritures" ? Haha c'est mon wild guess Rolling Eyes

Merci :flower:


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
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Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Salut Mavis

Excellente question !
J’ai hâte de lire les réponses.   Wink
Personnellement, je n’en ai pas.
Je ne vois de différences que dans les thèmes abordés et peut-être la manière de les traiter (arguments, attachement au réel, etc.).
Pour le style, j’attends qu’on m’explique, tout comme toi.

En toute amitié, Philippe.
 
Jedewyn
   
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Jedewyn  /  Guère épais


Moi, je l'ai toujours vu comme une question de styles et de codes.

Par exemple, un Goncourt doit souvent sa distinction moins au fond de l'histoire qu'à la façon dont elle est narrée. La blanche répond à des codes nécessitant une originalité de style.

En parallèle, un écrit de SFFF sera plus souvent encensé pour son originalité d'histoire ou d'approche, moins pour celle de sa narration. Il faut aussi dire que les attentes du public sont ici différentes : on lit généralement de la SFFF pour s'évader dans un autre univers qui doit être accessible à l'imagination du lecteur (donc décrit d'une certaine manière). C'est la qualité de ce tremplin qui est recherchée, plus que la qualité de la plume (même si l'un ne va pas sans l'autre, j'ai envie de dire).

Bon, ceci étant dit, il y a beaucoup de nuances à apporter : il n'est pas à dire que la blanche est dépourvue de complexité ou d'histoires, ni que la SFFF manque d'effets de styles. Et les genres se renouvellent aussi ! Certaines ME de l'imaginaire recherchent de plus en plus une qualité d'écriture qu'on pourrait qualifier de "blanche". Inversement, pour renverser la tendance en blanche, j'ai plusieurs noms qui me viennent en tête : Laurent Gaudé et Bernard Werber, par exemple.

Le truc, c'est que les deux milieux sont moins poreux qu'on l'imagine. De grands auteurs de SFFF éprouvent d'immenses difficultés à avoir bonne réputation dans la blanche. Et l'inverse est plus que probable.

Voâlâ pour ma petite participation Smile
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Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Je sais que je vais choquer, mais là, j'avoue que c'est un peu le but : c'est volontairement provocateur !  Cool  mais je ne vise personne ici.

Si je voulais pousser le bouchon plus loin, je dirais que la littérature blanche, dans son style d’écriture, se caractérise par l’utilisation de mots compliqués et/ou peu usités, pour faire savant, utilise des tournures de phrase alambiquées pour montrer comme on est cultivé, est émaillée de multiples figures de style pas toujours très heureuses, mais ça montre qu’on sait en faire, et qu’on écrit dans ce style plus pour se faire mousser que pour être compris par son lectorat. On pourrait rajouter qu’on ne s’adresse, bien entendu qu’à des personnes qui sont de votre niveau, ou capable de passer des heures à chercher dans un dictionnaire la signification des mots utilisés au lieu de prendre plaisir à lire ce que vous avez écrit. En résumé, un peu snob quoi !

P.S. Je caricature à peine !

Quant à ton écriture à toi, Mavis, je te rassure tout de suite, elle n’a pas, à mon avis, à ternir compte de ce genre de réflexion. Elle est limpide, parfaitement équilibrée, sans snobisme, lisible, parfaitement compréhensible, et parle à toute personne normale désireuse de comprendre ce qu’elle lit. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait dedans, une certaine recherche bien agréable.

En toute amitié,  Philippe.

P.S.
C'est polémique, à dessein, mais je ne répondrai ni n'argumenterai.
J'expose juste mon opinion.  :mrgreen:


Dernière édition par Profsamedi le Jeu 2 Mar 2023 - 13:58, édité 1 fois (Raison : Correction de fautes d'orthographe (honte à moi) ! Il en reste encore, certainement.)
 
Ed.n
   
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profsamedi a écrit:
Elle est lipide, parfaitement équilibrée

Comme je passais par là, je pense qu'elle doit manquer un peu de glucides, fibres et autres protéines bio non ? Very Happy

ok, je sors désolé
 
Mardi
   
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Je pense, à titre personnel et j'ai peut-être / probablement tort, mais je crois que la différence de "style" ne réside pas tant dans la plume elle-même que dans la façon de raconter. J'ai l'impression qu'en SFFF, on cherche surtout à immerger le lectorat dans des aventures, des univers, des trucs avec lesquels il est facile de faire faire "woah c'est ouf" avec assez peu de moyens (je force le trait hein mais tu vois), alors qu'en blanche, j'ai l'impression qu'on est plus dans l'introspectif, le point majeur ce n'est pas d'immerger le lectorat dans un univers puisqu'il s'y trouve déjà, dans la réalité, mais bien de l'immerger dans des personnages, des émotions, des réflexions bien particulières. C'est aussi le cas en SFFF of course mais ça me semble bien plus marqué en blanche, puisque l'univers y est déjà construit, alors tout le reste du boulot réside sur tout le reste, aka les événements, l'atmosphère et les ressentis.
Enfin la frontière est assez mince et je suis pas sûre de m'exprimer correctement mais j'aurai essayé clown

Et si j'essaie de faire le parallèle avec ces remarques qu'on a pu te faire, je pense que ça tient au fait que, en tout cas dans les deux seuls romans que j'ai lus de toi, tu te concentres avant tout sur les personnages, leurs relations, la "morale" en tant que fil conducteur, et tu laisses beaucoup de place à l'imagination en termes de décors et d'univers, un peu comme si tu partais du principe qu'on sait à quoi ça ressemble puisqu'on y vit déjà (ce qui n'est pas le cas, du coup je comprends que ça puisse dérouter certaines personnes qui ont besoin de recevoir beaucoup d'indications pour visualiser précisément le décor ou comprendre tous les enjeux de ton univers).

Voilà mes two cents What a Face C'est plutôt une impression qu'une réelle certitude tout ce que je blablate mais si ça peut lancer une piste de réflexion, on sait jamais santa

EDIT bon après réflexion et relecture du message de Jedewin je crois que je dis à peu près la même chose mais en moins bien clown


L'écriture en blanche VS l'écriture en SFFF Tarepa10
Ta gueule, c'est cosmique.
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Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Ed.n a écrit:
profsamedi a écrit:
Elle est lipide, parfaitement équilibrée

Comme je passais par là, je pense qu'elle doit manquer un peu de glucides, fibres et autres protéines bio non ? Very Happy

ok, je sors désolé

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: bien vu. Merci, j'ai corrigé... :mrgreen:
 
Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Didon de la farce


@Prof : Coucou Smile
Haha tu exagères un peu, mais je crois que je vois ce que tu veux dire Rolling Eyes
Après, je peux aimer les deux (lire pour m'immerger et me laisser porter, ou lire pour m'arrêter sur la beauté du style et des effets). Quelque part, je me dis qu'on peut peut-être même trouver un équilibre entre les deux ^^

@J'ai-de-la-win & Mamounette :
Ouais, je crois que je comprends mieux  :Electricité:
Effectivement, en imaginaire, on est plus centré sur le WB, l'ambiance/les décors SF ou Fantasy, les règles différentes de société ou de magie... En blanche, tout ça est connu et on va chercher l'originalité dans l'introspection, la narration ou le style. Ça rejoint l'impression que j'avais eue (sur le côté artistique) mais en expliquant d'où elle vient  cheers
En fait, il est possible que j'écrive de l'imaginaire un peu comme on écrirait de la blanche, en effet Laughing
Bon. Ça tombe bien, je vais écrire un contemporain  :nsortedefleur:


Merci pour vos réponses I love you I love you I love you


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Mokkimy
   
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Je vais redire la même chose que Jedewyn et Mardi, mais en moins bien aussi.  What a Face

En littérature de l'imaginaire : on raconte une histoire.
C'est à dire qu'il y a un début, des péripéties, un climax, une fin. Le format à respecter est relativement le même de livre en livre et c'est pas grave. Ce qu'on recherche, c'est avant tout de l'originalité dans le fond, une histoire qui fonctionne et qui n'a pas encore déjà été écrite. On doit être vite plongé dans l'univers et pouvoir se baigner dedans jusqu'au dénouement. Et en général, si l'univers fonctionne, pof, on écrit un tome 2 ou une série/saga, pour prolonger l'immersion.  

En littérature blanche : on éclate les codes.
Fuck l'histoire, l'intrigue, toutes les règles dramaturgiques, on part en mode bac à sable. Histoires de vies, autobiographies, autofictions, romans introspectifs, romans philosophiques, romans engagés... On parle parce qu'on a quelque chose à dire, mais qui n'est pas nécessairement une histoire.
Pas besoin d'un vocabulaire soutenu ou de grandes connaissances, il s'agit principalement de jeux de formes, de tentatives osées, ou d'essais aventureux.   

C'est la même différence que cinéma d'aventure/familial/blockbusters versus film d'auteurs, en cinéma.

Certains romans sont très marqués litté blanche ou litté imaginaire. D'autres sont dans la zone grise au milieu et c'est très chouette aussi. Un contemporain, ça risque d'être un peu ça.
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
HilnaMacPhom
   
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Sans faire de provoc, je pense qu'il y a aussi l'idée sous-jacente que parfois la SFFF est "mal" écrite.
Dans le sens où il existe certains romans où d'un point de vue langue française, c'est moyen, mais ça sort quand même, parce que pisto-laser et extraterrestre à trois têtes (oui, c'est une caricature, donc, une grosse exagération).

Donc l'injonction de faire de la SFFF écrite "comme de la blanche" est peut-être une manière de dire "s'il vous plaît, faites-moi des belles phrases avec des mots de plus de deux syllabes de temps à autre, et conjuguez correctement".

Mais dans ce cas, je trouve ça dommage de le dire ainsi, il suffit de dire (comme le fait Gallimard par exemple) "nous accordons une grande importance à ce que les textes soient écrits dans une langue soignée, recherchée".

D'accord aussi avec Jedewyn et Mokkimy.
 
CalédoniaRob
   
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CalédoniaRob  /  Effleure du mal


Bonjour à tous, moi je pense que tout a été un peu dit, à juste titre. La SF c’est une littérature qui selon moi ne se concentre pas sur le style mais sur l’histoire, le message, l’univers etc, les mots ne sont que des prétextes à raconter une histoire. La blanche les mots sont des jouets et des outils utiles. Après il y a bonne et mauvaise blanche ( comme les bons et les mauvais chasseurs…). Mais par exemple j’avais lu un prix goncourt premier roman chez gallimard et j’avais été choqué. L’auteur littéralement répétait à chaque fois 3 fois la même phrase tournée de façon un peu différente, genre en SF son livre aurait été 3 fois plus court (j’exagère à peine). Dans la SF c’est l’histoire avant tout. Dans la Blanche il faut montrer qu’on sait jouer avec les mots comme un saltimbanque au feu rouge qui jongle avec les boules pour obtenir sa pitance (loooool la comparaison 😀😀).
En gros dans la blanche la forme a de l’importance, pas dans la SF.
En SF on raconte des histoires, en blanche on montre qu’on sait raconter des histoires.

Edit : en fait en grossissant le trait, la blanche c’est le asmr des mots parfois, les gens prennent du plaisir juste sur les mots en eux mêmes (😃😃).
 
Mavis Gary
   
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Haha au moins si vous dites tous la même chose de manière différente, je vais finir par comprendre king

Plus sérieusement, je crois que je cerne de mieux en mieux de quoi il s'agit, et pourquoi on parle de façons différentes d'écrire ! Merci pour vos précisions Smile


@Hilna : Je ne sais pas si ça veut forcément dire "mieux écrit" de la part des ME. J'ai en tête plusieurs ME qui veulent publier de l'imaginaire, mais avec une forme d'écriture originale, et avec tous vos exemples, je crois pas que ce soit juste "bien écrit" qu'ils cherchent, mais effectivement un côté litté blanche/casser les codes/etc.

@Mokkimy : La zone grise m'attire What a Face


EDIT: Punaise, je viens de découvrir l'ASMR Laughing


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Mavis Gary a écrit:


EDIT: Punaise, je viens de découvrir l'ASMR Laughing

Un nouveau monde sensoriel s’ouvre à toi 😃😃
 
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J’avais pas vu ce sujet tiens ! Je suis pas vraiment d’accord sur la question de la forme dans le sens stylistique, qui serait première en Blanche et pas en SFFF : j’ai lu beaucoup de SFFF francophone qui mettait un accent très fort sur les mots et le style (trop à mon goût clown), et ai lu à l’inverse de la Blanche assez pauvre à ce sujet. Du coup ça ne correspond pas du tout à mon expérience de lecture Laughing (après je suis peut-être mal tombée haha)

Par contre je trouve que ce qui a été relevé sur l’importance de l’histoire et de l’intrigue qui serait première en SFFF correspond plus à ce que j’ai pu lire. Pareil pour à l’inverse l’importance de l’introspection en Blanche. Et la liberté de forme (au sens plus structurel) un peu plus grande en Blanche (« un peu » par contre, c’est pas non plus le jour et la nuit).

Après y’a aussi une différence je pense entre le marché francophone et le marché anglophone. En langue française, je trouve qu’on met un fort accent sur le style tous genres confondus, ce qui est moins le cas en SFFF anglo-saxonne, où la différence SFFF/Blanche est du coup peut-être plus marquée (mais je ne connais pas du tout la blanche anglophone donc je ne peux pas dire).
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Bûchette a écrit:
Je suis pas vraiment d’accord sur la question de la forme dans le sens stylistique, qui serait première en Blanche et pas en SFFF
Comment tu casses le groove ! Laughing

Citation :
j’ai lu beaucoup de SFFF francophone qui mettait un accent très fort sur les mots et le style (trop à mon goût clown), et ai lu à l’inverse de la Blanche assez pauvre à ce sujet. Du coup ça ne correspond pas du tout à mon expérience de lecture Laughing (après je suis peut-être mal tombée haha)
Je trouve que la tendance est relativement récente, de vouloir mettre l'accent sur les mots en SFFF. Ca s'explique peut-être en partie parce que la SFFF a longtemps été un genre de feuilleton, qui passait par les magazines et les revues, et qui par conséquent se devait d'être tout en économie de signes. Un genre très "underground", quoi. Typiquement : la SF pure et dure qui faisait étalage de termes techniques pour la construction et cohérence du world building et sacrifiait une grande partie du "jeu littéraire". C'est quand même une généralité grossière (il y a toujours eu de très bons écrivains avec une belle plume) mais ça a prédominé un long moment sur les codes de la SFFF : raconter un univers et une histoire avec efficacité, sans mettre l'accent sur le style. Même si les littératures de l'imaginaire sont maintenant plus libres et décloisonnées, le spectre de cet héritage continue d'articuler la plupart des romans du genre.

Tout du moins, c'est ainsi que je le vois Smile

Citation :
Par contre je trouve que ce qui a été relevé sur l’importance de l’histoire et de l’intrigue qui serait première en SFFF correspond plus à ce que j’ai pu lire. Pareil pour à l’inverse l’importance de l’introspection en Blanche. Et la liberté de forme (au sens plus structurel) un peu plus grande en Blanche (« un peu » par contre, c’est pas non plus le jour et la nuit).
Là, je plussoie Smile Au final, je crois qu'on dit tous plus ou moins la même chose...

Après, oui, il y a certainement une différence majeure avec l'imaginaire anglosaxon. Déjà, les deux milieux de SFFF ne reposent pas sur les mêmes bases d'écriture (ne serait-ce que par la langue, le français exigeant d'éliminer toute forme de répétition quand l'anglais voit là-dedans une figure de style). Pas les mêmes enjeux, pas les mêmes publics, pas les mêmes financements... Bref, la comparaison est difficile.
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