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 Conseil d'écrivain

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Thibault70
   
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Thibault70  /  Début de partie


Bonjour, bonsoir à vous.

Il y a pas mal de questions que je me pose sur l'univers de l'écriture, dont une qui selon moi, pourrait changer ma vie. Actuellement je travail sur un projet de roman depuis 4 ans et la même question tourne en boucle dans ma tête;

"Comment devient-on écrivain ?"

Alors dans cette question, je comprends:
Faut-il fait des formations ?
Quelle maison d'édition voir ?
Comment se faire reconnaitre par l'état pour bénéficier d'un salaire en faisant de l'écriture son travail ?

Voilà, je pense que j'aurai d'autre question à poser mais celles-ci semblent celle qui reviennent le plus dans mon esprit.
Merci à vous pour vos conseils
 
Achene
   
    Masculin
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Achene  /  Barge de Radetzky


La sujet "devenir écrivain" est extrêmement vaste mais je ne suis pas sûr que tu te poses les bonnes questions.
Les formations ne sont évidemment pas obligatoires (je pense que la grande majorité des écrivains sont autodidactes) mais si tu ressens le besoin d'en suivre tu peux regarder du côté de l'Icare par exemple, ou du Chat de L'écrivain en ce qui concerne pubs et mécanismes de l'auto-edition. Il y en a sans doute beaucoup d'autres mais ce sont les premières qui me viennent en tête avec leurs podcasts.
Pour les maisons d'éditions, il y a pleins de sujets sur ce forum, on ne peut rien te dire sans savoir de quoi parle ton roman puisqu'elles ont toutes leur ligne éditoriale.
Quant à l'état, ils te feront cotiser une partie de tes droits d'auteurs pour une retraite de misère, mais c'est un problème lointain si ton roman n'est pas encore édité, tu as le temps de voir venir. Et tu trouvera plein de détails pour les inscriptions sur le net !
Bon courage
 
Fred Dee
   
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Fred Dee  /  Hé ! Makarénine


Oh oui, vaste, très vaste question.
Basiquement, on pourrait prendre la définition du dictionnaire. Écrivain : personne dont la profession est d'écrire. Ou : Personne qui compose des ouvrages littéraires.
Elle est plutôt simple mais juste.
J'ai tendance à dire : qui écrit est écrivain. On n'est pas toujours professionnel. On ne gagne pas toujours notre vie avec cette activité. Mais si cette activité prend une part importante de notre vie, c'est-à-dire si on passe une bonne partie de notre temps et de manière assez continue à développer notre talent d'écriture pour que ça mérite quelques bénéfices après avoir mis au monde un ouvrage, on est écrivain.
Et (c'est évident, mais soyons précis) être écrivain, ce n'est pas qu'écrire des romans. Romancier, nouvelliste, poète, dramaturge, essayiste, auteur de contes pour enfants, même un auteur de guide touristique peut être considéré comme un écrivain. Il y a plusieurs manières de vivre de sa plume.
Mais on n'en vit pas toujours... Donc côté rémunération, si on veut au moins gagner quelque sous (et l'Etat ne nous verse pas d'argent ; il arrive plus souvent qu'il nous en demande, comme à la plupart des travailleurs), le seul conseil à donner : ne pas signer avec une "maison d'édition" qui demande à payer pour publier.
Les droits d'auteur n'apportent pas toujours richesse. Ils peuvent soit mettre du beurre dans les épinards, soit payer les vacances, mais si on veut gagner sa vie en gardant une activité proche de l'écriture, il faudra aussi bosser son parcours professionnel.
Mais je suis pas l'Onisep pour ça. Et donc je ne conseille pas particulièrement de formation. Ecrire, beaucoup, souvent, se mettre à l'épreuve, rencontrer des lecteurs, des auteurs, des éditeurs. Et après, au bout du chemin, se dire peut-être qu'on est écrivain.
Dans mon cas, je n'ai jamais osé me qualifier d'écrivain tant que je n'avais rien publié. Et pourtant j'ai gagné quelques deniers auparavant avec ma plume, dans d'autres domaines. Mais c'est un titre que j'ai acquis à force de tailler cette plume.
Et comme le disait Achene, il y a plein de sujets sur ce forum pour comprendre comment on avance dans ce parcours. A toi de l'explorer, il n'y a pas vraiment de route balisée.
 
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Invité  /  Invité


Je rejoins ce qui a été dit, j'ajoute juste une chose sur les formations : inutile de payer une masterclass : bien souvent, tu auras payé plusieurs centaines d'euros pour apprendre des choses que des auteurs t'auraient dit gratuitement ici ou sur les blogs...
 
Ackerman
   
    Autre / Ne pas divulguer
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Ackerman  /  Barge de Radetzky


Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit et si tu as envie de faire une formation pour te sentir légitime, il y a un master qui s'appelle Professionnels de l'écrit de l'université de Paris qui pourrait aider, je ne l'ai pas fait mais je sais que ça existe.
Peut-être que ça existe aussi dans d'autres universités.
 
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Invité  /  Invité


J'ai regardé un peu cette formation et ce n'est pas du tout de l'écrit de divertissement type écriture de roman mais davantage de l'écrit professionnel, rédiger les sites d'entreprise, les posts de réseaux sociaux, etc. du coup je ne pense pas que ça réponde à la question de Thibault.
 
Revan
   
    Masculin
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Revan  /  Autostoppeur galactique


Est écrivain celui qui écrit.
Après, en vivre, c'est autre chose. Comme pour tout, il faut du travail, du talent, et beaucoup de chance. Déjà être publié est difficile, alors en vivre !
Dans mon cas, j'ai écrit des articles universitaires dans mon domaine de spécialité, et être publié ou non ne rapportait strictement rien, si ce n'est un peu de notoriété et un meilleur CV. Publier un roman, c'est encore pire (du moins de ce que j'ai pu glaner au cours de mes recherches). Pour en vivre, ce sont des (dizaines de) milliers d'exemplaires qu'il faut arriver à vendre. Je serai curieux de connaître le nombre d'écrivains qui peuvent se consacrer exclusivement à l'écriture de romans.
Après, je me garderai de conseiller sur le choix des maisons d'éditions, d'autres intervenants, publiés ou non, seront plus pertinents.
Quant aux formations ... Je ne saurais pas non plus quoi en dire. L'écriture, ça reste un travail d'autodidacte, de la répétition. A force d'écrire, de lire (et encore certains me diraient le contraire), de se corriger, etc, on devient un meilleur écrivain, et donc on écrit de meilleurs romans, nouvelles, etc. Après, dans mon cas, mes études m'ont apporté, mais seulement indirectement, dans l'élaboration d'un univers crédible et réaliste, dans les sujets et thèmes abordés.
 
Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal





Il y a pas mal de personnes qui vivent exclusivement de leur plume en France ! J'en connais personnellement une bonne dizaine, et ce ne sont pas forcément des auteurs ultra connus. Ce n'est pas si "difficile" que ça, mais ça exige une grande lucidité sur ce que c'est, d'être écrivain professionnel. Et ça demande aussi de s'extraire du schéma fantasmé de l'auteur qui gagne uniquement grâce à ses ventes.

Simplement, le travail de l'écrivain professionnel ne se résume pas qu'à la publication. Une source non-négligeable (et parfois majoritaire) des revenus proviennent des interventions rémunérées en école, ou dans des événements culturels, ainsi que des droits de prêt en bibliothèque (ce sont alors des droits d'auteurs "secondaires" ). Vivre de sa plume, c'est souvent répondre à des commandes (donc perdre son "autonomie" créative, dans une moindre mesure). What a Face

Une fois que tu as quelques publications à ton actif, tu peux entreprendre des démarches pour intégrer l'annuaire des auteurs professionnels de ta région, ce qui te permet d'être appelé pour des événements, justement, ou des collaborations à échelle régionale

À titre personnel, je pense qu'on est auteur dès qu'on écrit, et écrivain dès qu'on est socialement perçu comme tel par ses lecteurs. C'est une vision subjective, bien entendu.

Je ne pense pas que les formations soient nécessaires. Selon tes difficultés, elles peuvent t'aider... mais elles ne sont pas une nécessité. Sauf éventuellement quand tu commences à te professionnaliser et que tu as besoin d'y voir un peu plus clair sur l'URSSAF, les déclarations d'impôts, le statut administrativo-légal de l'auteur, ce genre de choses.

Quant aux maisons d'édition, c'est au cas par cas mais la maison idéale doit, je dirais, réunir la triade : bien diffusée - défend ses textes - rémunère correctement son auteur. Du reste, tout dépend de tes projets et de tes ambitions.



 
Fred Dee
   
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Fred Dee  /  Hé ! Makarénine


Azaby a écrit:
Simplement, le travail de l'écrivain professionnel ne se résume pas qu'à la publication. Une source non-négligeable (et parfois majoritaire) des revenus proviennent des interventions rémunérées en école, ou dans des événements culturels

Bonjour Azaby, pourrais-tu (ou quelqu'un d'autre) nous en dire plus sur la rémunération pour ce type d'interventions ? On me l'a déjà demandé (mais sans que cela se concrétise encore) et je ne pensais pas vraiment à l'aspect financier (surtout parce que l'école se trouve juste à côté de chez moi). Comment cela se règle-t-il (genre contrat, facture, déclaration comptable et fiscale, les trucs super glamour du job, quoi) ?
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Ces interventions peuvent, la plupart du temps, se facturer en BNC et relèvent du statut d'artiste-auteur, celui dont on relève déjà pour les droits d'auteur, donc il n'y a pas des masses de démarches à faire, faut faire une facture avec son SIRET d'AA, et déclarer à l'URSSAF le moment venu une fois par an.
https://fabiendelorme.fr
 
Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Fred Dee a écrit:
Azaby a écrit:
Simplement, le travail de l'écrivain professionnel ne se résume pas qu'à la publication. Une source non-négligeable (et parfois majoritaire) des revenus proviennent des interventions rémunérées en école, ou dans des événements culturels

Bonjour Azaby, pourrais-tu (ou quelqu'un d'autre) nous en dire plus sur la rémunération pour ce type d'interventions ? On me l'a déjà demandé (mais sans que cela se concrétise encore) et je ne pensais pas vraiment à l'aspect financier (surtout parce que l'école se trouve juste à côté de chez moi). Comment cela se règle-t-il (genre contrat, facture, déclaration comptable et fiscale, les trucs super glamour du job, quoi) ?

A titre personnel, j'en discute en amont avec la personne qui organise l'événement. On se calque sur le tarif Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse et pour une intervention, c'est quelque chose de l'ordre de 270 euros de mémoire. Normalement tu es censé(e) éditer un devis/facture, et rendre tes comptes à l'URSSAF. N'ayant pas de SIRET et étant précomptée sur mes droits d'auteurs (ce qui signifie que je ne cotise pas encore moi-même à l'URSSAF et que je déclare en TS plutôt qu'en BNC mes droits d'auteurs), c'est parfois un peu galère mais on trouve des pirouettes pour faire fonctionner ça légalement. Je fournis alors un devis "symbolique" et je m'arrange après avec la personne qui "m'engage".

Si tu veux te professionnaliser, le plus simple reste bien sûr d'avoir le statut officiel d'artiste-auteur et de tout faire pour déclarer en BNC, ça facilite énormément tout ce qui est facturation, notamment. Si tu déclares en BNC et que tu as ton siret, tu dois fournir une dispense de précompte !
 
   
    
                         
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