Bonsoir bonsoir.

Dans le cadre de mon roman, je vais entamer la rédaction de plusieurs chapitres narrés au présent & à la première personne pour un nouveau personnage : une jeune femme de 29 ans. Qui plus est, cette dernière tombe enceinte, et se trouve un peu, voire complètement, perdue quant à ce qu'elle ressent et souhaite faire suite à cet événement. Elle sera ensuite victime du harcèlement moral de son employeur du fait de sa grossesse.

Etant un homme sans enfant, j'aborde cette étape avec grande précaution. J'ai donc entamé des recherches afin de prendre connaissance des témoignages de femmes ayant vécues des situations similaires, avec l'espoir de rendre ces chapitres les plus justes possibles.

Peut-être auriez-vous quelques conseils / avis à me glisser avant d'aborder ce genre d'exercice, ou des sources pertinentes qui pourraient  m'aider à écrire ce personnage... ?

Merciiiii pour votre attention !  

Bon week-end à tous.

Personne n'a répondu ici ?

Bonsoir Pioupiou.

Mon conseil : il n'y a pas de différence "mentale" entre un homme et une femme, leurs cerveaux sont identiques. Tu peux donc écrire sans chercher à "faire la femme". Ecris un personnage riche, cohérent, auquel on peut s'attacher, qui a des forces et des faiblesses comme tout le monde, des goûts et des dégoûts, des points forts et des points faibles.

Par contre il y a une différence sociale, fruit de notre société patriarcale, qui fait que les femmes et les hommes ne sont pas élevé·es de la même manière et adoptent des comportements genrés qu'iels croient naturels (alors que c'est une construction).
Par exemple, les femmes vont éviter de rentrer seules à la nuit tombée, et si elles le font, elles ne vont pas écouter de musique afin de rester attentives à leur environnement (ou alors elles le font délibérément dans une démarche qui se veut libératoire, mais c'est également une réaction à une réalité sociale) / tandis que plein d'hommes ne se posent même pas la question - pour eux c'est un non-sujet.
Autre exemple : les femmes ont tendance à ne postuler qu'aux offres d'emploi qu'elles sont certaines de maîtriser à 100%, alors que les hommes envoient des CV "au bagout" pour des jobs qui demandent des compétences qu'ils n'ont pas. De la même manière, lorsqu'un journaliste cherche un·e expert·e pour un sujet précis, les femmes vont décliner si elles ne se jugent pas réellement pertinentes sur un sujet alors que les hommes vont accepter le plateau même s'ils sont des touristes (au bagout, encore).
Ce qui provoque une surabondance d'hommes [qui disent potentiellement n'importe quoi] dans les médias, ce qui donne à l'ensemble du public l'impression que les femmes sont moins nombreuses/moins pertinentes dans le domaine, ce qui réfraine les femmes à participer aux débats, ce qui boucle la boucle.
Voilà, rapidement, quelques exemples de différences comportementales induites par notre construction sociale commune (et pas par notre biologie).

Si tu veux toucher à ces sujets, qui sont souvent évoqués dans le cadre des luttes féministes, je te recommande donc de lire les féministes : Mona Chollet, Maia Mazaurette, Pauline Harmange, Caroline de Haas, Alice Coffin...
Les RS des assos féministes : nous toutes, les effrontées...
Et des RS individuels hyper riches : @macho.boulot.dodo, @maedusa_gorgon, emmaclit.com

Attention dans ton écriture à ton propre bagage et à tes biais cognitifs, gare au male gaze par exemple (les mecs qui écrivent des femmes et parlent sans arrêt de leurs seins... nos seins c'est comme nos coudes, la plupart du temps on n'y pense pas, à moins de prendre un coup dedans).

Je préviens quand même : toutes les sources ci-dessus sont politiquement orientées à gauche, pour des raisons qui me semblent évidentes (à débattre dans un autre topic éventuellement).

J'ai personnellement perdu un job à cause d'une grossesse et j'ai attaqué mon employeur en justice pour harcèlement. Youpi.

Bonne écriture à toi
Emilie

Salut Emilie !

Merci beaucoup pour ton retour :-) Tout ce que tu dis là est très enrichissant, je vais tâcher de le mettre en oeuvre.

Petit retour d'expérience : je me suis donc lancé dans l'écriture de ce personnage féminin à la première personne, mais j'ai trouvé extrêmement difficile d'écrire sous cet angle. Les sujets abordés touchaient à des sphères si intimes que, ne l'ayant pas vécu dans ma chair et même après une tonne de recherches en la matière, je trouvais que le récit tombait à plat.

Pour l'instant, j'ai préféré mettre de coté cette idée pour retrouver un angle qui m'est plus confortable : un personnage masculin qui assiste à cette situation et qui démontre toute l'étendue de son incompréhension.

Je pense que je réiterai l'exercice un jour, mais j'attends d'être davantage armé pour ça.

Ahh l'inévitable Mona Chollet... Il va vraiment falloir que je lise son bouquin sur la réinvention de l'amour. C'est marrant que tu mentionnes Maïa, parce que je la connais bien ! Je vais me pencher sur les autres auteurs et RS, milles mercis.

Et concernant ton expérience personnelle, je suis navré de l'apprendre. Ça me conforte dans l'idée que ces sujets méritent (aussi) d'être abordés de front dans la littérature.

Elopez a écrit:

De la même manière, lorsqu'un journaliste cherche un·e expert·e pour un sujet précis, les femmes vont décliner si elles ne se jugent pas réellement pertinentes sur un sujet alors que les hommes vont accepter le plateau même s'ils sont des touristes (au bagout, encore).

Je l'avais entendu aussi, et finalement dans mes sollicitations cette année j'ai autant eu de femmes que d'hommes qui m'ont renvoyée vers d'autres personnes. Après, je suis pas non plus un plateau national et j'invite pas les grosses têtes avec de gros ego, hein, ça doit jouer x)

Quand j'étais ados j'avais très peur d'écrire des personnages masculins parce que je ne savais pas comment "pensent les garçons". Surtout que j'avais surtout des amies. Je me suis surprise plusieurs fois, discutant avec des garçons puis des hommes, à me dire "ah ! comme les filles, en fait" à certaines choses (genre pour moi ado un garçon avec des complexes c'était étonnant (bon, quand on est ado, on a pas la lumière à tous les étages, faut me pardonner xD)). Mais du coup maintenant je suis beaucoup plus tranquille avec ça, parce que j'ai fini par réaliser que les cerveaux fonctionnent tout pareil (ce qui est plutôt rassurant, on va pas se mentir).

J'ai beau être d'accord sur l'essentiel, je comprends parfaitement ce que tu ressens ayant moi même du mal à écrire des personnages masculins. On a beau dire "il n'y a pas de différence entre un cerveau homme et un cerveau femme" si ton roman est réaliste et partage les codes du monde tel qu'on le connait, ton personnage sera forcément influencé par son milieu, son éducation, sa culture etc...

Perso j'ai du mal à ne pas faire de personnages masculins trop féminins. J'aimerais créer des persos qui soient des mecs qu'on peut rencontrer dans la rue, dans nos contacts etc mais comme je ne suis moi même entourée que de femmes et ce depuis tjrs, je suis très hermétique à tout ce qui est masculin donc c'est pour moi difficile. Je fais des personnages dont j'ai peur qu'on se dise au fond "il est ridicule, il est pas viril, c'est une petite nature". J'ai très peu de contacts avec la moitié de l'humanité dotée de chromosomes XY donc j'ai du mal, même par observation à créer des persos crédibles.

Ce qui m'aide perso c'est de me baser sur la réalité, sur des choses que j'ai vues ou entendues. Dans ton cas, typiquement je lirais des livres de préparation à l'accouchement, y a plein de trucs sur la grossesse, souvent écrits par des nanas donc ça peut t'aider à t'imprégner de cet univers.

Tiens, c’est amusant ; je suis une fille et j’ai beaucoup plus de personnages masculins que féminins (d’ailleurs, je préfère employer le terme de  « genre » plutôt que de  « sexe »).

Je ne rencontre pas de difficultés particulières en écrivant un autre genre, j’en aurais si je me penchais très méticuleusement sur des thématiques « exclusivement masculines » sans doute, mais comme j’écris avant tout de la fiction et pas un traité sur le spectre de la virilité, je suis large.
Un personnage, peu importe son genre, doit réagir selon une certaine logique élémentaire + selon sa personnalité. Visualise un personnage comme un ensemble de qualités, de défauts, de forces et de faiblesses, qui lui n’a pas de genre. C’est ta base. Le genre vient après, il va s’immiscer dans la structure pour la modeler selon ses besoins.
Inspire-toi de personnes réelles ou de personnages qui t’ont marqué dans leur affirmation identitaire, par exemple. Demande-toi « qu’est-ce qui fait un personnage de tel genre » outre le physique.

De base, un.e auteur.e ne peut évidemment pas avoir déjà vécu tout ce qu’iel raconte, son premier job étant justement de se mettre à la place des personnages qu’iel crée, en les imaginant, les ressentant. En faisant des recherches si cela est nécessaire.
Le lectorat te croira si c’est crédible, il ne va pas décortiquer chacun de tes mots.
J’ai beaucoup de personnages masculins donc, parce que je les ressens comme tels au moment de les genrer et ça ne me pose pas de problème.
Bien sûr, la difficulté fluctue selon le genre du roman, si tu écris quelque chose de très contemporain avec une réflexion / vision sociétales, comme on te l’a dit plus haut, il va falloir aborder certaines thématiques réelles, selon ton discours et ton intrigue.
Tu peux aussi commencer par éliminer tous les clichés que tu connais sur le genre / les personnages féminins pour éviter de te vautrer dedans. Lire également des personnages féminins par des autrices ou des auteurs dont la justesse de la plume a été reconnue (pas M. Katz, donc. Oui c’est gratuit)
Évite également de l’idéaliser ou d’écrire ta copine, ton ex, ta mère, sauf si c’est conscient et que tu l’assumes. Un personnage, peu importe son genre et sa tête, il a des trucs à dire ; sinon, c’est un pot de fleur.

Aucun.e auteur.e n’a buté de vrai dragon ou déjoué un complot intergalactique dans sa vie, ni rencontré de race alien ou accouché de la Source du Mal, mais ça n’empêche personne d’écrire des trucs trop cools et crédibles sur le sujet. Ton boulot, c’est de ressentir ton personnage puis de le vendre suffisamment bien pour que le lectorat l’apprécie, il ne demande que ça.

Bonjour, on t’a déjà donné de bon conseil je pense.

Se que je peut te dire c’est que certes chaque homme et femme qu’il sois adulte des adolescents ou des enfants.
Que vous soyez un homme une femme, que vous décider de écrire sur un personnage masculin ou féminin, il y a des choses logiques que vous voyez l’un ou l’autre vous le ferrez.
Déjà tu a fait des recherche pour ton histoire et c’est bien, sa apportera plus de crédibilité à ton histoire.

Si elle sera victime de harcèlement moral a cause de sa grossesse à cause de sont employer, je pense que elle ne devrait pas être contente en colère et triste.

Après c’est quand même bizarre…
Elle tombe enceinte elle ne semble pas vraiment désiré cette enfant.
Je pense que c’est bizarre et que sa aura des conséquences pour l’histoire.

J’espère que sa aura pus t’aider.

Salut Pioupiou,
je rejoins le commentaire de Chimère comme quoi on construit d'abord le personnage indépendamment de son genre, celui-ci pouvant donner un contexte, notamment social.

Par contre suite au commentaire d'elopez7228, je ne suis pas tout à fait d'accord pour le côté homme et femme tous pareil d'un point de vue biologique. Pendant la grossesse il y a énormément de changements ceux-ci peuvent (ou non ça dépend des personnes) avoir des conséquences sur l'humeur, les perceptions (le toucher, le goût) et la sensibilité. J'ai été enceinte deux fois et j'étais épuisée et hyper-sensible, du genre à regarder des niaiseries sur TF1 et à pleurer à chaudes larmes, alors que c'est pas du tout mon genre (déjà de regarder TF1 ).
Un truc qui m'a frappée aussi, quand on est enceinte, tout le monde y va de son expérience, même les hommes ! c'est épuisant. Du coup pendant ces périodes j'ai eu pas mal de retours d'un peu tout le monde sur les nausées, les états d'âmes, les problèmes de santé plus ou moins graves, les accouchements plus ou moins difficiles, l'allaitement, etc... Et mon humble conclusion, de ma propre expérience et de celles qui m'ont été rapportée : les femmes sont très différentes face à la grossesse (comme tout le monde face à la douleur ou au froid par exemple), pour certaines c'est un chemin bordé de fleurs et pour d'autres la descente aux enfers. J'ai eu aussi des hommes qui me racontaient la grossesse de leur conjointe, de leur soeur et même de leur mère (pour leur propre naissance !), et qui avait des avis très tranchés : soit c'est très facile (!!), soit pas du tout...

Bref tout ça pour dire, tu peux prendre une liste des symptômes de grossesses, et en choisir 3 ou 4 pour les développer dans ton histoire, c'est rare qu'une femme ait tous les symptômes et aussi qu'elle n'en ait aucun, c'est un peu une loterie. Et pour l'état d'esprit, ça dépend d'où part ton personnage, si habituellement elle est forte et fière, ou au contraire timide et mal dans sa peau, la grossesse peut "inverser" ou amplifier son caractère, là aussi c'est à toi de choisir, il n'y a pas de grossesse-type.

En espérant que ça t'aide un peu !

Intéressant sujet !
J'avoue que je me sens un peu comme un ovni parce que les trois quarts du temps quand j'écris, mon perso n'a ni genre ni sexe, et c'est seulement ensuite que je me décide.

Je plusois ce qui a été dit précédemment.

Si tu écris à la 1ère personne un personnage féminin, écris-le comme si tu écrivais un personnage masculin.

Par contre, il est vrai que les femmes et les hommes subissent des injonctions de la société à se comporter de telle ou telle manière, et ça, il faut le prendre en compte.

Salut Pioupiou,
j'ai lu que tu avais changé de projet en court de route, mais je serai intéressée de savoir où tu en es maintenant ? tu as avancé ? Comment se passe cette grossesse, alors ?

Merci beaucoup pour tous ces messages que j'ai lu avec attention et qui nourrissent ma réflexion sur le sujet.

Je vais juste ajouter une remarque suite à vos retours, avec lesquels je suis fondamentalement en accord.

Tout auteur peut écrire sur tout sujet - ce postulat fait consensus, je pense.

Cela dit, écrire la grossesse me semble bien plus délicat qu'écrire une chasse aux vampires. De façon générale, écrire une expérience qu'une importante partie du lectorat est susceptible d'avoir déjà vécue sans l'avoir vécue soi-même peut s'avérer piégeux (à mon sens). Rien d'impossible, mais à aborder avec prudence.

@Camille : je t'ai répondue en coulisse, merci encore  

CHIMERE a écrit:

(d’ailleurs, je préfère employer le terme de  « genre » plutôt que de  « sexe »)

J'hésitais sur le terme. Mais tu as tout à fait raison, c'est plus adapté - titre du topic modifié.

Bonne journée à tous !

Salut Pioupiou,

Je comprends tes appréhensions, ton héroïne  faisant face à des situations pas banales. Je te suggère de lister l'ensemble des questions qui vont se poser à elle.

Allez. je me lance, comme ça me vient et sans m'imaginer être exhaustif.

Sur l'opportunité de poursuivre sa grossesse :

L'avortement me pose-t-il un problème moral ?

Comment vais-je gérer le traumatisme psychologique ?

Ne vais-je pas regretter mon choix ? Aurai-je encore l'opportunité d'être mère ?

Si elle a toujours des contacts avec le père : Quel est son souhait ? Quelle sera sa réaction si je fais un choix différent ? Assumera-t-il son rôle de père ? Partageons-nous suffisamment de valeurs pour que je veuille qu'il participe à l'éducation de l'enfant ?

Vis-à-vis des proches au courant de la grossesse : Comment vont-ils accueillir mon choix ? Me juger ? Me soutenir?

Suis-je prête à accueillir cet enfant ? Matériellement, psychologiquement. Est-ce le bon moment ?

Concernant le harcèlement de son patron :

Dois-je lui en parler ? Comment va-t-il réagir ? Se calmer ? En rajouter ? Peut-il se montrer violent ? Vais-je perdre mon emploi ?

Classiquement, toute victime passe par une phase de culpabilisation :

Est-ce que je fais quelque chose qui le pousse à agir de la sorte ? Son comportement est-il anormal, ou est-ce moi qui suis anormale de le penser ?

À qui me plaindre ? Au DRH ? Si c'est un homme, va-t-il me croire ? Me protéger ? Se moquer de ma «fragilité» ?

Et les réponses alors ? Il n'y en a pas de bonnes et de mauvaises. Ton héroïne sera définie par ses choix, et par conséquent crédible et cohérente.

Bon courage.

PiouPiou a écrit:

Cela dit, écrire la grossesse me semble bien plus délicat qu'écrire une chasse aux vampires. De façon générale, écrire une expérience qu'une importante partie du lectorat est susceptible d'avoir déjà vécue sans l'avoir vécue soi-même peut s'avérer piégeux (à mon sens). Rien d'impossible, mais à aborder avec prudence.

Je comprends tout à fait ton point de vue ! J'ai le problème avec le sentiment amoureux. N'étant jamais tombée amoureuse, c'est un peu dur de me projeter dans ce que ça doit être.

Personnellement j'écris indistinctement au masculin et au féminin, et avec beaucoup de tranquillité puisque depuis mon adolescence je rêve régulièrement en tant qu'homme (alors que je suis une femme, génétiquement et dans ma tête).

Pour y avoir beaucoup réfléchi pour mes personnages, à mes yeux il n'existe que 3 véritables différences entre la pensée féminine et masculine :

- la sexualité est forcément différente, puisqu'anatomiquement un homme et une femme ne sont pas faits pareil. Alors certes j'enfonce une porte ouverte mais je pense que dans un couple, quel que soit sa composition, le fait que le personnage soit un homme ou une femme change un peu la donne.

- la grossesse et l'accouchement ne peuvent être vécus que par une femme. Ce qui, en soi, ne veut pas dire grand chose, mais bon, ça peut être une expérience très traumatisante d'avoir un "autre que soi" qui grandit dans ton ventre avant d'en sortir en te faisant hurler pendant des heures (parce que tu n'as jamais entendu parler d'accouchement sans douleur).

- le conditionnement social est très différent. Elopez228 donnait l'exemple, tout à fait juste et représentatif, des femmes qui rentrent seules la nuit. Il existe des tonnes de podcasts, d'études et de blogs sur le sujet, donc je ne vais pas m'étendre. Pour ton sujet particulier, il faut savoir que la construction sociale est que la maternité est le seul moyen d'épanouissement chez une femme. Parce qu'elle est femme, elle doit faire passer sa famille avant son métier, elle doit vouloir des enfants, et elle doit être heureuse dans le rôle d'épouse-mère. C'est une énorme pression que la majorité des femmes n'arrivent pas à dépasser (ou admettent comme normal, ce qui est encore pire), et qui ne repose que sur les femmes. Il suffit de lire n'importe quel magazine féminin pour le comprendre : il est inenvisageable pour une femme, presque indécent, de ne pas vouloir d'enfant / d'être heureuse sans / malheureuse avec.

Sinon, aucune différence entre un homme et une femme. La psychologie est exactement la même.