Je n'ai pas lu toutes les réponses, mais j'aimerai ajouter mon avis.

Si tu sais que ton manuscrit a été écrit dans les règles de l'art (le basique d'un roman, pas une fan-fiction écrite par un/une ado de 14 ans), si tu l'as poncé jusqu'au bout (relecture, réécriture, exécuté plusieurs fois), si tu as passé du temps et fait des efforts, sué pour que tout soit optimal, et si au final tu arrive toujours à te remettre en question, tout en gardant ton idée originale, alors accroche-toi.

C'est ta création, ton bébé. Si les ME n'en veulent pas pour l'instant, c'est pas grave. Continue.

Je ne pourrais te dire combien de temps j'ai passé sur mon roman (le millier d'heure est largement passé), mais pour rien au monde je n'abandonnerai ce projet pour le publier.

C'est mon bébé, j'ai appris énormément de choses en l'écrivant, je continu à en apprendre. Et même si je sais que c'est pas un chef-d'œuvre (c'est pas le but, le but c'est de raconter une histoire et la partager), je ne renoncerai pas.

L'autoédition est une bonne alternative si tu tiens vraiment à publier ton roman.

Dans tous les cas, accroche-toi !

(je milite pour qu'on réhabilite la fanfiction. C'est merveilleux, les fanfictions. Et beaucoup n'ont pas à rougir face à des romans publiés. Certaines sont même publiées et devenues des best-seller. Vive les fanfictions.)

elopez7228 a écrit:

(je milite pour qu'on réhabilite la fanfiction. C'est merveilleux, les fanfictions. Et beaucoup n'ont pas à rougir face à des romans publiés. Certaines sont même publiées et devenues des best-seller. Vive les fanfictions.)

C'était un exemple, bien évidement.

Quand j'avais cet âge-là, j'en écrivais, avec d'autres internautes. Sur skyblog. Et puis bon, qu'on soit clair, c'était un délire d'ado sans réelles ambitions.

C'était la bonne époque.

Insect a écrit:

Si tu sais que ton manuscrit a été écrit dans les règles de l'art (le basique d'un roman, pas une fan-fiction écrite par un/une ado de 14 ans), si tu l'as poncé jusqu'au bout (relecture, réécriture, exécuté plusieurs fois), si tu as passé du temps et fait des efforts, sué pour que tout soit optimal, et si au final tu arrive toujours à te remettre en question, tout en gardant ton idée originale, alors accroche-toi [...]
Je ne pourrais te dire combien de temps j'ai passé sur mon roman (le millier d'heure est largement passé), mais pour rien au monde je n'abandonnerai ce projet pour le publier.

C'est mon bébé, j'ai appris énormément de choses en l'écrivant, je continu à en apprendre.

J'ai passé plusieurs centaines d'heures, peut-être un millier sur mes cours de maths en prépa, j'ai appris plein de trucs en maths, et ça ne m'a pas empêché d'avoir 1/20 au concours.
Engager du temps sur quelque chose ne signifie pas que cette chose sera commercialisable à la fin. Je peux m'améliorer dans le fabuleux art du dessin de bonhommes bâton, personne ne m'achètera des bonhommes bâton.

Bref, avec mon cynisme habituel : ce n'est pas parce que vous travaillez beaucoup, que ce que vous faites sera bon et que vous êtes fondé à le vendre.

Signée : la lectrice de trucs publiés en auto-édition par des auteur.ice.s qui ont fait toutes les étapes de bêtalecture/relecture/correction mais qui n'auraient jamais dû être publiés.

Insect a écrit:

elopez7228 a écrit:

(je milite pour qu'on réhabilite la fanfiction. C'est merveilleux, les fanfictions. Et beaucoup n'ont pas à rougir face à des romans publiés. Certaines sont même publiées et devenues des best-seller. Vive les fanfictions.)

C'était un exemple, bien évidement.

Quand j'avais cet âge-là, j'en écrivais, avec d'autres internautes. Sur skyblog. Et puis bon, qu'on soit clair, c'était un délire d'ado sans réelles ambitions.

C'était la bonne époque.

J'ai quarante ans, j'en écris encore et même, je les fais éditer. Par des Maisons d'Edition.

elopez7228 a écrit:

(je milite pour qu'on réhabilite la fanfiction. C'est merveilleux, les fanfictions. Et beaucoup n'ont pas à rougir face à des romans publiés. Certaines sont même publiées et devenues des best-seller. Vive les fanfictions.)

Cinquante nuances de Grey (fanfiction de Twilight) !

Il y a certes de très bonnes fanfictions, mais on va pas se mentir, la majorité qui traînent sur les Skyblog etc. écrites par des kikoulol de 12 ans (oui, je vais à fond dans le cliché, j'admets) volent quand même pas bien haut, et c'est normal : ce sont de jeunes auteurs qui apprennent à écrire, testent et se cherchent. Donc c'est pas le genre en soi qui est bien ou pas bien, c'est simplement que c'est beaucoup utilisé pour l'entraînement et du coup il y a aussi les défauts de l'apprentissage dans la qualité finale.

Enirtourenef a écrit:

Il y a certes de très bonnes fanfictions, mais on va pas se mentir, la majorité qui traînent sur les Skyblog etc. écrites par des kikoulol de 12 ans (oui, je vais à fond dans le cliché, j'admets) volent quand même pas bien haut, et c'est normal : ce sont de jeunes auteurs qui apprennent à écrire, testent et se cherchent. Donc c'est pas le genre en soi qui est bien ou pas bien, c'est simplement que c'est beaucoup utilisé pour l'entraînement et du coup il y a aussi les défauts de l'apprentissage dans la qualité finale.

ça c'est valable pour un énorme pourcentage des trucs sur scribay et wattpad qui ne sont pas des fanfictions.

Je crois que le problème est davantage l'immaturité/la jeunesse / la maladresse des auteurs et autrices débutantes que le genre Fanfiction en lui-même.

Si tu me relis bien, je ne dis rien d'autre...

#réhabilitonsLaFanfiction

Dans le genre fanfiction sur Wattpad, il y a en a une excellente sur la série "La Guerre des Clans". Absolument géniale ! Sinon, pour répondre à la question j'avoue que c'est difficile. Si la motivation n'est plus là...peut être faut il renoncer ou tout du moins faire une pause.

Coucou à tous, personnellement mon cas est un peu différent, il s’agit d’une nouvelle de sf et non d’un roman ? Mais bon, je partage quand même, peut être que le cas de la sf est un peu différent car il touche parfois à des visions du futur qui peuvent être avant gardistes ou non … Bref. À la fac dans les années 2000, précisement 2002, j’écris une nouvelle, avec pour moi à l’époque un style très différent, un peu sitcom, j’avais même presque un peu honte du style et tout parce qu’à l’époque c’était encore les grandes lettres de l’écriture,Beigbeder avec son style de 1 paragraphe une station de métro pointait à peine etc …
Ma nouvelle était satyrique, humoristique, provocante, fluide, etc…
Je l’ai envoyé à tous les éditeurs de nouvelles de sf de l’époque, à savoir, très peu ( galaxies, bifrost, etc) sans succès, elle a été refusée à l’époque c’était des lettres type avec des cases qu’ils cochaient, je crois que ça avait été pour galaxies « ne correspond pas à l’esprit de la revue » quelque chose comme ça.
Bon, cette année je la relis, je ris en la lisant pcke elle me paraissait vraiment drôle, je retravaille qq petits embranchements de l’histoire, très courts, et modifie un peu la chute, je l’envoie à ma famille, mon père et petit frère et soeur qui sont maintenant grands, ils me disent «  elle est génial ! Bravo! » ma petite soeur ajoute, « elle va être publié sans problème » elle est super actuelle etc, je leur raconte que je l’ai écris il y a 20 ans et que personne n’en voulait, ils n’en reviennent pas, parce que dans le fond, on dirait vraiment que je parle de la société actuelle, du confinement etc …
Je l’envoie à un concours de nouvelle de sf pour une anthologie, très confiant d’être séléctionné.
Et elle est sélectionné pour l’anthologie elle fait partie des 10 textes sélectionnés sur 187 textes envoyées !!!
Ce que je voulais dire avec toute cette histoire c’est que peut être en 2002 les éditeurs de sf avaient une cinquantaine d’années à l’époque et moi 20, et ils ne comprenaient vraiment pas le monde que je décrivais ni la société dont je parlais, et peut être qu’à l’époque mon style impertinent leur a déplu ? Qui sait, ils ne le disaient pas. Mais aujourd’hui les éditeurs et lecteurs sont plus proches de ma générations, et la société a vraiment évoluée dans le sens de ce que je projetais dans cette nouvelle …
Donc dès fois ça n’est pas forcément abandonner sur ce qu’on n’a écrit, c’est une pause plus ou moins longue et quand on le relit on se dit, ah oui, ça c’était vraiment pas mal ( et j’ai relu d’autres nouvelles sur lesquelles j’ai pensé que ça ne valait pas la peine d’essayer d’en faire quelque chose)

j’ajouterai au passage un exemple dans me parle souvent mon père « la conjuration des imbéciles » C’est un roman je l’ai acheté du coup mais pas encore lu, apparemment l’auteur l’a écrit en critiquant le modèle américain à une époque où la société états unienne se complaisait dans son propre modèle et personne ne voulait entendre ce genre de critique, il n’a du coup réussi à le faire publier nul part. Apparemment ça l’a profondément déprimé et suite à ça il se serait suicidé. Sa mère a continué à chercher des éditeurs après sa mort car elle croyait en son roman, et je me trompe peut être mais qq chose comme 20 après elle a réussit à le faire publier et c’est devenu un énorme succès.

oué alors on devrait pas avoir à le dire, mais : inutile de se suicider à chaque manuscrit refusé...

Calédoniarob, le double-post est interdit sur le forum. À l’avenir, je t’invite à éditer ton message si tu veux y ajouter quelque chose a posteriori. Tu peux trouver la procédure sur le guide d’utilisation si besoin.