| Invité / Invité Dim 20 Fév 2022 - 10:46 | |
| - Agent Seven a écrit:
- Mais la culture de base n'a jamais demandé ça, mais maintenant le symbole est souillé et ne peut plus être utilisé. C'est dommage quand même.
Ça me fait toujours ça avec la svastika ! Quand je regarde un docu ou même un film indien et que je le vois sur un bâtiment y a toujours un moment, genre une micro-seconde, où je me dis : alors que en fait ben, rien à voir ! C'est dingue d'être arrivé à souiller un truc comme ça, vieux de centaines d'années, juste en quoi ? Allez, élection en 1933, fin de la guerre en 45, en même pas 15 ans, quoi...! - Agent seven a écrit:
- Alors je pense qu'on peut laisser la lionne et la gazelle au placard. Ou bien on les utilise et on assume.
Je pense que la nuance n'est pas tant dans l'assumer ou pas que dans comment l'utiliser. Si je reprends mon exemple des Mille et Une Nuits, vraiment, c'est jamais malaisant, jamais sexiste (surtout que les personnages masculins sont aussi comparés à la gazelle, pour le coup) ; ça permet juste à l'auteur de souligner la beauté des personnages et de permettre de se les représenter. C'est tout pareil que quand les métaphores sont faites avec la lune ("il avait le front comme la lune en son plein" : même genre de comparaison avec la gazelle, donc ce n'est jamais malaisant). |
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Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Dim 20 Fév 2022 - 13:29 | |
| Bonsoir Chimère.
Encore un Topic passionnant, que je ne découvre qu’à l’occasion d’un clic sur "Voir les nouveaux messages depuis votre dernière visite".
S’il y avait une rubrique "Voir les nouveaux sujets que vous n’avez pas encore découverts", je raterais moins de choses intéressantes. (rire désolé).
Mais là n’est pas le sujet. Je réponds donc directement à la question sans avoir lu les réponses précédentes.
Je n’introduis ce genre de personnages ("Écrire les personnages issus d’autres cultures") dans mes écrits, que s’ils ont une raison valable de s’y trouver. Qu’ils soient indispensables à l’intrigue. Voire en soient les héros ou principaux héros secondaires.
Et si je le fais, ce ne sont que des personnages dont je connais la culture sur le bout des doigts. Par exemple pour avoir moi-même grandi et vécu plus de quinze ans à leur contact et dans leur pays. Y être quasiment né. Comme une deuxième culture personnelle. Autrement, je m’abstiens.
Je le fais dans un de mes romans en cours d’écriture "Général - Maréchal", un roman policier où un personnage d’une autre culture est le principal héros secondaire, mais presque plus important que les héros principaux, car, sans lui, les autres "blancs -blancs" n’arriveraient à rien. D’ailleurs, dans le roman, ils le respectent beaucoup pour ça et pour bien d’autres choses (rire). Cependant, ce personnage est décrit tel qu’il était il y a 50 ans, au moment où je connaissais sa culture qui, aujourd’hui, a certainement énormément évolué.
J’ai coutume de dire, avec une pointe de nostalgie, mais sans plus, parce que c’est vrai et inévitable, ainsi va le monde, que "le pays où je suis né n’existe plus".
En espérant avoir répondu à ta question, en toute amitié, Philippe. |
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Nombre de messages : 3870 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Ven 25 Fév 2022 - 15:52 | |
| Un compte tumblr très riche pour celles et ceux qui veulent "écrire la diversité" : https://writingwithcolor.tumblr.com
(en anglais uniquement) |
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