Bonjour à toutes et à tous,

comme je l'ai indiqué dans un autre fil, j'ai reçu une proposition de contrat d'une maison d'édition à compte d'éditeur. Passée la joie et l'excitation de la lecture du mail, j'ai lu le contrat qui m'a été envoyé par la suite.

Cette Maison d'Edition est, comme une très grande quantité, une "petite" maison. Le hic principal est le fait que le contrat stipule que les livres seront imprimés à la demande.

Alors, en regardant sur différents sites de libraires indépendants et de très grosses librairies (plutôt des groupes), je vois que les ouvrages sont bien présents (donc bien distribués et référencés) mais seulement à la commande.

Du coup, impossible de tomber " par hasard" sur mon livre en librairie en déambulant dans les rayons.

Je suis donc un peu refroidi par ce procédé. On m'a confirmé que cela se faisait beaucoup et de plus en plus.

Je n'ai pas reçu d'autres propositions de la part de ME plus grosses donc j'aurais aimé avoir votre avis sur ce type de clauses dans les contrats.

Je n'ai pas la prétention de vendre des milliers de livres mais si mon livre n'est présent que sur internet (en version papier ET électronique) je me dis que les ventes ne vont jamais vraiment décoller.

Je dois m'entretenir prochainement avec l'éditeur en question. J'aurais une vue également sur la politique de "publicité" des livres qu'il publie.

Voilà, vos avis sont les bienvenus.

Merci !!

Bonjour Alexb

Les petites ME utilisent en effet beaucoup le procédé de l'impression à la demande. Être présent en librairies (en rayons) nécessite non seulement d'imprimer un tirage minimal de plusieurs centaines d'exemplaires, mais aussi d'avoir un diffuseur pour prospecter les libraires (qui s'accompagne généralement d'un droit de retour offert aux libraires). Tout ça est coûteux pour l'éditeur et les petites ME n'ont pas les moyens.

Néanmoins, le procédé de l'impression à la demande n'est pas forcément synonyme de mauvaises ventes. Tout dépend des moyens que mettra la ME pour promouvoir le roman : services presses, communication, publicité... Sans oublier que dans ces petites ME, les ventes d'ebooks peuvent parfois être très conséquentes et pallier l'absence de diffusion en librairie (encore une fois, tout dépend des moyens qu'elle met pour promouvoir le roman). Si tu as entretien prévu avec l'éditeur, tu pourras évoquer ces sujets avec lui.

A mon avis, l'essentiel est avant tout de s'assurer que le contrat est bien un compte d'éditeur (pas de frais cachés pour l'auteur, pas d'achat obligatoire d'exemplaires).

Bonjour Imoen,
merci beaucoup pour ta réponse.

En effet, je suis un "vieux" lecteur qui ne jure que par le papier et les bonnes vieilles librairies. Je n'ai pas de liseuse et je lis très peu sur mon téléphone portable.
Je comprends tout à fait l'argument économique et écologique : je suis toujours scandalisé de voir le nombre de livres qui sont détruits régulièrement faute de lecteurs. Donc, on va dire que ma fibre écologiste prendra le pas sur ma fibre égotiste. Pour le bien de la planète, vive l'impression à la demande !

Je vais bien me renseigner sur leur politique de promotion des oeuvres publiées.

Et j'ai lu et relu le contrat, il ne semble pas y avoir de loups. Pas de frais cachés, j'ai droit à 20 exemplaires auteurs gratuits

Tu t’es assuré du plus important : c’est une publication à compte d’éditeur, ce qui veut dire que ça ne te coûtera rien.

Pour la diffusion il faut savoir que les éditeurs font l’avance des ouvrages aux libraires qui paient après coup … c’est donc une grosse avance de trésorerie. Dans ces conditions l’impression à la demande fait sens.

Un moyen de te renseigner sur la publicité et la communication est de voir le nombre de publications chaque année, la taille du catalogue, si il y en beaucoup, l’investissement de l’éditeur en communication risque d’être limité. Au contraire si l’éditeur est sélectif il aura plus tendance à investir.

Il y a des questions sur la communication, le suivi des ventes, les ebook … A voir les échanges que tu as avec l’éditeur.

on verra tout ça lors de notre conversation téléphonique