Bonjour,
Je me permets de te répondre un peu tard, je ne sais pas si tu verras ce message, mais j’espère que tu vas mieux. Comme tu peux le constater, nous avons tous répondu à ta question, nous avons tous dit à peu près la même chose et pourtant, nos réponses sont très différentes. C’est le propre de la littérature, répéter les mêmes idées différemment. On a dû te le conseiller, mais dans le doute, je répète. Va lire le livre d’Elizabeth Gilbert, comme par magie. Elle parle de l’écriture et sur le faite que les idées n’appartiennent à personne. Je dois dire que personnellement, je suis d’accord avec elle.
J’ai une mauvaise nouvelle, les idées que tu as ne t’appartiennent pas et elles ne sont pas originales, et c’est une très bonne chose. Tu as le droit d’écrire une histoire avec un jeune sorcier orphelin, tu as le droit d’écrire l’histoire d’un nain, d’un elfe et d’un humain qui vont détruire un anneau, tu as le droit d’écrire l’histoire d’amour entre deux ados dont les familles rivales se détestent.
Même si quelqu’un te dit qu’il va te piquer ton idée, l’histoire n’aura rien avoir.
Un exemple personnel, je viens d’envoyer à un éditeur mon roman d’urban fantasy, c’est l’histoire d’une jeune nécromancienne qui résout des meurtres en aidant la police.
Les puristes reconnaîtront évidement Anita Blake, pourtant à part ce pitch mon roman n’a rien avoir avec ceux de Laurell K. Hamilton et encore heureux.
C’est une chose que l’on remarque très vite dans les ateliers d’écriture. Tu donnes un thème aux participants et tu n’auras pas deux fois le même texte.
Donc pas d’inquiétude, écrit ton roman va jusqu’au bout, le reste-t-on s’en fout.
Elizabeth Gilbert l’explique très bien, quand elle était en dédicace pour Mange prie, aime, des gens sont venus l’insulté pour lui dire qu’il lui avait piqué leur histoire, sauf qu’eux ne l’ont pas écrite.