Bonjour à tous!!

Je suis en train d'écrire mon second roman, et je m'inquiète quelque peu de sa structure.
Il se déroulerait sur quelques années que je pensais découper en trois parties pour les entremêler, sachant que le personnage principal restera le même dans ces trois parties et que le récit est à la première personne... Je réfléchis également insérer une quatrième partie beaucoup plus évasive, comme des réflexions de ce même personnage principal une dizaine d'années plus tard, présentant donc davantage de recul...

Qu'en pensez-vous?

Casse-gueule ?

Merci beaucoup pour vos retour!!!

Anaïs Pomeline

...

C'est réparé

AnaïsPomeline a écrit:

que je pensais découper en trois parties pour les entremêler

J'avoue que je n'ai pas réussi à saisir ce que tu voulais dire par là. J'ai du mal à visualiser comment des parties (donc à priori séparées) pourraient être entremêlées. Difficile donc de te donner un avis.

A l'image de La tresse de L. Colombani, ou encore de "Leurs enfants après eux" de Nicolas Mathieu, une même histoire peut s'intercaler avec d'autres récits, à la différence près que dans le cas de mon roman, les ^rotagonistes seraient les même dans chaque partie.
Les temporalité seraient mêlées.

Est-ce plus clair?

AnaïsPomeline a écrit:

Qu'en pensez-vous?

Casse-gueule ?

Ça peut être intéressant (et à lire, et à écrire), mais tu risques de perdre pas mal de lecteurs s'ils n'arrivent pas à suivre les changement de temporalité.

L'inconvénient de ce genre de structure, c'est que comme l'auteur - l'autrice a son roman en tête, il - elle ne se perd pas dedans et ne se rend pas compte quand il - elle a perdu les autres.

Si tu as dans ton entourage des lecteurs qui correspondent à ton public cible, tu auras tout intérêt à leur faire béta lire (et si le roman leur tombe des mains, demande leur à que moment, pour savoir quand tu les a perdu et remanier ton texte à cet endroit là).

Je déplace dans "Ecritoire"

Ça peut le faire si tu indiques les changements de temporalité en début de chaque chapitre.
Ça peut être une mention du temps, ou bien un signe particulier...

Plus une structure est complexe est plus elle est casse-gueule, mais tant que des choses sont mises en place pour permettre au lecteur de s'y retrouver (genre la radio qui annonce la sortie d'une chanson hyper connue et place du coup une date, etc.) ça peut se faire !

Si c'est bien fait ça peut-être intéressant néanmoins, il faut ce méfier car on risque de se perdre dans ton histoire avec ces changements comme l'a si bien dit Mikaroman.

En ce qui me concerne, je ne suis pas fan des changements, je me souviens par exemple avoir lu "The Witcher" dont le premier tome change souvent de temporalité, j'ai bien aimé les livres mais ces changements m'ont perdus par moment et j'ai du revenir en arrière pour comprendre. Je préfère que l'on m'annonce le changement de temporalité en début de chapitre. Après je ne suis peut-être pas le publique cible

Je dirais que le plus important, ce n'est pas que ce soit clair et maîtrisé (c'est difficile à faire, mais faisable en le travaillant bien ; les ressorts de l'intrigue seront différents, et à bien travailler pour faire le lien d'un chapitre à l'autre et inciter le lecteur à tourner les pages).
A mes yeux, l'essentiel, c'est que ça serve à quelque chose, que ce soit cohérent avec le récit et la forme de narration. En gros : qui raconte l'histoire, et à qui ?
> En gros, il ne faut pas que ce soit un simple délire de l'auteur, il faut que ça parle au lecteur (lisibilité, tension narrative, logique de l'intrigue, ...) et que ça colle au narrateur et aux personnages.

A la première personne, ça m'évoque une vieille personne qui parle de sa jeunesse et n'arrête pas de changer d'époque : "quand j'étais petit, blablabla, ça me rappelle cette époque où blablabla, alors qu'avant blablabla" : fastidieux à suivre sur la longueur d'un roman, mais pourquoi pas. Si le narrateur (le "je") est quelqu'un de plus jeune au moment où c'est écrit, ça me laisse plus dubitatif. Quand je lis un texte en "je", j'ai plus tendance à me mettre dans la peau du personnage : si on m'impose des changements temporels à chaque chapitre, je me perds plus facilement, je sais plus quoi visualiser.
A la troisième personne, ça me paraîtrait moins casse-gueule et peut-être plus facile à rendre "logique" vis-à-vis de la narration.

Je connais quelqu'un qui a écrit son roman en mélangeant les temporalités comme ça. Au moment de passer chez l'éditeur, ils ont tout remis dans l'ordre.