Nombre de messages : 1980 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Dim 6 Juin 2021 - 0:38 | |
| - ARCHIDUC a écrit:
- la seule chose que je n'ai pas fait encore c'est de me rendre directement à sa librairie, mais c'est dommage d'en arriver là.
Ben... pourquoi pas ? C'est aussi un moyen de voir sa librairie. Mais j'ai une question : s'agit-il d'une maison d'édition ou d'une librairie ? Ou alors, d'une petite structure qui fait les deux ? Dans ce cas, oui, la personne doit être débordée, je ne sais pas... ? |
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Nombre de messages : 3776 Âge : 47 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Dim 6 Juin 2021 - 7:26 | |
| Oui, le contrat peut être rompu. Le premier moyen est de ne pas oublier dans les délais. À ce moment-là, tu récupères tes droits et peux resoumettre ailleurs.
A la recherche d'un éditeur ? Quelques infos pratiques ici... Mes romans ? C'est par ici... |
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Nombre de messages : 10 Âge : 34 Date d'inscription : 04/06/2021 | Archiduc de Longjumeau / Homme invisible Dim 6 Juin 2021 - 7:52 | |
| Donc un éditeur peut signer un contrat, réfléchir après, ne pas publier, rompre le contrat, et c'est tout ? C'est une ME et le directeur tient en même temps une librairie. Les contacts que j'ai eu avec lui se sont très bien passé, je l'ai vraiment trouvé sympa et motivé, mais là j'ai juste l'impression qu'il m'a ghosté. |
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Nombre de messages : 3776 Âge : 47 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Dim 6 Juin 2021 - 8:07 | |
| D'où l'intérêt de l'à valoir. La somme reste à l'auteur si la ME change d'avis. Mais la plupart des vrais editeurs ne changent pas d'avis et la publication se passe bien.
A la recherche d'un éditeur ? Quelques infos pratiques ici... Mes romans ? C'est par ici... |
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Nombre de messages : 1980 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Dim 6 Juin 2021 - 13:50 | |
| Merci pour le lien, MENERVA ! Sinon, ARCHIDUC, je ne vois pas le problème pour toi, de passer voir ton éditeur dans sa librairie ; au contraire ! Cela montre ton intérêt pour sa librairie (qui fait partie du processus de vente, tout de même), et en plus, cela te permet de le voir et d'exposer ce qui te tracasse gentiment : tu lui expliques ce qui t'embête et tu lui demandes, de façon claire, un "petit planning" : dis-lui que c'est aussi pour pouvoir t'organiser ! Franchement, si tu fais les choses calmement, en y mettant les formes (un gentil "bonjour" en arrivant, etc... ), ça devrait "passer crème", non ? Bonne chance ! PS : FLORENCE, tu as raison pour l'à-valoir... tu vois, je n'y ai même pas pensé pour la ME avec laquelle j'ai signé le premier thriller... peut-être parce qu'elle est petite ? - Spoiler:
Mais justement, et heureusement pour moi, la ME est très correcte, et fait un mail quand c'est nécessaire pour me dire si elle n'aura pas le temps de me répondre durant "X jours", etc...
Cela semble peu de choses, et pourtant, ça permet à l'auteur de ne pas s'angoisser seul dans son coin, etc...
C'est dans l'intérêt des deux de faire ainsi, sauf si le planning a de suite été envoyé de façon super-précise, avec des dates, etc...
C'est un peu comme un contrat de travail, au fond : on a tout intérêt à ce que les choses se passent bien, et l'employeur n'a pas les pleins pouvoirs, jamais de la vie ! Pour l'anecdote : j'ai enseigné dans le privé durant quelques temps et la politique de la maison est soudain devenue : employer des enseignants pour faire le même boulot mais en les payant moins ...
La fin de l'histoire : je suis partie rapidement pour un ailleurs où, on bossant plus cool, je gagnais plus, et voilà. Je ne l'ai jamais regretté. Une ME n'est pas "la seule ME", et sans être dans le rapport de forces, mais un auteur propose un manuscrit. Il n'implore pas pour qu'on le publie... Dans cette mesure, un équilibre est à trouver.
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Nombre de messages : 118 Âge : 43 Date d'inscription : 01/09/2020 | Savanna S. / Barge de Radetzky Mar 8 Juin 2021 - 1:07 | |
| Je pense aussi qu'un petit message du genre "Ne t'en fais pas, je n'ai pas oublié" ne tuera pas l'éditeur.
Peut-être que certains ont peur d'ouvrir ainsi de grands débats et pensent qu'il est préférable de ne pas répondre ?
Perso, je déteste cette attitude. |
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Nombre de messages : 75 Âge : 32 Date d'inscription : 05/08/2017 | Sun-Na / Pippin le Bref Mar 8 Juin 2021 - 15:30 | |
| - Archiduc de Longjumeau a écrit:
- Je réitère ma question car elle occupe mon esprit de plus en plus : que se passe-t-il si un éditeur, après signature d'un contrat, ne veut plus éditer ? Ce contrat stipule que le roman doit être édité après une certaine période, et en même temps que les droits me reviennent automatiquement s'il n'est pas publié passé un certain délai.
La loi impose à l'éditeur de publier votre livre sous peine de rupture du contrat. La date de publication inscrite dans votre contrat peut évoluer. S'il y a quelques mois de retard supplémentaires, ce n'est pas grave. Les juges estiment que le délai raisonnable de publication est de 18 mois après la signature du contrat. Si cela dépasse ce délai, vous êtes en droit de demander la rupture du contrat. Et les modalités de rupture en cas de non publication sont souvent détaillées dans votre contrat lui-même. Si elles sont mentionnées, il faudra vous y conformer. En l'absence de précisions quant à ces modalités et si au moins 18 mois après votre signature de contrat votre livre n'est pas publié, vous pouvez envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception à votre éditeur pour le mettre en demeure de publier votre livre. Si au bout de 3 mois supplémentaires cette publication n'est pas intervenue, votre contrat se trouve rompu de plein droit. Parfois il arrive que l'éditeur ne souhaite plus publier le livre malgré la signature du contrat (un planning éditorial peut avoir changé, des livres ont pu faire de mauvaises ventes et ils ne souhaitent pas prendre plus de risques, etc.). Ce genre de situation se règle à l'amiable généralement : l'éditeur peut choisir de laisser à l'auteur l'avance sur droits qu'il a potentiellement reçue et parfois lui donner en plus une autre somme en guise de compensation. |
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