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| | Comment reconnaître une maison d'édition à compte d'auteur | |
| | Nombre de messages : 3789 Âge : 47 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Mar 8 Juin 2021 - 18:01 | |
| Pour moi, le compte participatif est à différencier du crowfunding, pour autant que la maison soit un véritable compte d'éditeur.
Je parle de compte qui demande à L'AUTEUR de participer, par exemple en le forçant contractuellement à acheter des exemplaires.
Un crowfunding des Moutons ou de Voyel n'a rien à voir. Ces maisons ont fait leurs preuves depuis longtemps. |
| | Nombre de messages : 892 Âge : 40 Localisation : Dans les montagnes noires. Date d'inscription : 25/02/2021 | MaxenceSardane / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 8 Juin 2021 - 19:16 | |
| - Tengaar a écrit:
- je ne pense pas que les 152 contributeurs soient dans le carnet d'adresses de l'auteur (mais de la capacité "d'influenceuse" de la youtubeuse qui a lancé sa ME.
Magic Mirror fait ça aussi : ils viennent de lancer un projet sur Ulule et ça marche déjà super bien. Comme tu dis Tengaar, la capacité d'influenceuse de la fondatrice semble jouer beaucoup (elle a une chaîne youtube et un insta assez suivis) Je crois qu'on est en train d'assister à des mutations dans les moyens de communication et d'édition avec ce type de projets et/ou de maisons, clairement ! |
| | Nombre de messages : 75 Âge : 32 Date d'inscription : 05/08/2017 | Sun-Na / Pippin le Bref Mer 9 Juin 2021 - 9:21 | |
| - Florence_C a écrit:
- Pour moi, le compte participatif est à différencier du crowfunding, pour autant que la maison soit un véritable compte d'éditeur.
Je ne suis pas tout à fait d'accord. Certes il existe de très bonne maisons qui font du crowdfunding, mais d'autres comme les éditions Maia font des souscriptions et ne sont pas vraiment ce que l'on peut qualifier de compte d'éditeur. |
| | Nombre de messages : 3789 Âge : 47 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Mer 9 Juin 2021 - 10:05 | |
| C'est exactement ce que je dis : de BONNES maisons (réputées, qui font un vrai travail éditorial) proposent parfois du crowfunding.
Pour moi, Maia n'entre clairement pas dans cette catégorie. |
| | Nombre de messages : 454 Âge : 37 Date d'inscription : 20/01/2013 | Verowyn / Pour qui sonne Lestat Mer 9 Juin 2021 - 17:04 | |
| C'est parce qu'encore une fois, les ME à compte d'auteur jouent sur les mots. Quand on parle de financement participatif, dans le cadre d'une campagne Ulule ou équivalent, ce sont les lecteurs qui financent. Les acheteurs paient en avance afin de permettre une avance de trésorerie à l'éditeur, du coup le projet peut se faire, et tout le monde est content. Mais quand les ME à compte d'auteur parlent de "compte participatif", elles entendent par là qu'elles paient une partie des frais, et que c'est l'auteur qui "participe" à payer le reste. Souvent, via l'achat d'exemplaires et non en faisant un chèque, du coup la pilule passe un peu mieux, mais si l'auteur n'a pas une personnalité de vendeur, bah pas sûr qu'il soit gagnant entre faire un chèque, ou faire un chèque et avoir une pile de 50 bouquins qui prend la poussière dans son garage. J'ai rien contre les prestataires de service, je trouve qu'ils ont leur place dans le monde du livre, tant qu'ils se bornent à aider les auteurs souhaitant s'auto-éditer en leur débroussaillant une partie du travail. Par contre, quand un prestataire de service se donne le titre d'éditeur, il y a tromperie sur la marchandise. Edit : pardon, j'avais pas vu la page 3, du coup je répète des choses qui ont été dites. |
| | Nombre de messages : 81 Âge : 37 Date d'inscription : 12/04/2021 | Scribolitain / Pippin le Bref Jeu 10 Juin 2021 - 11:52 | |
| J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'exceptions dans les différentes catégories de maisons d'éditions et de prestataires de services.
A partir de là, il devient compliqué d'énumérer chaque cas. Est-ce que ce tableau est nécessaire ou est-ce qu'on risque de se retrouver avec des centaines de colonnes ? Est-ce que la démarche en elle-même est utile ? Comme dit Florence, "il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre".
Bref, je ne sais pas quoi faire de toutes ces informations. Je peux me contenter de rester sur l'énumération d'indices pour repérer les prestataires qui tentent de se faire passer pour des maisons d'édition. OU refaire un tableau mais dans ce cas, il faut synthétiser je penser en différenciant 1. Les vraies maisons d'édition (peu importe la taille) qui ne font pas payer l'auteur mais peuvent (pour certaines) lui demander de faire la promo, etc. 2. Les maisons ou prestataires qui font payer l'auteur (conception, achat de livres, etc.)*
Qu'en pensez-vous ? |
| | Nombre de messages : 2099 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Jeu 10 Juin 2021 - 12:40 | |
| Franchement, je trouve que le tableau est bien et clair. C'est tout de même une chose de se retrouver avec une petite pile de livres qu'on peine (ou pas) à vendre, et qu'on a achetés avec 30% de remise = compte participatif. Et bien autre chose de se retrouver avec une facture qui oscille entre 2000 et 4000 euros, parce que tout est à payer !!! Après, oui, on est bien d'accord : le critère essentiel est la promo. et non pas le livre en soi sous forme d'objet réalisé. Puisque s'il ne se vend pas des masses, hé bien, on est mal, hein... Mais tout de même : si on achète entre 20 et 50 exemplaires de son propre livre, avec -30%, je ne dis pas que ce soit "top", mais on rentre vite dans ses frais, à défaut de faire des bénéfices. Tandis que si on a un livre (même pas bien réalisé, souvent... ) entre les mains, et qu'on a dû débourser 2000 euros, et qu'en plus, aucune promotion n'est faite, etc... : là, c'est autre chose !!! C'est pourquoi il faut distinguer les deux, à mon avis. La difficulté vient du fait qu'actuellement, de plus en plus de ME ne prennent pas trop de risques puisqu'il y a "l'impression à la demande". Une ME qui s'engage dans le contrat à imprimer un certain nombre de livres est une ME qui fera son maximum pour les vendre. Donc, ceci peut figurer dans les critères de choix d'une ME. Maintenant, comme on l'a vu, le numérique peut aussi faire des bonnes ventes, donc bon... Et dans certains cas, des ME qui se passent des libraires et font de l'impression à la demande, parviennent parfois à faire de grosses ventes, par le biais d'une excellente promo. J'ajoute que ce qui peut être compliqué, c'est par exemple une ME qui ne fait rien payer à l'auteur, du tout, MAIS : se contente de l'impression à la demande, sans faire de réelle promo, et offre à l'auteur des droits du type 2% sur les 500 premiers livres  : je conseille aussi de ne pas signer. Sauf que du coup, ce sera plus dur de trouver une ME faisant son travail de A à Z, surtout quand on démarre... |
| | Nombre de messages : 2762 Âge : 42 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 10 Juin 2021 - 13:21 | |
| Pas d'accord avec toi, vraiment. Mes éditeurs me fournissent 5 (ou 10) ex gratuits, pas l'inverse.
Qu'ensuite les méthodes de marketing soient efficaces/pertinentes etc ou non, c'est un autre débat. |
| | Nombre de messages : 2099 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Jeu 10 Juin 2021 - 13:47 | |
| - elopez7228 a écrit:
- Pas d'accord avec toi, vraiment.
Mes éditeurs me fournissent 5 (ou 10) ex gratuits, pas l'inverse.
Qu'ensuite les méthodes de marketing soient efficaces/pertinentes etc ou non, c'est un autre débat. Bien sûr, ce n'est pas ainsi que doivent se passer les choses avec "une vraie ME", où l'auteur ne doit rien acheter du tout. Mais je voulais quand même souligner la différence entre ceci (compte participatif) et une facture folle de 4000 euros, par exemple. Après, pour moi, la promo. reste un critère essentiel dans le choix d'une ME... je veux dire, en plus de ne rien payer (et effectivement, c'est bien la ME qui offre quelques exemplaires gratuits à l'auteur qui lui, ne paye rien, du tout). Mais ça ne suffit pas. - Spoiler:
Le contrat rompu chez JDH était de ce type : rien à payer, pas d'exemplaires à acheter, quelques exemplaires offerts et... une impression à la demande + pas de placement en librairie + peu à pas de publicité = finalement, avec du recul, aucun regret de l'avoir rompu...
Et ce que j'évoquais, c'était aussi ce type de contrat se développant, et qui finalement, ne fait rien payer à l'auteur, mais ne l'aide guère à vendre...
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| | Nombre de messages : 81 Âge : 37 Date d'inscription : 12/04/2021 | Scribolitain / Pippin le Bref Jeu 10 Juin 2021 - 14:16 | |
| Dans ce cas, on peut éventuellement faire un tableau avec code couleur : - Vert : maison d'édition qui ne fait rien payer ET fait tout le boulot (distribue en librairie, fait la promo) - Jaune : Maison d'édition qui ne fait rien payer mais laisse l'auteur gérer la promo / pratique l'impression à la demande (donc 0 présence en librairie) + maison/prestataire qui fait acheter à l'auteur X exemplaires C'est un peu le fourre-tout de ce qui est bien MAIS... - Rouge : Prestataire qui fait tout payer (ou à la carte mais si on ne paye pas, faut tout faire soi-même) |
| | Nombre de messages : 2099 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Jeu 10 Juin 2021 - 14:29 | |
| Oui, dans "jaune", ça peut en effet osciller entre : "ne fait rien payer du tout mais ne fait pas de promo. (ou presque pas)" à "fait payer 20 à 50 livres et fait zéro promo" (ou alors très peu...), donc oui, c'est un peu fourre-tout, mais ça permet de distinguer entre : - la vraie ME qui fait tout bien de A à Z ; - et la fausse ME qui peut aller jusqu'à présenter une facture de plusieurs fois le SMIC et qui est tout sauf une ME ! La "ME boiteuse de type compte participatif" est à éviter, tandis que l'autre est à fuir, et même : c'est à se demander si on n'obtiendrait pas raison en lui faisant un procès, dans le sens où elle se fait quand même une vitrine et une publicité mensongère.  (et parce que faire débourser entre 2000 et 4000 euros à quelqu'un de naïf qui a cru signer dans une vraie ME, c'est quand même problématique... ) |
| | Nombre de messages : 270 Âge : 25 Pensée du jour : Vide Cor Meum Date d'inscription : 08/01/2016 | A.J.B / Autostoppeur galactique Jeu 10 Juin 2021 - 14:29 | |
| Impression à la demande ne signifie pas nécessairement " 0 présence en librairie ". Il n'y a pas de lien de corrélation. Le placement est lié à la distribution - diffusion — et, lorsque diffuseur il n'y a pas, service commercial (chargé de " relations-libraires " et chargé de " relations-presse "). |
| | Nombre de messages : 2099 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Jeu 10 Juin 2021 - 14:33 | |
| - AJB a écrit:
- Impression à la demande ne signifie pas nécessairement " 0 présence en librairie
Certes, mais tout de même : il semble évident qu'une ME qui fait imprimer un certain nombre d'exemplaires aura un grand intérêt à les vendre, plus que si elle pratique l'impression à la demande. Et aussi, pour qu'il y ait placement en librairie, il faut bien qu'il y ait un nombre "X" de livres imprimés à placer... qui iront au retour, s'ils ne sont pas vendus. Donc, logiquement, une ME qui place en librairie va souvent, aussi, faire un premier tirage. |
| | Nombre de messages : 270 Âge : 25 Pensée du jour : Vide Cor Meum Date d'inscription : 08/01/2016 | A.J.B / Autostoppeur galactique Jeu 10 Juin 2021 - 14:45 | |
| Impression à la demande ne signifie pas impression à l'unité. L'éditeur peut tout à fait demander à son imprimeur un petit tirage initial (100 exemplaires, pour illustrer), qui sera ajusté en légers réassorts (disons par lots de vingt-cinq). L'impression traditionnelle (offset) ne se rentabilise qu'à partir d'un certain nombre d'exemplaires fabriqués, aux mêmes format et dimensions (ou, à tout le moins, proches). Classiquement, cela ne devient intéressant qu'à partir de 1 500 exemplaires. Donc, même en passant par un imprimeur numérique, un éditeur qui souhaite se positionner en librairie (et même pas nécessairement, d'ailleurs) a tout intérêt à écouler son stock... |
| | Nombre de messages : 2099 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Jeu 10 Juin 2021 - 14:57 | |
| Merci pour ces explications, A.J.B ! C'est très juste, ce que tu dis... effectivement. Cela permet à la ME de prendre "des risques mesurés", mais ne l'empêche pas, à ce moment-là, de faire un bon travail de placement des livres de ses auteurs ! - Spoiler:
Même si oui, pas mal de "nouvelles ME" ne le font pas vraiment, et laissent alors l'auteur se débrouiller pour un peu tout, en se reposant sur le fait que, grâce à l'impression à la demande, la commande d'un livre à l'unité devient possible un peu partout... je ne sais pas trop si je m'exprime clairement....
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