elopez7228 a écrit:

Tu peux désigner par des traits physiques (la blonde, le brun)

Y'a que moi que ça hérisse au plus grand point de désigner les personnages par leur couleur de cheveux ?

Généralement j'évite quand je suis dans la narration "neutre" (je sais pas comment dire) mais je peux le faire si je suis dans le point de vue/les réflexions d'un personnage et si c'est une couleur de cheveux rare (genre "la rouquine").

Enirtourenef a écrit:

Rikkou a écrit:

Sinon l'homme en question a plus 50-60 ans

Ce qui n'en fait toujours pas un "vieux"...

Haha, comment me justifier ... Disons qu'il est préférable que je l'appelle "le vieil homme" pour ainsi varier l'appellation des personnages

Ou tu peux dire "le quinquagénaire", ou "le retraité" s'il est effectivement retraité. Ou "l'ancien professeur", etc., etc., etc.

"Vieux" ce n'est pas neutre : on va forcément avoir une image de quelqu'un de très ridé (moins que si on dit "vieillard" mais quand même). Du coup, ça ne correspond juste pas à ton personnage. La paraphrase qui désigne ton personnage doit être juste/justifiée. Donc non, ce n'est pas préférable que tu dise "le vieil homme" s'il n'est pas vieux, sauf si c'est pour montrer quelque chose du personnage qui l'appelle ainsi. Par exemple, les enfants ont du mal à se rendre compte des âges. C'est ainsi qu'un enfant de 6 ans va te sortir "quand j'étais petit, l'année dernière" ou dire à une gamine de 20 ans "tu as quel âge ? au moins 40 ans, non ?". Donc un enfant pourrait voir un personnage de 50 ou 60 ans comme un "vieil homme". Mais un ado ou un narrateur "neutre" ne le peut pas.

Comme je te l'expliquais, je n'utilise pas "l'orphelin" pour mon personnage à tout bout de champ : seulement au début de l'histoire, et seulement quand je veux insister sur sa vulnérabilité. De même quand je dis "le rescapé" (il a vécu un truc pas simple). Quand je veux insister sur le fait que mon roi est le chef, je dis le roi ou le souverain. Quand je veux faire ressortir son aspect militaire, je l'appelle général. La paraphrase doit toujours justifier le personnage, la scène, et ce que tu veux en dire. Il ne s'agit pas de varier pour varier, ça ne peut juste pas fonctionner.

Donc, pour vieux, on l'utilise pour un personnage très ridé. Si on veut accentuer ce côté tout fripé et un peu vulnérable, on dira "le vieillard". Dire "le vieil homme" pour quelqu'un de 50-60 ans, ne se justifie pas. Et plus : ça crée de la confusion, parce que l'image que ça évoque est contradictoire avec ce que l'on sait du personnage.

Les mots impliquent des images, des sensations, des nuances. Il n'existe aucun synonyme exact, sinon on n'aurait pas besoin de synonymes. Donc, encore une fois je te conseille de beaucoup lire, de te farcir tout un tas de trucs différents, et tu incorporeras véritablement pourquoi il n'est pas "préférable" de dire "le vieil homme". Il est toujours préférable d'employer le prénom ou le "il" à une paraphrase qui n'est pas justifiée.

Enirtourenef a écrit:

Ou tu peux dire "le quinquagénaire", ou "le retraité" s'il est effectivement retraité. Ou "l'ancien professeur", etc., etc., etc.

"Vieux" ce n'est pas neutre : on va forcément avoir une image de quelqu'un de très ridé (moins que si on dit "vieillard" mais quand même). Du coup, ça ne correspond juste pas à ton personnage. La paraphrase qui désigne ton personnage doit être juste/justifiée. Donc non, ce n'est pas préférable que tu dise "le vieil homme" s'il n'est pas vieux, sauf si c'est pour montrer quelque chose du personnage qui l'appelle ainsi. Par exemple, les enfants ont du mal à se rendre compte des âges. C'est ainsi qu'un enfant de 6 ans va te sortir "quand j'étais petit, l'année dernière" ou dire à une gamine de 20 ans "tu as quel âge ? au moins 40 ans, non ?". Donc un enfant pourrait voir un personnage de 50 ou 60 ans comme un "vieil homme". Mais un ado ou un narrateur "neutre" ne le peut pas.

Comme je te l'expliquais, je n'utilise pas "l'orphelin" pour mon personnage à tout bout de champ : seulement au début de l'histoire, et seulement quand je veux insister sur sa vulnérabilité. De même quand je dis "le rescapé" (il a vécu un truc pas simple). Quand je veux insister sur le fait que mon roi est le chef, je dis le roi ou le souverain. Quand je veux faire ressortir son aspect militaire, je l'appelle général. La paraphrase doit toujours justifier le personnage, la scène, et ce que tu veux en dire. Il ne s'agit pas de varier pour varier, ça ne peut juste pas fonctionner.

Donc, pour vieux, on l'utilise pour un personnage très ridé. Si on veut accentuer ce côté tout fripé et un peu vulnérable, on dira "le vieillard". Dire "le vieil homme" pour quelqu'un de 50-60 ans, ne se justifie pas. Et plus : ça crée de la confusion, parce que l'image que ça évoque est contradictoire avec ce que l'on sait du personnage.

Les mots impliquent des images, des sensations, des nuances. Il n'existe aucun synonyme exact, sinon on n'aurait pas besoin de synonymes. Donc, encore une fois je te conseille de beaucoup lire, de te farcir tout un tas de trucs différents, et tu incorporeras véritablement pourquoi il n'est pas "préférable" de dire "le vieil homme". Il est toujours préférable d'employer le prénom ou le "il" à une paraphrase qui n'est pas justifiée.

Pour clarifier la chose, je précise que lorsque j'ai donné une tranche d'âge, c'était pour donner une simple idée. Il y a trois catégories : les lycéens, les personnages secondaires légèrement plus âgés et les autres beaucoup plus âgés. L'âge des personnages n'est pas mentionné : on se fait une idée selon leur statut ou leur description.
Exemple : "c'est une professeure qui semble fraichement diplômée" pour montrer qu'elle a moins de 30 ans (corrigez moi si je me trompe).

Le personnage concerné est un proviseur, et peu importe son âge, il est décrit comme "un vieil homme avec les cheveux grisonnants".
Par contre, il n'est effectivement pas "fripé" et encore moins "vulnérable", on pourrait le voir comme une personne âgée très en forme. Donc, il est vrai que "vieil homme" n'est sûrement pas adapté, mais dans ce cas, quel adjectif faut-il employer ?

En tout cas, merci pour la remarque, voilà un erreur que je n'avais pas relevé.

Dans ce cas tu peux tout simplement dire "d'âge mûr" ou plus précis : "dans la force de l'âge", qui désigne bien des gens autour de la cinquantaine.

Pour éviter les répétitions dans mon dernier texte je te donne un exemple de ce que je faisais pour un personnage.

Citation :

Nom : Guillermus Rosconval
Surnom : Gui
Exemple de désignation : Le (grand) frère de ..., le grand Rosconval, le petit fils de ..., L'adolescent, le jeune homme, l' excentrique, le bachelier, le lycéen …

Tu vois on peu déjà trouver un grand nombre de possibilité pour un seul personnage. Tu peux les désigner par leurs métiers (le professeur, le boucher, le maire...), sa passion (le skateur, le geek, ...), un comportement (le malotru, l'impatient, la peste, le bon samaritain...), une caractéristique physique (le balafré, le grand blond, monsieur muscle...). La façon de le désigner dépend du narrateur, si il désigne un ami, un ennemi, un membre de sa famille les possibilités se sont pas les mêmes.

Si c'est un problème dans ton écriture, fais toi une petite banque d'idées pour chaque personnage, tu auras facilement une dizaine de possibilités.

Enirtourenef a écrit:

Dans ce cas tu peux tout simplement dire "d'âge mûr" ou plus précis : "dans la force de l'âge", qui désigne bien des gens autour de la cinquantaine.

D'accord, remplacer par "l'homme d'un âge mûr" est meilleur en effet.

Izabou a écrit:

Pour éviter les répétitions dans mon dernier texte je te donne un exemple de ce que je faisais pour un personnage.

Citation :

Nom : Guillermus Rosconval
Surnom : Gui
Exemple de désignation : Le (grand) frère de ..., le grand Rosconval, le petit fils de ..., L'adolescent, le jeune homme, l' excentrique, le bachelier, le lycéen …

Tu vois on peu déjà trouver un grand nombre de possibilité pour un seul personnage. Tu peux les désigner par leurs métiers (le professeur, le boucher, le maire...), sa passion (le skateur, le geek, ...), un comportement (le malotru, l'impatient, la peste, le bon samaritain...), une caractéristique physique (le balafré, le grand blond, monsieur muscle...).  

Si c'est un problème dans ton écriture, fais toi une petite banque d'idées pour chaque personnage, tu auras facilement une dizaine de possibilités.

Pour le métier, je le fais déjà en soit. Par la passion, ce ne serait pas adéquat je pense, mais sinon le comportement et les caractéristiques sont une bonne idée.

En tout cas merci pour tout vos retours. Ce n'est qu'une partie de nombreux problèmes et j'ai déjà beaucoup de solutions. Je vous en verrai mes autres soucis principalement liés au synonymes. Je ferai sûrement un autre post dédié à ça.

Citation :

Citation :

(jamais "quarantenaire" ni "cinquantenaire", soit dit en passant)

Je pensais aussi et j'ai lu le contraire je sais plus où, du coup je suis perdue x)
Du coup, je dois avoir des "quarantenaire" qui traînent dans le roman, je suis bonne pour les faire sauter x) (ça va, c'est pas le temps que ça prend ! ça sera toujours moins long que lutter contre mes 1 375 phrases en "qui" xD)

QWAAAAAAA  

Quadragénaire - quinquagénaire - sexagénaire- etc

Un quarantenaire, cinquantenaire, c'est un anniversaire (de mariage. de la révolution. De chaipaquoi)
C'est le "trentenaire" qui met le bazar, c'est double-sens.

Citation :

Y'a que moi que ça hérisse au plus grand point de désigner les personnages par leur couleur de cheveux ?

Sew me.  

"C'est alors que le grand brun pénétra dans la pièce".

ça te hérisse ?   (<-- pates de hérisson)


Après, si ça hérisse aussi Rikkou, libre à lui, hein. Je propose, il dispose.

elopez7228 a écrit:

Sew me

T'inquiètes, je vais te coudre (c'est "sue" pour poursuivre en justice)

Je sais, c'est une formulation à la mode mais moi ça passe pas. Le pire c'est "le châtain"

Tengaar a écrit:

elopez7228 a écrit:

Sew me

T'inquiètes, je vais te coudre (c'est "sue" pour poursuivre en justice)

J'ai fait exprès.
(non)

je laisse quand même parce que c'est drôle et que la dignité, c'est pour les autres.

Citation :

Je sais, c'est une formulation à la mode mais moi ça passe pas. Le pire c'est "le châtain"

J'étais pas fan non, je ne le suis toujours pas, mais dans mon roman avec deux frangines (une brune et une blonde) j'ai fini par céder ponctuellement à la facilité... "la brune", "la blonde". Pour changer de 'l'aînée" / "la cadette"...
Mais y'a des couleurs qui fonctionnent pas. On dit rien pour les cheveux gris, par exemple. On dit pas "l'auburn".
Blond, roux, brun, épicétou. I don't make the rules!

Elopez a écrit:

Un quarantenaire, cinquantenaire, c'est un anniversaire (de mariage. de la révolution. De chaipaquoi)

Je crois que ça sert aussi pour les arbres. Et comme mes personnages ne sont pas des arbres (quoi que ça pourrait être drôle, un roman dont les arbres sont les personnages principaux… ça existe ?) j'ai modifié (au final j'avais que deux "quarantenaires", donc ça va).

Enirtourenef a écrit:

(quoi que ça pourrait être drôle, un roman dont les arbres sont les personnages principaux… ça existe ?)

Didier Van Cauwelaert "journal intime d'un arbre", Michel Lafon.
Il est dans ma PAL.

c'est elopez
EULOPÈZE

je devrais changer ce pseudo en EmilieLOPEZ ça marcherait mieux

Ouh mince, j'ai tapé un peu vite (en plus j'aime pas quand on se trompe dans le mien donc le faire aux autres, je suis pas bien, je vais tout vérifier du coup xP)
*M'en va corriger*