Ça a déjà été mentionné deux-trois fois mais j'ajoute mon grain de sel : Au risque d'être un peu dans le côté pratique, voire marketing, je pense que ça dépend beaucoup du public que tu vises avec ce livre. Les thématiques abordées le seront forcément de manière différente si c'est destiné à un lectorat qui a entre onze et dix-sept ans comme tes protas, si ça s'adresse plutôt à des parents, où si c'est plutôt une réflexion "neutre" qui du coup parlera plutôt à des lecteurs philosophes, qui lisent pour réfléchir.
Si ce que tu écris doit parler à d'éventuels enfants qui se font harceler, je pense qu'il est effectivement important de "proposer des solutions", dans le sens que le jeune puisse se dire "ah dans l'histoire il a fait ça et ça qui a marché" et peut-être l'encourager à en faire autant. Alors que si ce sont des adultes qui lisent, ils n'ont pas forcément besoin de ces solutions puisqu'ils sont censés avoir une bonne idée de la marche à suivre en cas de problème ; par contre, des parents pourraient inconsciemment y chercher les signes d'appel à surveiller chez leurs enfants qui ne leur en parleraient pas.

Pour autant, ça ne rend rien "obligatoire" pour l'auteur qui fait bien ce qu'il veut ; maintenant c'est à la ME de définir ses exigences dans son retour construit et je pense que tu les as bien eues. Peut-être que les divers refus qu'a reçus Rowling portaient justement sur Harry dans son placard pendant dix ans ?

Apolag a écrit:

Peut-être que les divers refus qu'a reçus Rowling portaient justement sur Harry dans son placard pendant dix ans ?

Ah oui c'est une bonne théorie !