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 Du tabou autour des mauvais bouquins

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Yaëlle M.
   
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Yaëlle M.  /  Bile au trésor


Personnellement, je pense que j'éviterai de critiquer les bouquins de ma propre ME. Disons que c'est une espèce de solidarité. Par contre, si je trouve que c'est vraiment un mauvais romans avec des propos douteux (style le patron qui attouche etc), je pense que je prendrai un faux compte. Si c'est juste pas à mon goût, je m'abstiendrai. Après, je pense être assez bienveillante pour faire une critique objective mais douce, afin d'épargner l'auteur tout en donnant mon point de vue...

Par contre, je suis en effet surprise des 9/10, 5/5 babélio et autres que je vois passer à longueur de temps sur des romans qui n'ont, je trouve, aucune profondeur et rassemblent une montagne de clichés. Je ne dis pas que les miens en sont exempts, mais honnêtement ça me donne à réfléchir. Est-ce qu'il faut écrire des navets pour être bien noté et bien vendre ?

Désolée si je dévie du sujet ! Si c'est le cas dites moi, j'en ouvrirai un autre.
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Tentatrice Alopécique


NUIT2CHINE a écrit:
lorsque je me procure le livre d'une personne que je connais, je me garde de le lui dire car si je ne l'aime pas, je ne veux pas avoir à me justifier pour le chroniquer ou pas.

Voilà, c'est pourquoi il est mieux, pour une blogueuse, de rester libre de ses choix (je fais pareil  Wink ) : au moins, on peut rester honnête.

YAËLLE M. a écrit:
Par contre, je suis en effet surprise des 9/10, 5/5 babélio et autres que je vois passer à longueur de temps sur des romans qui n'ont, je trouve, aucune profondeur et rassemblent une montagne de clichés. Je ne dis pas que les miens en sont exempts, mais honnêtement ça me donne à réfléchir. Est-ce qu'il faut écrire des navets pour être bien noté et bien vendre ?

Oui, c'est souvent dû aux retours faits "par complaisance"...

En fait, quand on regarde bien, on trouve presque toujours des avis négatifs, même pour des livres très bons.

Donc, sauf un taré de mauvaise foi qui voudrait nous pourrir exprès, mais je crois qu'un avis négatif peut être une bonne chose, parfois... parce que ça veut dire que des personnes non qualifiées lisent et posent un avis "pas contre nous", mais grand public, du style : "je n'ai pas aimé donc le livre est nul" !  :mrgreen:  rendeer

Je dis cela car je suis allée fouiner du côté des auteurs "à succès" : bon, parfois, on peut comprendre la déception du lecteur pour tel ou tel livre dont il imaginait autre chose...

Mais pour certains livres, une seule étoile et une critique négative de bout en bout, je n'ai pas compris : par exemple, "Chanson douce" de Slimani, ou alors "Tenir jusqu'à l'aube" de C. Fives, ou "La femme gelée" d'Ernaux, etc...
Prix ou pas prix, clairement, une seule étoile avec commentaire, pour Slimani, au hasard, je cite : "Pour une histoire vraie franchement je le trouve pourri ce livre. Je m'attendais à lire les détails de l'enquête et du procès, il n'en est rien. Ça mérite même pas une étoile" Shocked Shocked Shocked  Heu, non, quoi.
Même si on n'a pas aimé...


Donc, du coup... quand c'est tout parfait et super étoilé, c'est parfois inquiétant ...
Cool scratch
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


@plumerose, j'ai écrit plus virulent que ça ! Y'a des bouquins que j'ai eu envie de jeter contre le mur (Un Anne Rice, un Pierre Bordage, un Robert Merle... d'autres encore) et mes reviews sont à l'image de mon ressenti.

Je crois que ce qui me gêne c'est l'espèce de publicité mensongère.
Que la ME vende le chaque bouquin comme le prochain Goncourt, c'est leur job. (Qu'elle le fasse en laissant des dizaines de fautes d'orthographe, ça me contrarie.)

Mais que 100% des avis soient dithyrambiques sur des romans que je trouve objectivement médiocres, sur le fond et la forme... parce que le concensus est de les épargner et de ne poster que des critiques positives, je trouve que ça fausse un peu la donne.
Et pourtant, je fais ma part dans ce système. Par lâcheté, sans doute.

Au final, j'en arrive à appliquer un système de "marche manquante". Imaginez un escalier avec une marche cassée... au lieu de réparer la marche/faire réparer la marche, on met une petite affiche pour dire "éviter la marche". Donc la marche ne change rien, l'escalier ne sera pas réparé, personne ne change rien, mais toi tu vas devoir faire attention à chaque fois. (ça s'applique dans l'autres contextes, plus sociologiques, mais là c'est pas le sujet). Ici... et bien je vais juste "esquiver" une certaine catégorie de lectures, qui me déçoit dans 95% des cas, malgré les 5 étoiles sur amazon.
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Plumerose
   
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Plumerose  /  Tentatrice Alopécique


ELOPEZ : c'est tellement ça !! Libraires inclus, hein (le "coup de coeur du libraire", je m'en méfie aussi... )

Spoiler:
 
Hirondelle
   
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Hirondelle  /  Magicien d'Oz


Je pense qu'on parle pas assez aussi du tabou de ne pas finir les mauvais livres. Dans mon entourage, il y a cette espèce d'idée qu'on ne pourrait pas critiquer un livre sans l'avoir terminé. Cela m'a toujours gênée.
 
Mary Read
   
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Mary Read  /  Blanchisseur de campagnes


Je trouve ce poste hyper intéressant !

Je sais que, personnellement, je prendrais TRES mal qu'un ami n'aime pas mon livre et ne me le dise pas... Mais moi le mensonge et l'hypocrisie ne font pas partie de mon vocabulaire. Si j'aime pas, je vais le dire, par MP si je peux, ou alors devant tout le monde, j'assume.

De même, quand je vais sur Amazon, s'il n'y a pas au moins quelques avis négatif, je n'achète pas car j'ai l'impression de me faire arnaquer. RIEN ne peut faire 100%. L'unanimité, pour moi, n'existe pas ! Du coup, quand il y a des avis négatifs, je sais que les avis positifs seront sincères.

Et si un jour j'édite et que personne ne me met d'avis négatif (après je ne parle d'enfoncer le clou, mais de critiques avec les + et les - ... Il ne peut pas y avoir que des -, sinon la personne n'aurait pas édité), j'aurais l'impression de vivre dans un monde d'hypocrisie... Alors que les critiques négatives sans mauvaises arrières pensées ne servent qu'à améliorer l'auteur.

Un ami à moi à édité, il sait que je ne le lirais pas parce que je n'aime pas son style et ça n'a jamais remis en cause notre amitié de longue date scratch  Si quelqu'un de proche vous en veut de pas aimer son livre... il faudrait songer à changer d'amis scratch

Mais bon... je suis le genre à envoyer un pote prendre une douche quand je trouve qu'il sent la transpiration... Alors niveau honnêteté je suis peut-être un peu extrême.
 
Jimilie Croquette
   
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Hirondelle a écrit:
Je pense qu'on parle pas assez aussi du tabou de ne pas finir les mauvais livres. Dans mon entourage, il y a cette espèce d'idée qu'on ne pourrait pas critiquer un livre sans l'avoir terminé. Cela m'a toujours gênée.

Y'a pas mal de bouquins que j'ai abandonnés. Ça transparait dans mes avis !

Je continue à marcher sur le fil au sujet des mauvais bouquins... Ceux qui me posent un cas de conscience sont ceux des collègues-de-ME, parce que la communauté en Romance est très soudée... Dans le sens où si tu critiques tu perds des lectrices par solidarité avec ta "victime". Du coup c'est chaud.
je souris poliment et je mets 3 étoiles. Neutral
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Plumerose
   
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Plumerose  /  Tentatrice Alopécique


Entièrement d'accord avec le fait qu'on ne peut pas démolir le livre d'un auteur de sa ME... 

Du coup, faire attention aussi à éviter les chroniques qui démolissent, même dans d'autres ME, des fois qu'un jour, on y soit...  Rolling Eyes

Les chroniqueuses indépendantes qui ne seront jamais publiées ont plus de marge... 

Pour ma part, je choisis un maximum de liberté, mais ne peux vraiment pas dire : "C'est génial !" si j'ai trouvé un livre "pourri" ou "pas à mon goût" (c'est différent, d'ailleurs... )

Il n'empêche que je continue à avoir du mal avec ces auteurs qui cherchent des chroniques de complaisance, et t'en veulent ou t'ignorent à partir du moment où tu soulignes clairement tout ce qui ne va pas dans ce qu'ils écrivent : car c'est un vrai boulot, plus long et dur que de dire en quelques lignes "c'est génial" + quelques étoiles. 

Et quand en plus, après ça, l'auteur te fait la gueule alors que tu lui as évité de sortir un bouquin pourri qui ne se serait pas vendu... ben...  Du tabou autour des mauvais bouquins - Page 2 1f615  
Franchement, je ne comprends pas. Ce sont les remarques constructives qui aident à progresser, pas le "c'est génial" quand il y a des défauts de rythme, de construction, de personnages (pas attachants, par exemple... ), des fautes (oui, même si ce sont des fautes minimes, du type "après que" + "subjonctif" au lieu de l'indicatif, etc... ), des dialogues pourris aussi (genre : "Heu... ah, oui ! répondit-il"  What a Face ), etc, etc... 

Bref, pareil : je ne me mouille plus trop avec des personnes que je "connais", et qui n'attendent que du "c'est super !!!"
 
MaxenceSardane
   
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Moi, plus ça va, moins je suis sévère dans mes chroniques. J'ai de plus en plus de mal à écrire mes avis de lecture, et à terme, je crois que je vais complètement arrêter de chroniquer.

Et tout ça, c'est entièrement lié au feedback que me suis mis à recevoir depuis que je publie mes romans sur les plateformes d'écriture.

Le fait de bêta-lire les autres, et me faire bêta-lire en retour, m'a fait remettre en question ce que je croyais savoir sur la "bonne littérature". Bien entendu, j'ai mes préférences. Mais j'ai pris conscience que ce qui peut être un vrai tue l'amour pour moi peut très bien s'avérer un point positif pour un autre lecteur. J'ai également plus d'empathie pour les auteurs, sachant l'effet que peut avoir un avis trop tranché ou acide... et je suis moins sévère sur les critères de sélection des ME, alors que j'avais tendance à juger assez vite que tel ou tel roman n'avait pas sa place en librairie (et à chroniquer en conséquence) Twisted Evil

Le truc qui ne passe toujours pas, en revanche, ce sont les fautes de français. Quand il y en a trop, j'abandonne la lecture. Idem pour les coquilles sur les livres édités. Mais j'avoue hésiter à le dire dans mes chroniques par la suite... pour ne pas descendre la ME.
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Plumerose
   
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MAXENCE a écrit:
Le truc qui ne passe toujours pas, en revanche, ce sont les fautes de français. Quand il y en a trop, j'abandonne la lecture. Idem pour les coquilles sur les livres édités. Mais j'avoue hésiter à le dire dans mes chroniques par la suite... pour ne pas descendre la ME.


Absolument... il y a un auteur que je n'ai pas chroniqué à cause de cela (il est passé de grosses ME à l'AE, bon, mais les fautes !!!  pale What a Face en tous cas, pour le livre que j'ai acheté, même s'il dit les avoir rectifiées ensuite... )

Bref, j'ai cependant préféré faire un MP et ne rien mettre nulle part pour ne pas "le descendre", et du coup, ne pas chroniquer du tout.

Donc oui, l'idée est d'en parler aux auteurs AVANT de chroniquer, si c'est une demande de leur part en plus, préférer dire qu'on ne peut pas, ou alors, qu'on va faire un truc bref, en mettant de côté ce qui ne va pas... mais c'est de la complaisance, et j'évite, quoi... 

Après, ce que tu dis est très juste : il y a du "grand public" qui plaît, se vend, et puis voilà ! 
Ce n'est pas un auteur français, mais bon, par exemple : les "Bridget Jones", j'adore, même si ce n'est pas "littéraire", c'est plein d'autres qualités ! 
Et d'autres personnes ne supportent pas, bon, voilà....

Je trouve malgré tout qu'on peut plus facilement "descendre un peu" un auteur qui vend des millions d'exemplaires, si vraiment on n'aime pas, car notre chronique n'aura pas d'impact, et l'auteur ne la verra même pas passer ! Wink  (je pense aussi qu'à un certain "stade de ventes", les auteurs s'en foutent un peu et apprennent à gérer, c'est sûr et certain, ça !)
 
MaxenceSardane
   
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Plumerose a écrit:

Je trouve malgré tout qu'on peut plus facilement "descendre un peu" un auteur qui vend des millions d'exemplaires, si vraiment on n'aime pas, car notre chronique n'aura pas d'impact, et l'auteur ne la verra même pas passer ! Wink  (je pense aussi qu'à un certain "stade de ventes", les auteurs s'en foutent un peu et apprennent à gérer, c'est sûr et certain, ça !)

Yes... je prends moins de gants dans ces cas-là, car comme tu le dis il est très rare que les auteurs de ce niveau viennent lire ta chronique et s'en offusquer. Mais même avec les "moyens" francophones, j'ai tendance à m'abstenir depuis que j'ai eu des retours d'une auteure que j'adore mais avec qui je m'étais montrée particulièrement sévère dans une chronique (le syndrome du fan déçu à la "Misery"^^)
En revanche, avec les petits nouveaux qui galèrent, je fais attention.
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questiondepointure
   
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C'est à mon avis un problème général dans la société actuelle que décrit le premier post. Pour un tas de raisons, on n'ose plus dire que l'on aime pas quelque chose. On n'ose plus même émettre de critiques, fussent-elle les plus constructives du monde, et contrebalancées par des pages d'éloges.

C'est tout bête, mais même entre amis, pour quelque chose d'aussi anodin qu'un jeu vidéo ou un film, je remarque que ces dernières années, les gens ont de plus en plus de mal à dire "je n'ai pas aimé", voire carrément "c'est de la merde". La peur du conflit d'idées, et de la marginalisation en cas d'opinion non orthodoxes prend des proportions ahurissantes. scratch Les gens ont tellement peur de dire quelque chose qu'il ne faut pas dire qu'ils en viennent à ne plus rien dire du tout.
https://www.wattpad.com/user/questiondepointure
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Tentatrice Alopécique


QUESTIONDEPOINTURE a écrit:
La peur du conflit d'idées, et de la marginalisation en cas d'opinion non orthodoxes prend des proportions ahurissantes. Du tabou autour des mauvais bouquins - Page 2 Icon_scratch Les gens ont tellement peur de dire quelque chose qu'il ne faut pas dire qu'ils en viennent à ne plus rien dire du tout.
D'une certaine façon, ça élargit vachement le sujet de base, mais je trouve que c'est tellement vrai, mais tellement... et pire encore ces derniers temps !

Il faut dire qu'avec les RS, il y a aussi tellement de gens capables d'une agressivité sans limites... alors, on finit par avoir du mal à les poser, ces fameuses limites, et puis on s'auto-censure, ou bien on met les formes avec des coeurs et des fleurs...  Du tabou autour des mauvais bouquins - Page 2 1f49e  Du tabou autour des mauvais bouquins - Page 2 1f339  Du tabou autour des mauvais bouquins - Page 2 1f33a  Du tabou autour des mauvais bouquins - Page 2 1f33b  Rolling Eyes
 
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Invité  /  Invité


Yaëlle a écrit:
Par contre, je suis en effet surprise des 9/10, 5/5 babélio et autres que je vois passer à longueur de temps sur des romans qui n'ont, je trouve, aucune profondeur
Dragons et mécanismes d'Adrien Tomas est dans ce cas-là. Je l'ai trouvé mal construit, mal rythmé, avec des personnages terriblement clichés et creux… ça dépasse le "je n'aime pas" dans le sens où c'est juste mal fait. Et pourtant ! Pourtant il enchaîne les critiques positives et les bonnes notes sur Babelio, je ne comprends pas... j'imagine qu'il y a un effet Service Presse : des chroniqueurs qui y vont molo parce que bon, ils ont reçu le livre gratuitement, voir ont été payés, donc comme c'est leur gagne-pain, ils veulent pouvoir continuer de recevoir des livres. Après, je pense qu'il y a aussi des personnes pas très exigeantes, qui lisent le livre pour se détendre, pas se prendre la tête, et du coup le fait que les personnages soient creux ne les dérangent pas trop pourvus que la plume soit agréable (ce qui est le cas dans mon exemple (ce qui est d'autant plus frustrant pour moi, et encore plus quand tu sais que l'auteur a écrit des trucs meilleurs et qu'il sait écrire, du coup ; ça remet encore plus en question la qualité du roman et le pourquoi de ce roman : si l'auteur sait faire, pourquoi, là, il ne l'a pas fait ? et du coup, à ce moment-là, j'y vais pas de main morte dans ma critique)).

Questiondepointure a écrit:
La peur du conflit d'idées, et de la marginalisation en cas d'opinion non orthodoxes prend des proportions ahurissantes. scratch Les gens ont tellement peur de dire quelque chose qu'il ne faut pas dire qu'ils en viennent à ne plus rien dire du tout.
Je te rejoins ! J'ai l'impression de beaucoup constater ça aussi !


Dans les chroniques sur mon blog, j'essaye toujours de sortir "j'aime/j'aime pas" en faisant un pas de côté sur la construction, ou en identifiant mes biais. Par exemple, j'ai eu du mal à entrer dans le dernier roman de Pierre Grimbert, mais c'était ma première Urban fantasy, donc forcément, je n'avais pas mes repères. Je trouve que ça permet de donner un peu de profondeur à une chronique, et en même temps d'être le plus honnête possible sur sa lecture. Comme j'ai tendance à identifier les auteurs sur les réseaux quand je relais mon article, il peut m'arriver de mettre les formes pour ne pas blesser quand ce sont des auteurs que j'aime et que j'ai pas envie qu'ils soient tristes. Par contre, c'est vrai que quand un auteur me saoule un peu dans ce qu'il montre de sa personnalité et qu'en plus le roman était vraiment "insuffisant" surtout en regard de ce que l'auteur a fait d'autre (en gros que j'ai l'impression que le roman n'aurait pas été publié en l'état s'il avait été présenté par un primo-romancier (critère hautement subjectif, ma foi)), je vais avoir tendance à y aller un peu plus franco. Mais que j'y mette les formes ou pas, je dis toujours ce que j'ai apprécié et ce que je n'ai pas apprécié.

Quand je lis des critiques sur Babelio, je commence toujours par les négatives (que parfois les positives confirment, c'est assez marrant à constater) parce que les positives c'est, grosso modo "c'est génial j'ai adoré". Quand tu mets 4 ou 5 étoiles, t'as tout aimé, des personnages à l'écriture en passant par l'intrigue. Du coup, hors de la question de la sincérité ou pas de la chronique, ça sert juste à rien en tant que lecteur.
Ceci dit, c'est assez rare que je lise des critiques avant d'acheter un livre. Je préfère éviter. J'essaye, même quand je commande sur internet, de me fier à mon instinct et de lire le début si le résumé me botte.
 
Shub
   
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Il m'a semblé -mais je peux me tromper- que certains auteurs ou auteures sortent des bouquins parce qu'il faut en sortir un pour des raisons de contrat: tous les ans ou tous les 2 ans, le délai varie selon l'auteur et l'éditeur.
Un peu comme au CNRS où il faut publier pour légitimer son poste et sa présence comme chercheur en publiant régulièrement dans les éditions du CNRS ou ailleurs.
Et du coup, je suis tombé sur des ouvrages d'auteurs connus qui signent un très mauvais bouquin où en plus on voit le procédé lequel vous saute aux yeux comme une tâche de couleur sur un tableau. Et ça vous interpelle. L'auteure -dans un livre dont je ne donnerai pas le titre- a écrit le début de la phrase et ensuite son équipe, des nègres blancs comme on dit, ont meublé de façon à faire du remplissage de façon à ce que la phrase complétée ainsi, même si elle n'apporte aucune information supplémentaire par rapport au début de la dite phrase et à son idée, fasse la bonne longueur au final: grotesque! et on voit le délayage.
Comme à l'époque du lycée où généralement je n'arrivais pas à finir mes rédactions pour le lendemain et j'utilisais ce procédé de délayage tant que je pouvais ayant l'impression d'avoir sorti toutes mes idées auparavant haha.
J'ai trouvé cela pathétique comme procédé car trop visible mais je ne donnera pas le nom de l'auteure qui est très connue et qui a écrit par ailleurs des bons livres. Un peu le cas de Houellebecq aussi: ces auteurs sont sous contrat souvent avec de grosses éditions et ils sont tenus de produire.
Ça doit être ça la raison.
 
   
    
                         
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