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 durée de cession contrat

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Elopez a écrit:
Ça change pas grand chose. Dans 20 ans je vendrai 0,00 exemplaires de "sous ses doigts" par an.
Mais du coup, ça sert pas non plus à la ME d'avoir les droits...
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


C'est le serpent qui se mord la queue, là.
Je pense qu'on a fait le tour de nos arguments et qu'en plus, on est d'accord. On diffère sur nos priorités. durée de cession contrat - Page 4 1f600
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meganefan
   
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elopez7228 a écrit:

Parce que l'attrait de la nouveauté, imaginez, si un bouquin lambda sortait en 2010 chez so romance, en 2015 chez BMR, en 2020 chez Harlequin, en 2025 chez addictives ? )
Et pourquoi pas ? Laughing Plus sérieusement, sans aller dans l'excès, on peut très bien publier son livre dans une petite ME et le republier 10 ans plus tard dans une grosse après l'avoir amélioré (tout le monde sait que notre écriture évolue à force d'écrire), je ne vois pas en quoi ça pourrait poser problème. La centaine de lecteur de la petite ME auront déjà oublié le livre et ça ne causera pas d'incidence à la grosse (un pet de mouche pour eux)
Et au niveau du recyclage, il me semble que des auteurs comme Lafontaine ou Molière, en ont fait les frais à toutes les sauces Laughing
 
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Mais si le livre n'a pas bien marché en petite ME, la grosse n'en voudra peut-être pas ?
Et Lafontaine et Molière n'écrivaient pas à notre époque, donc on ne peut pas comparer l'incomparable.

En fait, le problème de la durée des droits, c'est qu'on ne peut pas faire de généralité. Ce que je veux dire c'est que, céder tes droits pour 20 ans pour renégocier ensuite, c'est bien si le roman a eu un énorme succès et qu'on le lit encore 20 ans plus tard (mettons, Le Secret de Ji, de Grimbert). Sinon, comme l'a démontré Elopez, ça n'a pas grand intérêt. Sauf qu'on ne peut pas savoir à l'avance si le livre fera un tel carton. Et puis je pense que ça dépend aussi des genres, dans le sens où en romance par exemple il y a une énorme production, du coup je pense que les livres qui deviennent des "classiques" sont assez rares. Que quand je me balade en jeunesse, je trouve des rééditions d'albums que je lisais gamine ! (enfin, que mes parents me lisaient).
 
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


J'en peux plus de "Orgueil et préjugés" c'est réédité toutes les semaines, pitié.

(prix du durée de cession contrat - Page 4 1f4a9 à H*go qui réédite le roman avec une couverure complètement anachronique ! RAH ! Des claques.)
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meganefan
   
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Enirtourenef a écrit:
Mais si le livre n'a pas bien marché en petite ME, la grosse n'en voudra peut-être pas ?
ça dépend. Si la promo a été mal faite par la petite ME exemple. Tout ça pour dire que, de mon point de vue, je comprends que les grosses ME puissent imposer des cessations de droits à vie, mais pour les petites ME je vois pas trop l'intérêt scratch
 
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S'assurer l'exclu sur un catalogue ?
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elopez7228 a écrit:
J'en peux plus de "Orgueil et préjugés" c'est réédité toutes les semaines, pitié.
Haha xP
Pour le coup je parlais plus des livres sortis aujourd'hui, ou dans la période contemporaine, disons, qu'on lirait encore dans 20 ans Smile

Megane a écrit:
ça dépend. Si la promo a été mal faite par la petite ME exemple. Tout ça pour dire que, de mon point de vue, je comprends que les grosses ME puissent imposer des cessations de droits à vie, mais pour les petites ME je vois pas trop l'intérêt scratch
Il y a aussi qu'une petite ME n'est pas à l'abri de publier un carton et qu'elle pourrait vouloir s'assurer d'avoir l'entière disposition du truc, je pense (?)
 
Annabee971
   
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Enirtourenef a écrit:
elopez7228 a écrit:
Je doute que dans 20 ans je me lance dans une quête pour faire rééditer mon premier roman, sorti en 2020...
Je pense pas que ce soit tant pour le faire éditer ailleurs que pour renégocier le contrat d'exploitation, au niveau du pourcentage des droits par exemple, ou ce genre de choses. À moins que les revaloriser soit déjà possible avec un avenant au contrat existant ?

Certains contrats prévoient déjà une renégociation des conditions au bout de X années. C'est bien que tu soulèves ce point, car c'est en effet une clause intéressante et utile à l'auteur, qui peut demander à revoir ses pourcentages (évolutions du contexte économique, ou gros carton, par exemple).
C'est potentiellement une clause à négocier si elle n'est pas incluse dans le contrat de base.


Céder l'exploitation sur une courte durée reste, à mon sens, plus judicieux. Pas dans l'idée de le recylcer tous les 3 ans non plus chez 20 ME différentes, mais dans l'éventualité où la relation avec la ME devenait très difficile, je trouve ça toujours plus sympa d'avoir une porte de sortie. Couv poubelle, promo ratée, contacts inexistants ou froids avec l'équipe, exclusion des salons (vu que la ME choisit qui elle veut faire participer), etc., sont tout autant de raisons à faire récupérer ses droits le plus rapidement possible.
L'idéal étant, je suppose, une cession courte avec reconduction possible, pour avoir la possibilité de rester si ça se passe bien, ou de partir si ça se passe mal. Et comme ça, tout le monde est content Very Happy


Dernière édition par Annabee971 le Sam 29 Mai 2021 - 11:17, édité 1 fois
 
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Je pense que, si elle n'est pas dans le contrat de base, je n'oserais pas la demander… pas pour un premier roman, en tout cas !

En tout cas, merci pour l'info, c'était ma question ! Smile
 
Annabee971
   
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Annabee971  /  Petit chose


Oui, pareil :mrgreen:
En théorie, tout se négocie, dans la pratique... quand tu n'es pas indispensable pour la ME, t'as souvent pas tellement de marge de négo.
 
meganefan
   
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Annabee971 a écrit:
Oui, pareil :mrgreen:
En théorie, tout se négocie, dans la pratique... quand tu n'es pas indispensable pour la ME, t'as souvent pas tellement de marge de négo.
Si tu n'es pas indispensable pour elle, pourquoi est-ce qu'elle éditerait ton bouquin et lui ferait une bonne promo, dans ce cas ? scratch Si une ME croit en ton bouquin, elle te proposera un contrat intéressant. Mais malheureusement beaucoup de ME jouent sur le fait que l'auteur est demandeur et n'a pas confiance en lui-même, et en profitent pour leur balancer d'office des contrats à la limite du ridicule avec des reversements à 6%, des droits récupérés à vie, une publication que sur Amazon, etc... Très peu d'auteurs vont chercher à négocier malheureusement Rolling Eyes Et ça, elles le savent. Je suis sure que de nombreux auteurs ont signé un contrat de merde alors qu'ils auraient pu avoir mieux s'ils avaient osé négocier un peu.

Enirtourenef a écrit:
Je pense que, si elle n'est pas dans le contrat de base, je n'oserais pas la demander… pas pour un premier roman, en tout cas !
Franchement, il faut oser. Qu'est ce que tu risques à lui demander ? Elle va juste te répondre, oui ok, ou un non, on ne peut pas, c'est à prendre ou à laisser. Et ensuite, soit tu signes, soit tu laisses. Le contrat ne va pas te passer sous le nez.
 
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Megane a écrit:
Si tu n'es pas indispensable pour elle, pourquoi est-ce qu'elle éditerait ton bouquin et lui ferait une bonne promo, dans ce cas ? scratch
Avoir des auteurs est indispensable pour une ME, mais c'est rare d'être "un auteur indispensable à la ME". Si tu es dans une petite ME, et que ton bouquin fait un gros, gros carton, t'en vend mettons 2 000 (sachant que la moyenne pour un premier roman en petite/moyenne ME c'est 500, et qu'il me semble que le best-seller c'est à partir de 5 000), là il y a des chances que tu deviennes indispensable à ta ME, parce que sans toi, si elle te remplace par un autre auteur, elle ne fait pas les même entrées d'argent. Oui, les auteurs sont indispensables aux ME dans le sens où elles n'existeraient pas sans eux (c'est le principe même d'éditer des livres), mais là, c'était plus dans ce sens-là : l'auteur-star. Et quand t'es un auteur-star (ou juste que t'as bien vendu ton premier roman) ben forcément t'as plus de marge pour négocier, parce que tu peux dire "sinon, je me casse dans une autre ME". Sophie Audouin-Mamikonian (Tara Duncan) a changé de ME plusieurs fois, notamment parce qu'elle n'aimait pas ses couvertures. Tu peux aussi dire "j'ai beaucoup vendu le premier roman, donc pour le deuxième, je veux 8%". Adrien Tomas a partagé ce qu'il a touché : premier roman chez Mnémos (adulte) 6% avec un avoir de 1 500€ (donc la ME s'attendait à vendre 1 500 exemplaire, à la louche) ; dernier roman chez Rageot (Jeunesse) : paliers 8/9/10 et (je crois, dans mon souvenir) 6 000€ d'avoir. Parce qu'il est connu, qu'il vend bien, il a pu négocier des paliers. Si demain Mnémos veut mon premier roman, sachant que je pars de rien et que j'ai zéro communauté, je peux toujours rêver pour avoir des paliers !
C'est pareil pour la cessation des droits. Si t'es un auteur connu, t'as plus de marge de manœuvre pour négocier ça et pas laisser ton truc pour 70 ans après ta mort. Après, j'ai vu aussi une ME qui met son contrat sur son site. Les droits sont pour 70 ans après la mort. Ils disent que le contrat n'est pas négociable : s'il nous va pas, on s'en va. Ben je vais pas envoyer mon roman à cette ME, et c'est tout, parce que je sais que je ne pourrais rien négocier du tout, pas glop. (Et pas très engageant pour les relations futures avec l'éditeur, je trouve.)

Quant aux droits à 6%, c'est la fourchette, basse, c'est vrai, mais dans l'autre sujet sur les pourcentages, on a retourné le problème dans tous les sens, donc on ne va peut-être pas y revenir ici ! Wink

Megane a écrit:
Je suis sure que de nombreux auteurs ont signé un contrat de merde alors qu'ils auraient pu avoir mieux s'ils avaient osé négocier un peu.
Et c'est pour ça que c'est important que les auteurs déjà dans le milieu parlent du contenu de leurs contrats et que les jeunes auteurs se renseignent. Maintenant que je sais qu'Adrien Tomas, chez Mnémos il y a une dizaine d'année, a eu 6% et 1 500€ d'avoir, je m'attends à quelque chose dans ces eaux-là si jamais ils acceptent mon manuscrit (faudrait déjà que je l'envoie... Rolling Eyes ). Je pense qu'ils donnent aujourd'hui un avoir un peu plus bas, car il me semble que les ventes de livres ont plutôt tendance à baisser (à vérifier), mais dans tous les cas, ça donne une idée de la fourchette, et je sais que demander 8 ou 10% n'aurait aucun sens.

Megane a écrit:
Le contrat ne va pas te passer sous le nez.
Ben en fait… si, ça pourrait. Il y a des éditeurs qui n'aiment pas qu'on cherche à négocier (je crois que c'est arrivé à Mélodie, tu peux aller regarder l'un de ses itinéraires éditoriaux, je crois que ce n'était pas pour Intra muros, mais pour l'autre (précision, bonjour Rolling Eyes ))
Après, un éditeur qui annule sa proposition parce qu'il veut pas discuter, ça donne pas très envie de bosser avec lui, donc c'est pas une grosse perte, mais ça met toujours un coup.
 
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Le truc c'est que j'ai contacté des auteurs de ME qui m'intéressaient, et j'ai découvert que souvent dans une même ME, il y a un auteur qui va avoir plus d'avantages que d'autres, uniquement parce qu'il a négocié, même lorsque c'était sa première publication. Du coup au lieu de 6%, il en a 10% et au lieu de céder ses droits à vie, il a pu les céder que pour 5 ans.  
Après oui, tu peux tomber sur un éditeur à la noix qui va se braquer si tu lui demandes quelque chose de mieux et qui va te dégager vite fait, mais si c'est le cas, c'est que c'est un crétin, et je préfère pas signer chez un crétin, perso. Rolling Eyes
 
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Effectivement, il faut aussi oser, de ma même manière qu'il faut oser négocier son salaire avec son patron si on juge que ça ne va pas ! Mais il faut aussi connaître notre marge de manœuvre. Je sais qu'en étant personne, avec 0 communauté à faire valoir (et donc lecteurs potentiels déjà acquis) j'ai moins de marge de manœuvre qu'un auteur qui a déjà publié (je dis publié de manière large, c'est-à-dire sur Wattpad aussi, etc.) et est très suivi sur les réseaux sociaux ! Donc je peux toujours demander à augmenter un peu les DA, mais sans me faire d'illusions, c'est ce que je voulais dire.

Après, ça dépend aussi des priorités de chaque auteur. Moi, je ne cherche pas à faire de l'écriture un métier, donc les DA, je t'avoue, je m'en fiche un peu. Par contre, la durée de cession des droits, je ne m'en fiche pas du tout ! Et je premier truc que je demanderais si une ME me dit OK, c'est à les baisser, parce que 70 ans après ma mort, ça me fait graaaave flipper (c'est instinctif, j'y peux rien, il n'y a aucun argument raisonnable derrière). Tout en sachant, là encore, qu'une ME peut ressentir le besoin, comme "assurance" de les avoir sur un temps moyen à long.
 
   
    
                         
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