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| | Nombre de messages : 335 Âge : 42 Localisation : Paris Date d'inscription : 22/06/2021 | Cosmos / Tapage au bout de la nuit Jeu 23 Déc 2021 - 12:21 | |
| - Hel a écrit:
- c'est de penser qu'une fois arrivée au bout des épreuves il y aura le super jackpot alors il faut tenir bon. (comme je n'ai aucun début d'idée de la teneur de ce jackpot ça me parait hyper foireux comme plan, mais ça me réconforte quand même dans ce genre moment tragique)
Cela dit le jackpot peut être un but, si tu en trouvais un qui te donnait envie... - Citation :
- Les autres jours, juste de profiter de toutes les petites choses qui peuvent me rendre heureuse, d'en trouver de nouvelles, je serais au summum quand mes journées ne seront plus qu'une collection de ces petites choses qui rendent heureux, au final c'est sûrement juste une question de perception.
En vrai la vie n'a pas de sens, c'est juste un mouvement parmi d'autres. C'est une question de perception, oui... le bonheur est dans la tête... j'arrête là car ce serait cliché... Cela dit, si on a une dépression (latente ou déclarée) ce n'est pas forcément évident de percevoir positivement les choses, donc ce n'est pas si simple... En tout cas ça m'a toujours interrogée cette histoire de "petits bonheurs", quels sont les grands bonheurs ? un mariage, un enfant ? mais un mariage est fait de hauts et de bas, un enfant aussi permet de beaux et moins beaux moments... Alors oui, ils durent plus longtemps qu'un chocolat qui fond en bouche, ou qu'une agréable promenade ensoleillée, ou qu'une belle peinture que l'on admire dix minutes avant de passer à la suivante... Mais ils peuvent être répétés, donc on pourrait dire que faire d'agréables balades tout au long de sa vie, ou visiter des musées régulièrement, pourraient être les grands bonheurs de notre vie... En fait il faut trouver ce qui nous fait plaisir, et le répéter aussi souvent que possible (pas trop non plus, faut faire des pauses, sinon comme le chocolat cela finit par nous écœurer !) Bref, les petits bonheurs sont donc juste des bonheurs à répéter tant que l'on peut... et de préférence à partager de temps en temps, l'humain aimant fréquenter ses pairs... Pour résumer, je ne sais pas si chercher les "petits" (ou "grands") bonheurs de la vie permet d'y mettre du sens, mais en tout cas cela aide à passer un meilleur moment le temps que cette vie se finisse... - Profsamedi a écrit:
- En quoi sommes-nous différents des autres espèces vivantes ?
Je comprends ce que tu veux dire, on est après tout un animal nous aussi... Sauf que... L'on se demande si la vie a un sens... Cela dit, les animaux réfléchissent, mais à quel point, ce n'est pas très clair, cela dépend des espèces, et des "individus" (comme nous, selon leur expérience de vie ils ont pu + ou - "évoluer" dans leur tête)... Un proche avait pu observer un oiseau qui avait tout à coup vu son reflet dans le grand rétroviseur de son véhicule, et était resté bloqué devant pendant une heure, à voleter devant en s'observant, en tournant la tête... Il avait donc petit à petit réalisé qu'il se voyait dans ce miroir, et se posait mille questions sans doute, dans sa tête d'oiseau... (ledit oiseau était revenu le lendemain, quand le proche s'était à nouveau garé dans cet endroit en pleine nature... j'ai vu une courte vidéo, c'était mignon ! ) - Urkeuse a écrit:
- c'est un cycle qui quand l'homme n'intervient pas est assez stable, et pérenne. Pour moi le sens de la vie est là : permettre à la vie de continuer.
Cela se conçoit... Après c'est stable présentement, mais y a des évolutions, quand les dinosaures ont disparu, ça a dû bouleverser les choses, certains animaux ont repris la place pour s'imposer, d'autres qui pour une raison ou une autre bénéficiaient de la présence des dinos se sont effacés... |
| | Nombre de messages : 1307 Âge : 27 Pensée du jour : Peau neuve Date d'inscription : 02/07/2015 | Urkeuse / Tentatrice chauve Jeu 23 Déc 2021 - 12:35 | |
| Bien sûr, j'avais la même objection en tête, mais la différence est que cette extinction de masse n'était pas intentionnelle. Même si l'homme continue à tout saccager, la vie reprendra sous une forme ou une autre, il y a des êtres vivants très résistants qui perpétueront la vie quoiqu'il arrive, et c'est ça qui est assez extraordinaire, la capacité qu'a le vivant de continuer à exister. |
| | Nombre de messages : 5501 Âge : 57 Localisation : Paris Pensée du jour : Three blinds rabbits. Date d'inscription : 05/11/2017 | Jdoo / Maîtrise en tropes Jeu 23 Déc 2021 - 13:20 | |
| La conscience (humaine ou pas) crée du sens et manifestement cela augmente ses chances de survie. Il se pourrait bien que le sens apparaisse avec l'être conscient et disparaisse avec sa mort. Si c'est cela, l'ontologique n'a pas de sens, du moins il est inapproprié de dire que les objets qui nous entourent ont un sens. La matière puis la vie qui viendraient avant la conscience ne sont tout simplement pas concernées par la question du sens. Même si la conscience s'obstine en vain à lui donner un sens. |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Jeu 23 Déc 2021 - 15:56 | |
| Je soulignais plutôt que la question n'était pas tant : "est ce que la vie a un sens" (ça c'est assez facile de se rendre compte que dans l'absolu, non, et que les réponses subjectives varient énormément) ; que, plus intelligemment : "quel est le sens de votre vie, quel sens donnez vous à votre vie, à la vie qui vous traverse et vous anime ?". Je trouve qu'il y a une forme de naïveté ou d'hypocrisie à mélanger ces deux questions et à se faire croire à soi même (et aux autres) que la réponse à la première dispense de répondre à la deuxième. "Par simple réflexe", "la seule option", je n'y crois pas. Les gens qui sont passés volontairement de l'autre côté ont eu leur raison, et les gens qui décident de rester en vie ont également leur raison. Je ne crois pas qu'on puisse échapper à la question du sens de son existence sans s'échapper en même temps de l'existence. La conscience oblige à répondre au moins quotidiennement et en pratique à cette question. La mort ne réclame qu'un seul effort alors que la vie ne cesse d'en réclamer toujours plus, alors pourquoi s'y soumettre ? Pourquoi cette "attente" irrationnelle ? "Pourquoi ?", c'est la question du sens. Chaque comportement humain conscient suppose une réponse a un « pourquoi » particulier qui le commande. Du plus petit et semble-t-il insignifiant, au plus grand et ostentatoire. Du plus physique au plus métaphysique. Vivre avec la conscience ce n'est pas un réflexe, ça s'apprend, ça se transmet, ça se désapprend, ça se renouvelle, ça demande une constance et une assiduité qui sont les conditions mêmes de la vie consciente. Si on ne trouve pas de sens à accomplir des actions, on ne les accomplit pas ou on cherche à ne plus avoir à les accomplir, de la manière la plus éphémère à la plus définitive. Et si on pense qu'on est obligé et que la contrainte est plus forte que le sens qu'on peut trouver à lutter contre ou à l'accepter, on peut (presque) toujours quitter la vie. La plupart des gens qui ici répondent que la vie n'a pas de sens, pour moi ils répondent à côté. Ils trouvent du sens à venir ici répondre à cette question négativement, sinon ils passeraient leur chemin. Venir répondre sur ce forum n'est pas un « réflexe », c'est une action délibérée et motivée qui mobilise du sens. Même si certaines personnes ne trouvent pas une réponse transcendantale et définitive au sens de leur existence, ils et elles trouvent du sens (même difficilement) à accomplir/accepter les actions et contraintes du quotidien, qui donnent du sens à ce quotidien et au choix qu'ils font de rester en vie. Et la chape morale qui contraint les gens à préférer la vie à la mort, là encore c'est du registre du sens qu'on attribue apriori à la mort et à la vie, hiérarchie des valeurs à laquelle on adhère. Trouver du sens ça peut être simplement négocier constamment avec le réel pour réussir à préférer la vie à la mort, quitte à se faire croire qu'on « attend la mort » alors que la mort n'attend pas pour s'offrir à n'importe qui. Pour moi donc, la clef du maintient dans l'existence chez l'humain, c'est précisément de réussir à trouver du sens, quoiqu’il soit et quoiqu'il arrive.
Loin d'encourager les gens à mourir, je vous laisse avec ces deux extraits du stoïciens Sénèque, dans ses « Lettres à Lucius ». - Avantages de la vieillesse. – Sur la mort volontaire.:
« Si Dieu nous accorde un lendemain, soyons heureux de le recevoir. On jouit pleinement et avec sécurité de soi-même, quand on attend le lendemain sans inquiétude. Qui dit le soir : « J’ai vécu, » peut dire le matin : « Je gagne une journée. » Mais il est temps de clore ma lettre. « Quoi ! dis-tu, elle m’arrivera sans la moindre aubaine ? » Ne crains rien : elle te portera quelque chose. Quelque chose, ai-je dit ? beaucoup même. Car quoi de plus excellent que ce mot que je lui confie pour te le transmettre : « Il est dur de vivre sous le joug de la nécessité, mais il n’y a nulle nécessité d’y vivre ! » et comment y en aurait-il ? De toutes parts s’ouvrent à la liberté des voies nombreuses, courtes, faciles. Rendons grâce à Dieu : on ne peut retenir personne dans la vie : point de nécessités que l’homme ne puisse fouler aux pieds. « Il est d’Épicure, dis-tu, ce mot-là. Pourquoi donner ce qui n’est pas à toi ? » Toute vérité est mon bien ; et je ne cesserai de t’envoyer de l’Épicure à foison, pour que les gens qui jurent d’après un maître et considèrent non ce qu’on a pu dire, mais qui l’a dit, sachent que les bonnes pensées appartiennent à tous. »
LETTRE XII.
- Craintes de l’avenir et de la mort. – Suicides par dégoût de la vie:
« Je vois où se portent tes yeux : tu cherches ce que j’ai enchâssé dans cette lettre, de quel homme j’y cite une parole généreuse, un utile précepte. La matière même que je viens de toucher me fournira mon envoi. Épicure ne gourmande pas moins ceux qui souhaitent de mourir que ceux qui en ont peur. « Il est ridicule, dit-il, de courir à la mort par dégoût de la vie, quand c’est notre manière de vivre qui nous fait courir à la mort. » Ailleurs encore : « Quoi de plus ridicule que d’invoquer la mort, quand tu as détruit le repos de ta vie par la crainte de mourir ! » Et ceci, frappé au même coin : « Telle est l’imprévoyance des hommes ou plutôt leur démence, que l’effroi de la mort pousse certaines gens à se la donner19. » Quelle que soit celle de ces paroles que tu veuilles méditer, tu y puiseras force et courage pour subir la mort ou porter la vie. Car c’est double courage et double force qu’il nous faut pour ne pas trop aimer l’une, ni trop abhorrer l’autre. Lors même que la raison conseille d’en finir avec l’existence, ce n’est pas à la légère ni d’un mouvement brusque qu’il faut s’élancer. L’homme de cœur, le sage doit non pas s’enfuir de la vie, mais prendre congé. Et surtout gardons-nous d’une maladie qui s’est emparée de bien des gens, la passion du suicide. Car entre autres manies, cher Lucilius, il y a vers la mort volontaire une tendance irréfléchie de l’âme qui souvent saisit les caractères les plus généreux, les plus indomptables, comme aussi les plus lâches et les plus abattus : ceux-là parce qu’ils méprisent la vie, ceux-ci parce qu’elle les écrase. Il en est que gagne la satiété de faire et de voir les mêmes choses : vivre leur est non pas odieux, mais fastidieux : on glisse sur cette pente, poussé par la philosophie elle-même, quand on se dit : « Quoi ! toujours les mêmes impressions ! toujours me réveiller, dormir, me rassasier, avoir faim, avoir froid, avoir chaud ; rien qui finisse jamais ! Tout cela fait cercle et s’enchaîne, se fuit et se succède. La nuit chasse le jour, et le jour la nuit ; l’été se perd dans l’automne, l’automne est pressé par l’hiver que le printemps vient désarmer : tout ne passe que pour revenir. Rien de nouveau à faire, rien de nouveau à voir. De cette routine aussi naît à la fin le dégoût. » Pour plusieurs, ce n’est pas que la vie leur semble amère, c’est qu’ils ont trop de la vie. »
LETTRE XXIV.
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| | Nombre de messages : 254 Âge : 17 Localisation : Gap Pensée du jour : redruM Date d'inscription : 20/03/2021 | GentlemHasni / Autostoppeur galactique Sam 25 Déc 2021 - 20:27 | |
| Très personnellement et honnêtement, je dirais que le sens de mon humble vie est le sens propre Ou alors le sens horizontal |
| | Nombre de messages : 192 Âge : 36 Localisation : Paris Pensée du jour : Ou pas ? Date d'inscription : 31/10/2021 | Hortense / Tycho l'homoncule Mar 18 Jan 2022 - 11:29 | |
| - Cyranosaure a écrit:
- Quel est le sens de votre vie ?
Une question assez philosophique pour nous rappeler et nous faire re réfléchir au sens de nos vies. Personnellement, je ne suis pas sûre de comprendre le sens de cette question. Le jour où on pourra clairement me dire si c'est le sens=direction ou le sens=signification, peut-être que je pourrai me demander si cette question m'apportera quelque chose. Philosophiquement, je me pose énormément de questions, mais le sens de la vie... la mienne ou celle des autres... est-ce que ça a un intérêt ? - Cyranosaure a écrit:
- Votre vie est elle une no life (que sur les réseaux).
Je n'ai pas compris non plus la question. Si c'est une vie sur les réseaux, c'est une vie. La seule no life qui existe réellement (parlons donc de réalité), c'est la mort, et elle ne se produit pas en ligne. Ce qui est sur Internet vit pour l'éternité (une éternité qui dure 2 ans mais bon). Bref. Sans doute suis-je HS, mais les concepts IVL/IRL et vie/non-vie dépassent de beaucoup la dichotomie simplifiée de : réseaux = pas de vie / IRL = la vie. - Cyranosaure a écrit:
- Ou a-t-elle un sens, qui vous pousse à vous lever le matin et à donner le meilleur de vous-même..
Culte de la productivité, quand tu nous tiens... Encore une fois, cette réflexion suppose un pré-requis que je n'ai pas. A savoir que si on se lève, c'est pour faire quelque chose, le plus possible, le mieux possible. Est-ce qu'on ne peut pas se lever pour regarder le lever de soleil, rêvasser en écoutant les petits oiseaux en buvant un café froid (il a refroidi si on a bien rêvassé) ? En résumé, cette question me met franchement mal à l'aise, parce qu'elle suppose qu'on ne peut pas vivre si on n'a pas d'objectifs ni être heureux sans réalisations à son actif. La société nous conditionne à "toujours plus" (loin, haut, vite, d'argent, de jeunesse, de consommation...) et les limites de notre cerveau n'aident pas. Mais curieusement, c'est justement lorsque je cesse de me pousser moi-même, que je me sens plus sereine, heureuse et vivante. Alors, est-ce vraiment la bonne question ? |
| | Nombre de messages : 838 Âge : 114 Date d'inscription : 14/11/2014 | VivianW / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 18 Jan 2022 - 12:43 | |
| Tente un truc. Coupe toi de tous les réseaux une semaine. Tout le virtuel chronophage qui t'empêche d'avoir du recul. Le sens devrait venir |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Mar 18 Jan 2022 - 15:29 | |
| - VivianW a écrit:
- Tente un truc. Coupe toi de tous les réseaux une semaine. Tout le virtuel chronophage qui t'empêche d'avoir du recul. Le sens devrait venir
OK boomer. - Citation :
- Est-ce qu'on ne peut pas se lever pour regarder le lever de soleil, rêvasser en écoutant les petits oiseaux en buvant un café froid (il a refroidi si on a bien rêvassé) ?
Globalement je souscris à ce que tu as dit. Mais qui produit le café ? Et rater son café ou l'avoir laissé trop refroidir, n'est ce pas une sorte de défaite, au moins une petite déception ? Y a rien de meilleur qu'un café chaud, mais un café froid ! ... Il y a de la perversité dans l'injonction à se conformer à un modèle de "réussite", de "bonheur", dans un sens univoque et unidirectionnel qui pousserait à rentabiliser son temps, à capitaliser sur toutes ses entreprises, une injonction à la croissance et au développement, économiques ou personnels, de la société, de la personne. Certes. Mais à côté il y a une réalité qui est que les choses ne se font pas toutes seules, et qu'on ne fait pas les choses pour les rater ou en les pensant insignifiantes. On veut réussir à marcher, non pas parce que c'est notre projet, mais parce que c'est notre nature et notre aspiration. C'est une conscience saine à mon avis qui porte à trouver du sens et du goût dans l'accomplissement même de la vie, peu importe le sens et la direction qu'on lui trouve. Et il faut tenir compte du fait que la vie est par nature économique. La condition de toute vie, c'est de soutenir sa propre économie physique et psychique. La nécessité de la vie, son sens s'il y a, c'est de produire de la vie, sa vie, ni moins, ni plus. Ce qu'il y a de plus pervers dans le productivisme capitaliste, c'est de nous faire perdre le bon sens et les moyens de la production de la vie et son emploi du temps, de nous les faire perdre à produire de la valeur marchande plutôt que de la valeur d'usage, de la marchandise plutôt que de la vie. Si l'on ne produit pas notre café, c'est que quelqu’un l'a produit ou préparé pour nous. Il faut garder ça à l'esprit quand on rêvasse à contempler les astres, à chercher ou fuir le sens de la vie (et je parle en toute solidarité contemplative). Voilà ce que ça m'évoque. |
| | Nombre de messages : 838 Âge : 114 Date d'inscription : 14/11/2014 | VivianW / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 18 Jan 2022 - 16:53 | |
| Tu souleves un truc là (pas le pavé, ça je te le laisse - oublie pas le sopalin surtout). Non : le coup des RS. A force d'y être ils finissent par définir donc.... Merde c'est couillon quand même. Pour témoigner ton affection, tu envoies des like ? Tu retweetes ce qui t'enthousiame ou te bouleverse, tu sèmes tes réflexions (ça c'est pas une question) du coup IRL : ça donne quoi ? Osef, c'est ça ? Oui, ça doit l'être. Yen à qui ont du bien souffrir du confinement... |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Mar 18 Jan 2022 - 17:37 | |
| - Citation :
- Non : le coup des RS.
Tu projettes sur autrui et sous forme interrogative tes pires cauchemars ou ta propre médiocrité ? |
| | Nombre de messages : 4146 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mar 18 Jan 2022 - 17:51 | |
| C'est toujours la foire d'empoigne comme ça, dans tous les topics, ou c'est récent ? |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Mar 18 Jan 2022 - 18:11 | |
| Effectivement, merci de recentrer le débat en évitant les attaques ad hominem. |
| | Nombre de messages : 838 Âge : 114 Date d'inscription : 14/11/2014 | VivianW / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 18 Jan 2022 - 18:30 | |
| Non mais sérieux vous autres : les RS entrent vraiment en ligne de compte de la question ? Je ne m'étais jamais rendu compte de leur portée dans la définition de soi. |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Mar 18 Jan 2022 - 20:13 | |
| Y a des inerties... Causes, conséquences, tout ça... - Citation :
- Je ne m'étais jamais rendu compte de leur portée dans la définition de soi.
Évidement que pour ceux et celles qui les investissent et qui s'y investissent, les espaces numériques ne sont pas différents d'autres espaces sociaux où la question du sens est prépondérante et où la représentation de soi est un enjeu. On a même envie de dire que les RS sont pour certaines personnes un lieu privilégié de la définition de soi et du récit de soi pour soi-même et les autres. Ce sont aussi des lieux d'identification, de mimétisme, d'innovation et de compétition sociale, notamment à travers la photo et la vidéo et les jeux de langage. C'est plein de trucs dignes d'intérêt qui nécessitent la suspension d'un jugement de valeur hâtif et ignare, si on veut un tant soit peu y comprendre quelque chose. |
| | Nombre de messages : 838 Âge : 114 Date d'inscription : 14/11/2014 | VivianW / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 18 Jan 2022 - 20:56 | |
| Merci. Toujours un plaisir de te voir remettre une pièce. Mais c'est pas a toi que je pose la question. Disponible pour un dîner ? |
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