Le ton de l'article est agressif, la ME trouve "vexant" que des auteurs lui demandent, régulièrement, s'il s'agit bien d'une ME à compte d'éditeur.

Car qu'on se le dise : ils sont une ME à compte d'éditeur, enfin !!!

Oui, ah mais non, enfin, pas vraiment...

POUR LIRE L'ARTICLE EN ENTIER, CLIQUEZ CI-DESSOUS :
Article de la revue de la ME dont je parle :

Parce que là, ça commence à bien faire, la ME n'en peut plus, de ces questions vexantes ! Je n'invente rien, je cite, l'article de leur revue :
"Alors, que cela soit dit une fois pour toutes : JDH EDITIONS est une maison à COMPTE D’EDITEUR! Certaines collections (une sur quatre) ont de petites clauses d’achat de 20 à 50 livres avec 30% de remise afin que les auteurs s’engagent à faire circuler leur livre, et à le vendre; la maison peut même fournir des supports (affichettes, etc) pour aider les auteurs à vendre ces livres. Et cela ne fait pas de JDH EDITIONS un compte d’auteur, qui demande 1000 euros pour faire la mise en page, 500 euros pour la couverture (souvent horrible d’ailleurs), 300 euros pour faire une communiqué de presse, des centaines d’euros pour du coaching, sans compter une clause d’achat de 100 livres au moins! Que l’auteur doit s’interdire de vendre !"

DONC : tout va bien, puisque c'est eux, ce n'est pas du compte d'auteur pour certaines collections, non , non...

PS : je suppose que la ME assume, puisque c'est son article, je ne fais que citer...

WOW je n'ai jamais vu un article aussi agressif de la part d'une ME, c'est quand même dingue...

Je ne connaissais pas du tout ce mode de fonctionnement de certaines MEs d'imposer des achats de livre à leurs auteurs avant de me renseigner sur le forum et... peu importe la façon dont s'est présenté, ça reste désolant à mes yeux. Si un auteur voulait s'occuper de ses ventes lui-même, il choisirait l'auto-édition.

En fait, je pense qu'il s'agit d'un mix entre le stock personnel dont un auteur a droit (d'où la remise de 30%) qu'il peut vendre à titre perso via ses cercles et "l'obligation" pour lui d'acheter entre 20 et 50 exemplaires à son éditeur pour diffusion.
Pour le coup, ça me fait tiquer. C'est surtout une manière de faire connaître la Me à moindre coût et de faire du marketing relationnel légalement. Tout dépend après si l'auteur est d'accord avec ces clauses...

@Maya : oui, il faut bien faire attention, car en ce moment, on a de tout, surtout depuis l'impression à la demande devenue possible, et à présent, les fermetures de librairies fréquentes... : tout cela fait qu'à l'avenir, ce type de ME risque de pulluler !!!

PS : en effet, le ton de l'article laisse perplexe... (ça en dit long, en sous-texte    !!!)


@Pistolero : alors, ils ne font pas ça pour toutes les collections, mais certaines d'entre-elles, en minimisant ("de petites clauses d'achat", dit l'article)...  

Alors bon, si tout n'est pas à jeter, c'est quand même un peu gonflé, mais au moins, la ME le dit et l'affirme et ce peut être une stratégie comme une autre, pour faire, aussi, parler d'elle... De toutes façon, un peu comme L'Harmattan, ils trouveront toujours qui publier, des gens qui accepteront "des petites clauses"...

Je pense qu'ils étaient très bien au tout début, quand ils publiaient peu et sans ce système... : ils ne faisaient guère que dans l'économie et quelques autres livres...

Ensuite, concernant la correction des livres, c'est spécial : elle est payante s'il y a beaucoup de fautes détectées par logiciel, et ne sera remboursée à l'auteur que s'il fait un nombre "X" de ventes  
(je n'ai pas les chiffres exacts mais l'info est sûre... )

POUR LES MP : je réponds un peu plus tard, sans doute en soirée