La généralisation est pratique pour le raisonnement, car elle simplifie en quelques traits simple et homogènes les objets qu'elle référence. Et on ne doit pas oublier ce que l'on manipule comme concept. Si on parle des femmes (avec des seins et une vulve) et des hommes (avec des seins pas développé et un pénis) et bien on ne parle que de ça et rien d'autre. Et l'erreur serait d'accoler à ces généralités des qualités qui pourrait se retrouver dans chacun des deux groupes. C'est à dire si j'ai un groupe femme, je suis sûr de trouver dans ce groupe des individus avec des vulves et des seins développés, et... je ne pourrais rien dire de plus sur les individus qui composent ce groupe. Si je parle d'un groupe de Français, je suis sûr que dans mon groupe tous ont (ou pourrait avoir) un passeport français et ... rien de plus. On voit donc que la généralité n'a rien d’essentielle (c'est d’ailleurs le sens du passage que tu site de Nietzsche sur la feuille). Le danger de la généralisation, c'est justement de tirer une caractéristique d'un des représentants du concept, de dire je suis dans une généralité, donc tous mes représentants possèdent cette caractéristique. Et là 999 sur 1000 ça s'avérera faux et ça s'appelle un amalgame (caractéristiques hétérogènes) et c'est fautif d'un point de vue du raisonnement.
Ton analogie n'est pas valable non plus (cette analogie est d'une telle naïveté que je me demande même si c'est pas un canulars, mais bon admettons), un sperme ne se bat pas pour survivre, il avance aveuglément dans un fluide, il n'a pas de conscience, pas de volonté, pas de cerveau, et c'est le hasard pure qui le fait rencontrer l’ovule. Et en soit une ovule a les mêmes problèmes contingents à affronter pour sa survie que n'importe quelle gamète mâle ou femelle. Ensuite il y en a pas un qui donne et l'autre qui reçoit, mais ils fusionnent. L'un sans l'autre ne servant à rien. Tu ne peux pas non plus faire des analogies sur le comportement d'un sperme avec un homme, car un homme n'est pas un sperme et une femme n'est pas une ovule. Et ton erreur de raisonnement est lourde de conséquence car laisse sous entendre que la femme n'est pas capable de combat. Alors que la réalité objective te montre manifestement le contraire. Pourquoi dés lors s'accrocher à des analogies qui manifestement ne sont pas bonnes ?