Nombre de messages : 14414 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mer 5 Fév 2020 - 8:16 | |
| - s.tupido a écrit:
- ne plus autoriser les libraires à renvoyer les invendus
Ne pas oublier, au passage, d'interdire aux distributeurs de livrer des caisses de livres non demandés par les libraires |
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Nombre de messages : 197 Âge : 36 Date d'inscription : 07/09/2019 | arthurbouloc / Tycho l'homoncule Mer 5 Fév 2020 - 8:29 | |
| Séléné : Oui, il paraît que les pires ce sont les livres des politiques genre "ma vie mon oeuvre"
Concernant un rééquilibrage de la rémunération des auteurs, on pourrait peut être imaginer une cotisation sur les droits d'auteur, reversée aux auteurs en complément de leurs revenus avec un minimum de droits d'auteur pour y avoir droit. ça ne passe pas par un salariat et ça passerait peut-être mieux auprès des éditeurs.
L'idée du salariat ne me déplaît pas mais est ce que ça n'entraverait pas l'émergence d'auteurs nouveaux (une ME ne va peut-être pas prendre de risque si elle n'est pas absolument certaine de payer le salaire avec). Enfin, faudrait peut-être que je lise le rapport Racine avant. |
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Nombre de messages : 561 Âge : 34 Date d'inscription : 26/12/2017 | s.tupido / Gloire de son pair Mer 5 Fév 2020 - 10:29 | |
| @Séléné effectivement, ça passe par là également, j'avais oublié cet aspect.
@Arthur, c'est là que je voulais en venir sur la question du salaire : il est déjà assez difficile pour un nouvel auteur de trouver une maison d'édition, alors si la ME doit verser un salaire, on peut être quasi sûrs que seuls les auteurs confirmés et rentables seront payés par les ME, et c'est logique. |
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Nombre de messages : 2789 Âge : 40 Localisation : Antichambre de Louis XIV Pensée du jour : CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même Date d'inscription : 21/04/2017 | Tengaar / (de Dunkerque) Mer 5 Fév 2020 - 10:52 | |
| Et par ailleurs, est-ce qu'il ne faudrait pas revoir les conditions de rémunérations ? Combien d'auteurs ici n'ont jamais touchés leurs droits d'auteurs parce que la ME ne survit même pas à la 1ère année ? Je n'ai jamais compris en quoi le calcul des droits d'auteur était si compliqué qu'on ne pouvait le faire qu'une fois par an. Aux Etats-Unis, l'avance est systématique et les droits d'auteur sont payés tous les semestres. Il me semble qu'obliger les ME à payer leurs auteurs tous les trimestres, assurerait déjà qu'une partie soit effectivement payée. |
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Nombre de messages : 5732 Âge : 35 Localisation : Oxfordshire Pensée du jour : Oui, je connais cette théorie. Date d'inscription : 23/12/2007 | Tim / Morceau de musique survitaminé Jeu 6 Fév 2020 - 18:32 | |
| - s.tupido a écrit:
- L'argument des éditeurs sur un salaire pour les auteurs est bidon, mais concrètement comment est-ce qu'on pourrait mettre en place un tel salaire ?
La différence entre deux auteurs est monstrueuse. Sur quels critères on peut rémunérer équitablement Guillaume Musso et un illustre inconnu qui écrit un livre sur son village natal dans une structure associative ? Le travail est le même, mais à part ça... Le seul critère pour le coup ce sont les ventes, et ça nous renvoie aux droits d'auteur. Je vois les arguments du reste de ton message, je suis plus sceptique pour celui là: on pourrait dire "la différence entre deux cuisiniers est monstrueuse", "la différence entre deux CEO est monstrueuse", "entre deux ingénieurs R&D", "entre deux services IT", ça n'empêche pas qu'ils soient tous salariés et rémunérés pour leur travail. Je pense qu'on peut rémunérer équitablement Guillaume Musso et un illustre inconnu auteur local sur les mêmes critères qu'on rémunère équitablement Neymar et Julio Tavares. Sur l'aspect "on part du principe que le livre sera édité in fine", je pense que c'est pour ça que c'est aussi et surtout le monde de la BD qui revendique ce salariat, car un type de fonctionnement fait que ces auteurs peuvent avoir à préparer un nombre précis de planche parfois avec des deadlines précises également, pour un éditeur qui a "commandé" le tome suivant, dont il est certain qu'il sera publié. |
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Nombre de messages : 14414 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Jeu 6 Fév 2020 - 20:43 | |
| Selon le principe du pourcentage, les auteurs connus gagnent de toute façon plus que les inconnus, même sur un pourcentage identique. Là où ça pèche actuellement c'est que les auteurs peu connus reçoivent des pourcentages moindres et ont même du mal à obtenir qu'on leur paye les déplacements pour des salons indiqués comme obligatoires sur le contrat. |
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Nombre de messages : 561 Âge : 34 Date d'inscription : 26/12/2017 | s.tupido / Gloire de son pair Ven 7 Fév 2020 - 9:24 | |
| @Tim, je me suis probablement mal fait comprendre. Ce que je voulais dire, c'est que tu peux difficilement remplacer un auteur par un autre (ou plutôt un livre par un autre), tandis que tu peux le faire sans trop d'impact dans l'immense majorité des entreprises qui ont des salariés. Deux salariés à poste équivalent sont interchangeables sans que cela ne change radicalement les revenus de l'entreprise. Mets-moi à la place de Musso ou des autres auteurs qui ont un tel succès et tu verras la chute vertigineuse du chiffre d'affaires des grosses ME. |
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Nombre de messages : 150 Âge : 32 Localisation : Enkidiev Pensée du jour : 데이비드 Date d'inscription : 10/12/2015 | IrishSoul / Tycho l'homoncule Dim 6 Sep 2020 - 14:50 | |
| Pour ma nouvelle,je suis très peu payée je touche 30% des ventes papier et 70% des ventes pdf (c'est vendu 1 euro même pas) et tant que ça n'a pas atteint 70 euros de vente,je ne touche pas mon chèque Donc autant dire que depuis 2016,mon paiement est repoussé chaque fois à l'année suivante... |
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Nombre de messages : 4 Âge : 44 Date d'inscription : 03/11/2020 | Jtardy / Début de partie Mer 11 Nov 2020 - 10:47 | |
| Chaque travail mérite un salaire. Il en est de même pour les œuvres d'art sauf que dans ce cas précis, il faudrait que l'œuvre en question suscite de l'intérêt auprès de la cible à laquelle elle est destinée. Si non, où voudriez-vous que l'éditeur trouve de l'argent pour donner à un auteur si son ouvrage n'est pas vendu ? |
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Nombre de messages : 1156 Âge : 32 Date d'inscription : 01/08/2020 | Grisebouille / Si c'est pas urgent, je le fais pas Mer 11 Nov 2020 - 13:34 | |
| Je trouve que dans l'univers du livre on est dans un cas particulier parce que ça sert à se divertir mais c'est aussi un outil de cultures...Si on rénumerait que ce qui se vend, on aurait que des polars, des Marc Lévy et des témoignages.
Je pense que la littérature doit continuer de questionner, de faire réfléchir et de poser les questions qui fâchent mais pour ça il faut rénumérer par rapport au travail et non au résultat.
Est ce que la solution ne serait pas de repenser le salariat er de décerner un salaire attribué à une personne, une qualification et non à un travail ? C'est très utopique mais ça peut être une piste. Peut-être que l'auteur doit aussi accepter de diversifier ses activités, un peu comme un prof chercheur partage ses activités entre cours et publications. Peut être qu'on auteur devrait être rénumérer indépendamment de ce qu'il écrit mais en contrepartie s'impliquer davantage dans des activités culturelles, pas forcément dans la promotion du livre mais dans le fait de promouvoir la lecture par exemple.
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