Il y a un poirier immense dans une ruelle montante,
Un jour, durant une balade mon oncle déclara face à l’arbre empli de poire :
Année à poire, année à boire !
Ce dicton déplu à ma grand-mère, mais on dit aussi :
Année à pomme, année à tombe ;
Ce qui est tout de même pire que la drogue.

Au cimetière, nous y avons de la famille et même,
Tout le monde se connaît, les voisins deviennent de la famille éloignée.
Puis eux doivent encore mieux se connaître, ils sont depuis longtemps ensemble.

A l’entrée du village, il y a un panneau signalétique indiquant : interdit aux caravanes ;
Ce panneau a été mis pour ma famille, c’est marrant.

La famille c’est important, les caravanes aussi !
Mon cousin c’est trouvé une amie qui aime les caravanes, c’est normal, logique, sain.
Les caravanes c’est génial ! Ce sont des minis maisons d’amour !
L’eau qui goutte sur l’inox, les petites douches, les hublots,
L’organisation de l’espace.

C’était le beau de ma jeunesse !
Après l’incendie de la maison familiale, que je n’ai jamais connue.
Ce sont tous les souvenirs que j’ai de mon grand-père avec en gros :
La chasse aux caries à la plus haute des fontaines.

Merci, pour votre écoute,
Je vais retourner sur la chat box voir si Phie délire toujours
Et finir ma tisane tranquillement, lol.

Les châtaines... c’est vraiment une merdouille à ramasser,
J’aime pas trop mais pour les manger, c’est un passage obligatoire.

On s’y pique trop les mains c’est terrible,
J’ai beau bien les écraser du pied,
Puis c’est comme tout il en faut toujours plus.

La feuille de châtaignier est très jolie,
Elles sont grandes !
La branchette est souple, on peut en faire des couronnes facilement
Et ça me va très bien.

La dernière fois, mon père me téléphone tout guilleret,
Pour me dire qu’aux informations, il y voit eu un mini reportage sur comment reconnaître les châtaignes,
Comment les différencier des marrons...

Il y a en effet les marrons des marronniers, ceux avec les feuilles qui ressemblent au cannabis,
Là c’est vraiment la comparaison pour les novices parce que ça n’y ressemble pas du tout !
Puis il y a les châtaignes du châtaignier et les marrons du châtaignier, hm ça devient compliqué...
Ne vous intoxiquez pas surtout, ne mangez pas pas les marrons du marronnier !
Vous pouvez par contre manger tous les fruits du châtaignier !
La différence entre le marron et la châtaigne, c’est que le marron est seul dans l’enveloppe épineuse,
La châtaigne a un côté plat, c’est celle que l’on trouve le plus communément.

Les sangliers adorent les châtaignes ! Fraîche elle est très bonne aussi, c’est vrai,
La bête a bon goût.
Un sanglier, un vieux, j’en ai vu un un jour... à cinq mètres, il saignait, j’ai suivi sa trace.
Franchement, s’il n’avait pas eu de poils j’aurai dit que j’avais vu un rhinocéros, il était de dos.
Ça m’a fait la même chose la première fois que j’ai vu un lièvre, j’ai cru que c’était un kangourou...
Il était assis, ils étaient deux assis à nous regarder.
C’est impressionnant, ça doit mesurer dans les un mètre cinquante assis, presque aussi grand que moi quoi, lol.
Le sanglier, j’ai pu voir sa salle de bain de boue.

Je n’ai jamais vu de chevreuil, sauf en voiture, sur la route,
J’ai vu un renard un jour aussi.

Jamais de biche ou de cerf, un peu déçue mais il n’est jamais trop tard...

Des écureuils noirs, ou marron très foncé, ils sont comme ça ici.

J’ai envie de rire parce que bon, je suis un peu bête et n’ai pas envie de développer.

Je vous embrasse !

Les champignons c’est autre chose ça c’est vraiment méga cool a ramasser.
J’ai un carnet où j’ai marqué les saisons et quelques lieux.

Chacun a ses préférences, à bien y penser j’ai envie de dire : le cèpe !
Mais quoi de plus commun...
Mon grand père adorait les couloumelles lui par exemple.
Donc pour faire dans l’originalité j’ai envie de dire que j’aime bien les petits pieds de mouton,
Rissolés à la poêle on dirait des noix de cajou.
Mon père lui ce sont les girolles.
Ma sœur n’aime pas les rouzillous,
Franchement... ça pousse sous les sapins et ça a le goût du sapin,
La plupart des gens ne les aiment pas, tsss
Je les aime bien, en quiche on a l’impression de manger de la viande,
Ils sont bons, puis ça pousse bien.
C’est comme les bolets, pas tout le monde les ramasse,
Mais trois bolets et un cèpe, ça fait quatre cèpes...
C’est trop bon, la partie que je préfère, c’est la queue.
Les champignons commence à pourrir par la queue,
Ils faut qu’ils soient jeunes pour qu’elle soient comestibles ;
Mais le pire fléau des cèpes, ce sont les vers,
Là, il y a tout de même une technique qui consiste à faire des tranches,
Les poser sur un torchon et attendre que les vers sortent, les sortir
Et retourner les tranches pour les retardataires.
C’est tellement bon on peut pas les jeter.

Les morilles c’est bizarre, mais je n’aime pas trop.

En vrai, j’aimerai avoir vos avis et vos préférences aussi !
J’ai l’impression de parler seule...

Les champignons, il faut savoir les coins et ça ne se dit pas, c’est secret.

Vous pouvez explorer mais vous risquer soit de croiser du monde, soit de chercher,
L’exploration a du bon, c’est comme chercher de l’or, y’a des placers.

Au pire, comme je disais, les bolets beaucoup ne les ramassent pas.

Tous les champignons de ma région ne se ramassent pas, enfin si on les cueille,
Mais voyez pour ceux que j’aime, les petits pieds de mouton
- il y en a des gros que je trouve moins bons -
Il faut un bâton pour les sortir de sous les feuilles...
J’aime bien cet endroit, il est en pente,
Je me place à l’endroit exact, et avec mon bâton
J’exerce un mouvement de va être vient de droite à gauche pour les mettre au jour !
C’est trop bien parce qu’il y sont tout cachés, ils sont là à m’attendre !

J’ai plus qu’à mettre tous ça dans mon panier c’est d’une satisfaction !

Il faut un panier, comme ça vous ne les écrasez pas.

Ceux-là ne se cherchent plus, pour les autres ils se trouvent pendant une balade en vrai,
Vous vous baladez en cherchant, c’est bizarre, vraiment, il y a quelque chose d’excitant à aller aux champignons.

La vie est belle là haut, les vaches broutent en forêt,
Le pastou amène ses moutons à paître,
Les animaux sauvages font leur train train,
Et nous, nous nous baladons.

Les arbres bordent les routes en buisson,
Autour du village beaucoup de champs,
Certains en escaliers sont visibles encore.

Les ruisseaux sont mignons, il y en a un peu partout,
On peut trouver des sources d’eau chaude mais il faut connaître.

Les champs selon les saisons ont différentes fleurs,
C’est vraiment très jolies, j’ai du mal à les nommer parce que je ne les connaît pas trop.

La ville n’est pas très loin, elle est au fond de la vallée.
On peut y aller à pieds, on y croise l’ancienne voie royale.

Ax-les-thermes est désormais à l’abris du passage des « touristes » allant en Andorre,
Ils ont fait une nouvelle route pour eux.

A la sortie d’Ax, on peut voir une ligne sncf qui longe un flanc de montagne,
Si vous le suivez du regard, vous verrez qu’à un moment, il ne se rejoint pas avec la voir d’en face,
Il y a au moins un mètre cinquante voire deux mètres de décalage ;
Il paraît que l’architecte s’est suicidé, il ne supportait pas son échec.
La voie est creusée dans la roche de la montagne.
Ils ont dû trouver une solution parce qu’un train mène jusqu’à l’Hospitalet,
Je ne l’ai jamais pris.

Ax a un casino et des thermes, c’est de l’eau au souffre.
Lorsqu’il fait froid, les bouches d’égout fument,
Et toujours, l’odeur d’œuf pourri règne.

Le rite, c’est d’aller au bassin des ladres et de se faire tremper les pieds.
L’autre rite consiste à traverser à pieds le bassin, si le bassin n’a pas été récemment lavé,
Il y aura des algues et vous vous ramasserez lamentablement au milieu du bassin
Et serez dans l’embarras pour revenir sans vous vautrer de nouveau...
Petite blagounette sympa entre amis.

Il n’empêche qu’après la trempette des pieds, en plus d’être tout doux,
Ils ont l’impression de marcher sur des nuages !
Et moi, ça me fait quasiment perdre une taille en chaussure.

Pour les asthmatiques, il est bon de se mettre sous l’arche,
Respirer les vapeurs fait du bien.
Les anciens pelaient les cochons sous cette eau,
Elle sort, ça dépend tout de même,
Mais ils disent, à soixante-quinze degrés.

Les curistes boivent un verre de cette eau tous les matins,
La bonne petite tisane...

On en prend toujours une ou deux bouteilles que l’on rempli à la fontaine des neiges,
Elle y est meilleure il parait, ça fait vraiment la peau douce !

Les gens avec qui je suis sur un forum de littérature sur l’internet,
Ils font une sorte de jeu, c’est assez marrant parce que j’appelle ça JE ce forum...

Il faut écrire des poèmes avec pour thème : réel, viscéral et écriture ;
Il faut en faire 55 dans un temps limité, en hommage aux personnages du roman poétique d’un mexicain,
Si j’ai bien compris.
On a dû m’expliquer cinq fois au moins et je sais toujours pas si j’ai bien compris.

Y’a le côté performance aussi, enfin, surtout pour moi parce que c’est un truc qui me plaît bien ;
Alors, bon, je ne sens pas trop de concurrence ça c’est... un truc habituel,
Je suis contente quand je vois de jolis poèmes mais ils seront jamais comme les miens !
Non ce qui m’embête, c’est que vu que l’on est pas forcé d’en faire un par jour,
Ce que j’avais compris au début, je vois plus le truc comme un jeu de rapidité.

Du coup, j’écris plus pour écrire, même si j’en profite pour jouer avec mes souvenirs,
C’est l’occasion aussi les poèmes.

Donc, il y a MajanSupreme qui produit, on se tient la main, on se suit quoi ;
Puis notre rouge qui a pris un peu d’avance ce filou.

Filou, je vais te dédier un poème...

À vous, cher admin, qui sous votre modestie vous cachez.

Vous jouez le bête qui aime Aristote.
Vos esclaves sont bien nourris, vos textes assez lents.

Aspirez-vous aux mêmes rêves
Que moi ?

J’ai tant écrit sur l’homme bête qui avec ses bouts de livres, ses bouts de papier et ses bouts de pensées
Exerce sur sa propre personne des mouvements philosophiques.
J’avoue avoir en miel ces garçons là, se sont des sucreries,
Pas comme des églises, non c’est autre chose.
Ils pensent, ils aiment, ils mélangent sans méchanceté le bouillon,
Sans arrière-pensée ils ouvrent leur cœur tout joli,
C’est un cadeau du ciel.

A vrai dire, je n’y ai jamais goûté.
Ce n’est pas si étrange, c’est presque normal, je ne dois pas le mériter.

Revenons-en à nos moutons ariégeois, je ne vais tout de même pas faire de propositions louches à Aom...

À Beille, au plateau de Beille plus exactement, il y a eu la foudre dans le passé
Qui a tuée des bêtes, cet épisode m’a marquée parce que pour les assurances,
Il était demandé au pastou de ramener les têtes mortes.

Les garçons c’est un peu la même chose... pour moi bien sûr !
Il faut les vider !
C’est même pas du féminisme de mante religieuse,
Non... une femme c’est sacré, on ne joue pas avec.
Et bizarrement, le monde est empli de débiles,
Des incultes, l’amour, il ne savent même pas le mot,
Ni le le fabriquer.

Un seul peut-être.
Puis un autre intéressant.
Sinon, j’ai connu beaucoup de pauvres types incapables.

C’est d’une tristesse, c’est accablant, c’est monter un meuble IKEA seul alors que sur le dessin y’a deux bonhommes...
C’est écrire un poème Finamor alors qu’on est célibataire, enfin, je pense.

C’était horrible le célibat, j’ai horreur de ça !

Retour au réel


Je n’y suis pas, je n’y suis pas allée depuis un moment.

J’ai été à Orly.

Il faisait froid, j’avais des idées pour écrire mais pas de temps...

Là, je suis épuisée et je n’ai toujours pas de temps.

J’ai visité Sens aussi.

Il y a une église, parmi d’autres, dont le toit est, on dirait, fait d’ardoises multicolores avec des motifs géométriques.
Je la visiterai une autre fois, nous n’avions pas le temps.

J’ai fais un tour de manège sur la place devant elle.
Ma tête ne tournait pas trop, je faisais « coucou » à Papa !
Il faisait froid.
Ils était en train de mettre en place le marché de Noël, en retard il me semble, à Toulouse, nous l’avons déjà depuis un moment.

J’ai mal au dos, j’ai été chercher une poussette cet après-midi.
Bébé sur le ventre, gros bébé, puis je me suis trompée de bus, j’ai marché sur un kilomètre...
Il ne faisait pas froid mais il y avait du vent.

La poussette est cool, c’est une redcastle, la black & white luxos.
On est rentrées avec sur, je pense, trois kilomètres ; je vais vous vérifier ça et ça sera le titre du prochain poème.

Je vous aime.

Quatre kilomètres et huit-cent mètres.

Marcher c’est la vie !
Écrire c’est un peu pareil.

Toutes les disciplines, s’équivalent un peu, c’est magique.

Être fan, c’est beau !

Il faut écrire au quotidien pour le vivre.

Je suis fan.

Le crottin de chèvre


Pour moi c’est une passion...
J’ai un ami belge, je lui demandais : avez vous ça ?
Il faut pouvoir goûter ça !

Le fromage c’est magnifique c’est la magie du goût.
Le chèvre sec, c’est le cul de la chèvre, son lait à la mamelle et on chique, j’adore ça j’en mange un d’un coup, et si c’était moins cher, j’en mangerais plus.

Ils en vendent du très très vieux !
Ffff, c’est comme se rapprocher encore plus près de la chèvre, devenir la chèvre !
Naître de la chèvre, ou sortir de la chèvre ; en tous cas c’est passer au travers de la chèvre.

Faut que je demande à mon amie québécoise s’ils en ont.

En vrai, je n’ai pas grand chose à vous dire.
J’ai peut-être déjà dit pas mal de chose,
Répéter, je suis désolée mais c’est peut-être acceptable pour moi que lorsque je ne le fais pas exprès
Dans l’épanchement auquel je m’adonne lorsque je fais des poèmes.
Quoique ça me saoule de voir que je tente toujours de la façon d’atteindre l’extase.

L’extase ne me saoule pas, hein, je l’ajoute on ne sait jamais,
Si je ne me suis pas bien faite comprendre.

Je suis moins fatiguée qu’hier soir,
D’ailleurs j’ai envie de coudre...
Mais je suis quand même ko,
Je vais tout de même aller faire un tour dans mes créations pour voir ce que je peux avancer,
Je reviendrai vers vous plus tard,
Tard ce soir ou demain.

Mes amitiés.

J’aurai bien une chose à ajouter, voire plusieurs.
Des choses totalement inintéressantes mais pas tant pour moi.

Lorsque j’ai fait la mise à jour de ma tablette, le comportement du clavier a changé.
Je viens d’expliquer ça a des amis mais vu que vous n’étiez pas là, je dois recommencer.

Déjà, il est bien plus automatique qu’auparavant.
Puis surtout ! Il me mange les finales lorsque je reviens en arrière pour mettre une virgule oubliée.
Étrange n’est-ce pas...
Preuve en image, <— voilà mon clavier me fait mentir.
C’est terrible.

Je retente :

Il était une fois, bon, ça ne le fait plus...

Je vais tout de même essayer une dernière fois !
Ça a été mon problème de la soirée c’est tout de même dingue !!!!

:

Il était une fois, bon ça ne le fait plus, je capitule.

Les fraises


Dans les sous-bois, il y a des fraises...
Il faut y aller à la saison, elles sont incroyablement bonnes.

Une journée, je passais dans un petit bois près de mon ancien appartement,
Et je vois, comme des fraises, toutes petites !
Un moment je crus rêver, je me délectais d’avance.
Ce fut, un moment de solitude,
Elles existent, les fausses fraises.

C’est un attrape couillon, quel désarroi.
Bref, je ne vous les conseille pas.