Moïra a écrit:

Je me sens tout à fait en phase avec cet article. Il décrit la poésie telle que je l'imagine. Et je suis d'accord avec le fait que notre manière de nommer les choses, notre choix des mots, notre engagement à travers nos poèmes, même si un poème est bien loin de changer le monde, en disent long sur notre rapport à la politique et au monde.

Aurélien Barrau est vraiment une chouette personne. Le fait que ce texte soit écrit par un scientifique est assez intéressant d'ailleurs. La science n'avance pas sans la poésie, tout comme la science permet de revenir à l'essentiel et à la poésie des choses.

Merci pour le partage, la lecture de cet article m'a mis du baume au cœur !

Dans l'Arabie pré-islamique, il me semble d'ailleurs que la poésie était considérée comme « la science » ; poésie qui a, ensuite, fortement contribué à l'essor de l'islam (pour ne citer que le cas de l'islam). Si lela poétesse admet qu'iel doit inévitablement commettre des erreurs dans sa recherche poétique, alors iel n'est différente dula scientifique qu'en cela que son cheminement est inverse.

Le XXIeme siècle est une de ces époques où la poésie est primordiale, où elle (ré-)atteint la primauté devant toutes littératures ; une époque où on arrête de croire, par des procédés malhonnêtes, que « la religion c'est que de la merde ».  Analogie, analogie, analogie.

Ogive anale, l'heure du suppositoire ! J'ai divagué ?