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 Clichés des débuts de roman/texte

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Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


L'ouverture d'un roman, c'est toujours quelque chose de délicat, puisqu'il s'agit d'accrocher immédiatement le lecteur (et l'éditeur avant lui).
J'avoue que j'ai tendance à être instinctivement repoussée par les éléments récurrents et éculés... Un constat de la météo en fait partie, d'ailleurs. Peu de chance d'être véritablement surprise par un roman s'il s'ouvre comme ça, d'après mes expériences.

D'ailleurs, c'est tellement éculé qu'on trouve cette petite mention aux Éditions Anne Carrière, parmi leurs conseils pour soumettre un manuscrit :

Citation :
Un dernier conseil : une vaste majorité de premiers romans (non publiés) s’ouvrent sur des considérations météorologiques.

Ouch Very Happy
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


C'est fou ce mythe concernant les "considérations météorologiques". Je l'ai dit quelques posts plus tôt, je le redis : je défie quiconque de trouver un roman ayant eu du succès et n'évoquant pas l'aspect météorologique dans ses deux premières pages (allez, à moins de débuter au fin fond d'une grotte ou dans l'hyperespace. Et encore).

Je suis sûr que ça serait marrant de regarder ceux des éditions Anne Carrière justement. Je le ferai si j'ai un peu de temps. (edit: je viens de le faire, les deux premiers que j'ai ouverts évoquaient la météo dès les premières lignes; "faites ce que je dis, pas ce que je fais !").

Je ne sais pas pourquoi il y a autant de mythes d'écriture qui ont la peau dure comme ça.
https://fabiendelorme.fr
 
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Invité  /  Invité


J'ai commencé l'écriture de Roman 3 ce week-end : j'ai attaqué par de la météo. C'est comme ça que c'est venu. Je me suis arrêtée, j'ai réfléchi, et j'ai dit "on s'en fout, banko" et j'ai donc une première phrase sur la météo, qui fait comprendre que mon héroïne est dans un pays étranger.

Si on prend toute la liste des trucs à pas faire… on commence le roman direct au chapitre 2 !
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Quelque part c'est pas surprenant... la météo, c'est l'environnement large autour de l'action. C'est comme commencer un film par un plan large. ça permet de situer l'action.
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Oui, et c'est d'autant plus le cas quand le lieu où se déroule l'action et son atmosphère ont une grande importance dans l'intrigue. C'est souvent le cas dans les romans historiques ou les récits de voyage. Ou les romans d'horreur.

Un des grands maîtres des scènes d'ouverture, selon moi, c'est Dean Koontz. Il arrive à peindre une scène et une atmosphère en quelques mots, c'est fascinant. Et, évidemment, il fait "tout ce qu'il ne faut pas faire".
https://fabiendelorme.fr
 
Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


La différence réside justement dans « l’autaire qui sait faire / rendre ça captivant »… Et les autres.
J’utilise aussi des considérations météorologiques, mais jamais en tant que phrase d’accroche en première page. Parce que je sais que je ne pourrai pas leur donner ce « quelque chose » qui fait que ça marche mieux que les autres, justement.

Pour Anne Carrière, je pense qu’ils en ont marre de se fader +100 manuscrits qui s’ouvrent comme ça, et puis c’est un simple rappel que non, ça n’est ni original ni captivant [en général].
 
Grisebouille
   
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Grisebouille  /  Si c'est pas urgent, je le fais pas


Ouf, je relis ce topic et je me dis que j'ai commencé ce roman par aucun de ce qui est dans la liste Laughing

Mon roman commence par une citation du Général de Gaulle modifiée pour coller à l'univers de mon roman ce qui fait qu'au lieu de dire 'la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre bla bla" je lui fais dire "la flamme de la résistance s'est éteinte mais je garde foi en nos alliés les États Unis, les Américains nous sauveront" parce que c'est une uchronie qui se base sur une américanisation de la société
 
Mizi
   
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Mizi  /  Clochard céleste


Aïe

Mon histoire terminee et celle que j'ai commencé commencent par un de ces cliches qui donnent envie à l'auteur du sujet de renfermer le livre. Bon pour l'un ça se justifie plus je dormais...Ça va faire bizarre de changer mais puisqu'il le faut pour éviter d'agacer le lecteur
 
Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


fabiend a écrit:
J'aime bien ces listes, parce que si on agrège tous les débuts "interdits", on apprend qu'il ne faut pas :

- commencer par décrire l'environnement immédiat ("Le soleil déclinait sur la vallée pendant que je remontais l'allée en silence"),

- commencer par un dialogue ("J'ai trouvé ce que tu cherchais !" "Oh c'est super, mais le lecteur s'en fout, il ne sait pas encore qui on est" "Ben quand même, tu ne voudrais pas qu'on décrive notre environnement immédiat, non ? Ça fait cliché !"),

- commencer par une phrase d'accroche mystérieuse ("ce jour là j'ai failli tuer maman; quoique ça n'aurait peut-être pas été une mauvaise idée").

- commencer par un personnage en pleine action ("La bombe explosa alors que j'étais en train de rouler à 140 sur le trottoir bondé, en plein pendant le carnaval. Les gens criaient, mais il fallait que je rattrape le méchant, qui était déjà en train de s'enfuir à bord d'une montgolfière")

- commencer par un personnage qui se réveille ("Mon réveil sonna alors que j'étais en train de rêver ; je me levai et pris ma douche ; puis je m'habillai et pris mon petit déjeuner").

- commencer par un personnage qui décrit son état d'esprit ("Je n'ai jamais aimé les lundis matins pluvieux. C'est un jour qui me rappelle ce lundi matin d'octobre 1984 où mon lapi est mort d'une overdose de carottes").

Donc, arrivé là, on se dit "bon, on a décrit toutes les phrases d'ouverture possibles ou imaginables, il est donc impossible de commencer un roman par une phrase, donc, pas le choix, il faut commencer par une onomatopée".

Et là tu débarques et tu rajoutes "les onomatopées sont interdites !" Very Happy

(edit : et je mets tout le monde au défi de trouver un livre qui a eu du succès et qui ne contient aucune considération météorologique dans les deux premières pages, ou au moins aucune description de l'humidité de l'air / de la température / de la luminosité / du bruit, si l'histoire débute en intérieur).

Haha  Very Happy  tu as raison Fabiend, j'ai comme l'impression que ce topic liste juste toutes les ouvertures possibles en littérature !

Moi celle que j'aime le moins, c'est quand tu es au milieu d'un dialogue incompréhensible, j'ai l'impression que l'auteur se moque de nous présenter son monde. Je n'aime pas non plus l'onoméatopée quelconque comme l'exemple du dringdring. Mais le pire reste la description de la morning routine du perso, surtout si celle-ci est banale et n'apporte rien, genre il se brosse les dents, se douche et c'est tout.

Après, si c'est bien fait, c'est différent bien sûr, je parle ici du cas cliché ou tu as juste envie de refermer le livre.

D'ailleurs je plaide coupable, l'ouverture de mon roman de fantasy (après le prologue) décrit un enterrement.

Après, je pense que le début (premières lignes et premières pages) doit donner le ton, mais aussi amener direct le thème du livre.

Édit : Pour revenir sur le "cliché" de l'onomatopée, pas plus tard qu'aujourd'hui, je lisais un article dans National Géographie commençant par "Ta-tau, Ta-tau, Ta-tau" (que voici pour les curieux : https://www.nationalgeographic.fr/voyage/2022/08/en-polynesie-le-tatouage-est-un-art-profondement-symbolique ) et je me suis dit que c'était une onomatopée plutôt singulière et intrigante. Je la verrais bien au début d'un roman traitant du tatouage par exemple. Comme quoi, n'est cliché que quelque chose revu mille fois qui rompt la suspension consentie d'incrédulité, quelque chose de trop rabaché qui nous dérange et nous sort de l'histoire. Tout dépend de notre vécu et de notre propre sensibilité. Ce qu'un considèra comme cliché ne sera pas perçu comme tel par un autre.
 
Hortense
   
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Hortense  /  Tycho l'homoncule


Le cliché qui me dérange le plus en début de roman, c'est le prologue.

La seule fois où j'en ai vu un d'un tant soit peu utile (et parce qu'il était très court, aussi), c'est dans Twilight. J'avoue, je me suis délectée des prologues des 4 tomes.

De manière générale, et en-dehors des classiques pour lesquels il était à l'époque normal de le faire, le côté description historique, géographique, géopolitique, zoologique, psychologique en pavé de début de roman, c'est atroce.
Et c'est ce que font (soyons honnêtes) la majorité des prologues. Le pire, c'est que je les saute et que je comprends parfaitement l'histoire. Donc ils sont parfaitement inutiles.

Résumé : je déteste le début dont on peut complètement se passer sans que l'histoire en soit impactée.

Ca peut inclure les considérations stériles sur la météo "en cette veille de Noël, la neige tombait en gros flocons. Lily frissonna : malgré son manteau, elle avait très froid", le réveil qui sonne et qui, surprise ! réveille le héros, le rêve qui s'interrompt avec le réveil (une variante), les descriptions interminables de la chambre / du bureau / de l'école / du chemin emprunté par le héros (99% de chances que ça n'impacterait pas du tout l'histoire si on changeait de décor), et bien entendu les considérations pseudo-mystérieuses visant à créer maladroitement un page-turner, considérations qui m'arrachent au mieux un soupir (avant que je referme le livre pour ne plus jamais le rouvrir), au pire un juron (sur la maladresse évidente de l'auteur et l'incompétence absolue de son éditeur), etc. (je ne vais pas tous les lister, il suffit de se demander : si l'histoire commençait 10 pages plus loin, serait-elle différente ?)

Comme auteure, j'écris moi aussi des débuts qui ne servent à rien. Mais ils ont seulement pour but de servir de brouillon pour savoir dans quel contexte je commence et de créer un rythme dans lequel je suis déjà bien ancrée quand je commence le vrai début. Ensuite, j'efface tout jusqu'au vrai début de l'histoire (quand les considérations inutiles sont terminées).
https://hortensemerisier.com/
 
Ackerman
   
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Enirtourenef a écrit:

Si on prend toute la liste des trucs à pas faire… on commence le roman direct au chapitre 2 !

Cette phrase résume assez bien mon ressenti en lisant ce topic. Mais puisque je suis intéressé par ce que les gens peuvent penser, je suis parti relire la première phrase de mon roman en cours. Le premier mot est le nom de mon personnage et je dis ce qu'il fait au moment exact du récit. J'ai fait l'exercice en l'enlevant pour voir si cela aura un impact et oui. Donc j'ai commencé au moment où je devais commencer.
Aucun prologue, aucune intro. Je réserve ça pour un peu plus tard.
Selon les critères de ce topic ça devrait plaire.
 
Chacha
   
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Chacha  /  Autostoppeur galactique


Du coup, je viens de remonter au premier chapitre de mon projet en cours et... : météo dès le 3ième phrase lol
Le précédent : meurtre...
 
charlottepierson
   
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charlottepierson  /  Début de partie


Pour ma part, en tant que lectrice, je ne me suis jamais posée la question.
Je suis donc allée voir le début des 3 derniers romans que j'ai lu ce mois-ci:
- le premier commence par une conversation
- le second par une action
et le troisième par la question " et maintenant que va-t-il se passer?"

il a fallu que je cherche un moment dans ma bibliothèque pour trouver un livre qui commence par la météo Laughing : Jurrassic Park de Michael Crichton qui parle de pluie et averse Twisted Evil Twisted Evil

En tant que romancière, j'ai choisi:
- pour le 1er, de plonger le lecteur dans l'intrigue avec un scéne directement dans la tanière du kidnappeur
- pour le 2em, de commencer par la scène de fin avec un suspens incitant à lire pour comprendre pourquoi les protagonistes en sont arrivés là et comment ils vont s'en sortir.

 
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Invité  /  Invité


Beaucoup d'auteurs, même publiés, ont tendance à recycler l'incipit de L'étranger. Je ne vais jamais plus loin. Pour moi, c'est rédhibitoire. Je préfère un début maladroit à un début plagié.

La météo ne me dérange pas. Le dialogue non plus, à condition que ce soit une seule ligne. Au contraire, je crois que j'aime bien, même si je n'ai jamais utilisé cette technique pour ma part.

Je pense aussi qu'il faut faire attention à l'ouverture in media res. La plupart des romans, publiés ou non, ne prennent pas assez leur temps, ne laisse pas le récit respirer, surtout dans les premières pages. Je ne veux pas étouffer en entrant dans un roman. Je veux de la douceur.
 
f3b
   
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f3b  /  Magicien d'Oz


En fait, quand on lit les réponses de ce topic, c'est surtout une question de goût si je comprends bien.

J'imagine qu'il y a des tendances même en littérature, avec ceux qui aiment les suivre et ceux qui aiment être "provocateurs" ou en tout cas, à contre courant.

Dans un sens ça me rassure, on peut commencer comme on veut :Electricité:
 
   
    
                         
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