Question que je me pose, et qui commence a me torturé l'esprit :

Je ne suis qu'au début de mon Roman, le personnage principal est le narrateur, a ce titre, vaut-il mieux parler au passé ou au présent ?

Quel est vraiment la différence pour un lecteur ?

Car la je m’embrouille dans mes textes, et je ne sais plus a quel temps écrire pour un meilleurs rendu, et immersion pour un lecteur.

Merci d'avance pour vos réponses.

Difficile de répondre...

Avec quoi es-tu le plus à l'aise ?

Pour ma part, j'écris au présent et mon narrateur raconte l'instant comme il vient...

Je suis a l'aise avec les deux, mais je me demande quel temps utilisé, pour que le lecteur puisse se sentir a l'aise, voir même s'identifié, s'imaginer ce qui se passe.

J'ai bien compris mais pour que le lecteur soit à l'aise, il faut que l'auteur le soit.
Après, certains vont préférer l'un, les autres non.

Perso j'aime le présent que je trouve plus dynamique même s'il a ses limites.

Si le but est de faire disparaître la lettre e, le passé a l'avantage...

Ça rejoint le topic de Malucio.

Pour la différence auprès d'un lecteur : le présent est un mode plus dynamique que le passé, parce que le lecteur va ressentir les émotions au même moment que le personnage.

Cependant, le présent complexifie les variations rythmiques (parce que tu n'auras pas l'imparfait, passé simple, passé composé, plus que parfait, passé antérieur, futur antérieur... et coe), de sorte que ce rythme dynamique peut très vite devenir étouffant et déplaisant à la longue.

Écrire au présent, c'est user d'une feuille de boucher. Écrire au passé, d'un couteau suisse.

Ça demande plus d'habileté, on considère d'ailleurs les temps du passé comme plus "nobles" pour l'écriture.

Rien n'est interdit, tout est possible du moment où cela sert le récit.

Merci pour vos conseils,

Bon, sachant que trop bien qu'user une feuille de boucher est impossible, même si certains ont décider de s'en servir comme racloir a billot, ce qui est strictement dégueulasse, je pense pour l'instant que je vais m'orienté vers le temps du présent, et ce grâce a vos conseils.
Il y a au moins un flash-back par chapitre, ce qui aura pour effet de cassé un peu le temps utilisé.

Je ne prend pas de décision pour l'instant, mais vous m'avez donner envie d’écrire un même chapitre, l'un au passé l'autre au présent, on verra bien ce que cela donne.
Encore merci d'avoir jeter un œil a ce topic, vous pouvez le récupérer.

Je rajoute aux difficultés soulevées par Mokkimy que l'emploi des incises est plus difficile au présent, ce qui complexifie les dialogues.
Perso, je trouve que la concordance est plus difficile au présent, parce qu'il est notamment difficile de choisir entre le passé composé, le passé simple ou l'imparfait et d'être cohérent.
Par ailleurs, si en plus tu écris à la première personne, on s'attend à ce que toute la narration soit marquée par l'émotion du personnage, ce qui entraîne deux risques: soit diminuer la lisibilité (si le narrateur vit un événement très choquant, la narration devra épouser le chaos ressenti), soit limiter la personnalité du personnage (afin de le rendre plus lisse, objectif et régulier).
Cela dit, j'ai personnellement utilisé le passé comme le présent, et je vois des avantages à tous les deux.

Sujet déplacé dans la section appropriée.

Tu a raison FLEUR-DE-LYSS 

Je vais sérieusement me pencher sur la question, faire un test, et remettre la main sur les livres qui m’ont le plus marquer, et voir quel temps l’auteur a utilisé pour réussi a me transporter dans son univers, cela m’aidera à prendre une décision je pense.

Merci

Au fond, ce n'est pas temps le temps de la narration qui importe, mais la manière.
N'hésite pas à écrire 2-3 chapitres avec chaque temps et à les faire lire à des auteurs (pas à ton entourage) pour avoir des retours constructifs. En quelques chapitres, tu verras aussi ce qui te convient mieux côté écriture.
Je l'ai fait récemment car j'hésitais entre narrateur interne ou externe.
Bonne écriture ! 😊

Merci FLORENCE_C !

j'en prend bonne note

Comme lecteur, je préfère de loin le passé. Et du coup en tant qu'auteur aussi.