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| | | Nombre de messages : 9713 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Jeu 20 Déc 2018 - 17:41 | |
| Un ami m'a envoyé ce lien : http://www.slate.fr/story/171393/culture-poesie-francaise-prix-apollinaire-cecile-coulon?fbclid=IwAR1QaRc2Z9k2MhRj90VOeYrJ7i9rQI7JM3LfYXL7tooowkgaPD-lNQrO7Jo Ça m'a fait sourire et en même temps j'étais vexée d'avoir raté un clash pareil dans le (pas) si petit monde des poéètesses. Qu'en pensez-vous ? (quelques extraits) (on parle du prix Apollinaire) - Citation :
- La révélation annuelle de la lauréate ou du lauréat poétique est un événement habituellement aussi confidentiel que les ventes de recueils en France. Les noms célébrés sont généralement ceux de poètes d'âge mûr, bien ancrés dans le «milieu» –mais pas cette année.
- Citation :
- Remis le 12 novembre à Cécile Coulon, le prix Apollinaire vient achever un 2018 en forme d’année de la petite colère. Le prix a été remis à une femme, une jeune femme –elle a 28 ans. À l’échelle française des poètes, disons même une très jeune femme. Le recueil récompensé, Les Ronces, est son premier du genre. Mais pas son premier ouvrage, puisqu'elle a déjà six romans à son actif, dont le dernier a reçu le prix des libraires 2017.
Le jour même de l’annonce du prix Apollinaire, le poète et blogueur François-Xavier Farine publie un billet d’humeur particulièrement aigre, qui se fait vite remarquer. Sous la plume de Farine, Cécile Coulon collectionne toutes les tares imaginables. Son recueil? «Classico-lyrique». Et entre poètes, c’est la plus vieille des insultes.
La jeune femme est accusée «d’enfiler des clichés poétiques comme des grosses perles» et mériterait moins son prix que d’autres, qui contrairement à la jeune élue possèderaient «une remarquable écriture, percutante, non consensuelle, qui font moins de bruit, et qui n’ont pas non plus un goût immodéré pour les plateaux peoplelolittéraires ou pour l'aventure des réseaux sociaux».
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| | | Invité / Invité Jeu 20 Déc 2018 - 18:17 | |
| j'ai l'image de robin des bois qui gobe les joyaux du roi dans le da, qui a perdu ses grosses perles ? |
| | Nombre de messages : 3012 Âge : 26 Date d'inscription : 13/10/2016 | Moïra / qui murmure à l'oreille des planctons Jeu 20 Déc 2018 - 18:31 | |
| Aurais-tu des extraits du recueil de la lauréate en question ? |
| | Nombre de messages : 2207 Âge : 29 Date d'inscription : 29/05/2013 | plouf / Crime et boniment Jeu 20 Déc 2018 - 18:46 | |
| https://www.franceculture.fr/emissions/jacques-bonnaffe-lit-la-poesie/cecile-coulon-qui-sy-frotte-24-les-ronces
difficile à entendre le texte tant la lecture de ce monsieur est horrible |
| | Nombre de messages : 2207 Âge : 29 Date d'inscription : 29/05/2013 | plouf / Crime et boniment Jeu 20 Déc 2018 - 18:53 | |
| Ma force c’est d’avoir enfoncé mon poing sanglant
dans la gorge du passé
Ma force n’a pas d’ailes
Ni de griffes
Ni de longues pattes
Ma force a construit un peu d’humanité
Ma force a toujours soif
...
Ma force souffre en silence
Ma force m’accompagne
Elle m’a si souvent ramassée
Ma force est légère
Ma force ne m’oublie pas
Quand je crois l’avoir l’oubliée
Ma force n’est pas un don du ciel
Ma force n’est pas un don du sang
…
Ma force est fragile
Ma force ne demande rien
Ma force a toujours faim
Ma force a toujours froid |
| | Nombre de messages : 9713 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Jeu 20 Déc 2018 - 18:54 | |
| J'en ai trouvé quelques-uns sur Babelio, voici un florilège : - Spoiler:
je cesserai d’écrire des poèmes le jour où l’on cessera de considérer les hommes sincères comme des hommes malades en attendant la rivière continue elle la pluie continue elle demain matin les ronces vont griffer les renards dans les bois le ciel ce grand poumon sauvage a jeté ses filets sur les hommes tout en bas seul le bruit de la terre arrive depuis la fenêtre ouverte.[/quote]
[quote]Ma vie, je t'ai apprise par coeur. Les années ont passé vite et brutalement. A maintes reprises je me suis demandé s'il ne valait pas mieux, pour les autres et pour moi-même, que je reste un peu en périphérie de ma propre existence. Consciencieusement, j'ai retenu la naïveté peu honteuse des gestes déplacés. Je me souviens du jour, de l'heure de chaque caresse qui ne fait que passer.
- Spoiler:
LA PARTIE
Il y a des jours comme ça où je me demande si la partie est terminée ou si, au contraire, elle vient juste de commencer. Aujourd'hui est un de ces jours-là sauf qu'il dure depuis dix ans, déjà. Je commence à trouver le temps long. En plus de ça, depuis ce matin je me demande si un poème est le début, ou la fin d'un énième chapitre. J'en suis arrivée à la conclusion suivante : un poème c'est quelque chose d'éphémère et joli comme la signature d'un doigt sur la buée d'une vitre.
- Spoiler:
e suis en train de creuser des terriers dans ma vie pour te faire de la place pour que tu puisses venir fermer les yeux oublier le sang de ceux qui vont partir bientôt le sang continue lui l’orage continue lui de balayer la terre et les oiseaux je vais apprendre à rester là si tu m’aides à m’asseoir écouter la musique des flammes tendre la bouche comme on tend l’eau à l’enfant qui veut boire la soif continue elle la langue continue elle d’effleurer d’autres langues pour meubler la mémoire seul le bruit du feu qui crache arrive depuis la porte ouverte
Ce n'est à mon avis ni merveilleux ni mauvais. En fait ça me fait penser à pas mal de choses postées sur JE, avec quelques belles images qui font mouche, et un travail formel plutôt (complètement) relâché, un vers libre qui ne se justifie pas tout le temps. (plouf : j'adore les lecture de Jacques Bonaffé  enfin bon pas celle-là ahaha)
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| | Nombre de messages : 2207 Âge : 29 Date d'inscription : 29/05/2013 | plouf / Crime et boniment Jeu 20 Déc 2018 - 18:55 | |
| Des poumons supplémentaires
Ces manques que nous portons en nous Comme des poumons supplémentaires Des branchies allumées Mille ramures d’acier et de chair Sinon, comment pourrait-il respirer Le désir qu’on enfouit sous nos terres ? Dans ton corps il a creusé deux trous Qu’il a remplis de larmes et de lumière Ces brèches aux couleurs ambulantes Par où nous devinons les manques Ces manques que nous portons en nous Comme des poumons supplémentaires Sens-tu cette âme qui suffoque dans les couloirs du sang Les rochers de la gloire où l’amour se fracasse ? Tu es ton adversaire Le monde n’a plus besoin d’innocents Le monde veut des passions Un jour nous dormirons dans sa carcasse Sous des cieux abîmés que secoue Un dieu qui n’en a rien à faire De ces manques que nous portons en nous Comme des poumons supplémentaires Si tu me cherches encore sache que je suis dans ta vie Je ne quitte pas tes ornières Je n’ai pas su ronger La laisse que tu m’as mise au cou Ces deux trous dans ton visage ils se ferment la nuit Je n’ai plus besoin de voir derrière Pour savoir ces manques que nous portons en nous Comme des poumons supplémentaires. |
| | Nombre de messages : 3012 Âge : 26 Date d'inscription : 13/10/2016 | Moïra / qui murmure à l'oreille des planctons Jeu 20 Déc 2018 - 19:47 | |
| L'article me fait de la peine en fait pour moi la poésie ce n'est pas un terrain de clash de petites guéguerres de chapelle stupides tout ça me semble si vain par rapport à ce que j'attends de la poésie |
| | Nombre de messages : 9713 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Jeu 20 Déc 2018 - 19:51 | |
| Malheureusement, je peux comprendre la colère de certain·es ; les institutions de la poésie en France sont entre les mains d'un tout petit clan néo-lyrique qui dispose à lui tout seul de la petite visibilité médiatique dont dispose la poésie. C'est comme quand Galligrasseuil emporte le Goncourt la 15ème fois de suite et que les petits éditeur·ices, qui défendent une littérature de niche / expérimentale, ne peuvent compter que sur elleux-mêmes. On ne parle pas que de poésie mais de champ poétique, avec ses lieux de pouvoir, ses lieux de résistance, comme dans tous les domaines...
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| | Nombre de messages : 277 Âge : 45 Date d'inscription : 02/06/2016 | Le Trader / Autostoppeur galactique Mer 26 Déc 2018 - 23:01 | |
| Titre putaclic, poètesses ss ! (j'insiste sur le féminin discriminant, au passage. Sans parler du mot clash, référence à la shit culture. Desproges parlant d'Anne Sinclair, toutes proportions gardées).
Rien de bien fameux, des vers intéressants, déjà lus, déjà commentés, déjà oubliés. Félicitation à elle, au demeurant. Clap clap clap etc.
A quand la poésie faisant parler d'elle uniquement pour ce qu'elle est ? Les escarmouches ont autant d'intérêt que les combats de mots sur JE (je ne parle pas ici de vous, mais du sujet finalement pitoyable de l'article. Merci d'avoir partagé les textes, du reste). |
| | Nombre de messages : 3352 Âge : 27 Localisation : www.stopennui.net Pensée du jour : "Et à l'intérieur j'ai tellement mal que je ne peux pas croire qu'il y aura un temps soulagé, un jour"' Date d'inscription : 13/02/2014 | Mâra / Mérou Jeu 27 Déc 2018 - 13:09 | |
| Pourquoi « de poétesseS » ? Il n’y en a qu’une  EDIT : ah oui pardon |
| | Nombre de messages : 9713 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Jeu 27 Déc 2018 - 13:26 | |
| Poéètesses ! Le mot clash renvoie à la culture boobaragon. Les escarmouches sont très intéressantes : elles révèlent les lignes de tension qui structurent le champ.
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| | Nombre de messages : 9713 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Mer 11 Déc 2019 - 11:48 | |
| Alors, je ressuscite ce topic sur un vieux clash (2010) mais que je trouve intéressant. En fait en 2010, Roubaud dans un grand journal puis Smirou sur le site de P.O.L. à sa suite avaient clashé la poésie "vroum vroum" et l'avaient qualifiée de FP (fausse poésie) par opposition à la VP (vraie poésie), purement textuelle, et qui résistait sur la page. Plusieurs poètes vroum vroum avaient répondu (vroum vroum c'est celleux qui font des performances, de la poésie action, de la poésie orale, du genre de Pennequin etc) Et je trouvais très belle la fin de la réponse de Prigent (ok, il clashe un peu en faisant de Smirou et Roubaud un genre d'entité malfaisante) : - Citation :
- Smiroubaud ne s’intéresse pas trop à ça (à ces « faux poètes » ?). Soit. Chacun son intranquillité, sa curiosité, ses goûts, ses tactiques pour défendre son propre biftèque poétique. Il n’empêche. Poésie n’est jamais que question de la poésie. Ce qui en est (de la poésie), ce qui n’en est pas, on s’en moque, au fond. Le tout est que l’inquiétude poétique reste vive, que ses formes d’activité bougent, que ses gestes symboliques répliquent à l’idéologie d’époque. En faire (de la poésie — ce dont se dit que peut-être quand même ça en est) c’est surtout tenter de comprendre ce que c’est, pourquoi ça est, pourquoi il y en a plutôt que pas. Si on commence par (croire) le savoir (au prétexte d’un savoir partiel impeccable : par exemple être très fort en histoire de la prosodie, ou en pensée de Wittgenstein, ou, ou..) et par délimiter le territoire, avec barbelés autour, et miradors pour observer vroum-vroumer les barbares, on a toutes les chances de passer à côté des ruses du non-savoir qui fait que ça se renouvelle toujours ailleurs que là où on s’y attendait ; et quelque chance aussi de rester à composer dans les marges obsolètes du temps les « acrostiches indolents » des poètes de cour dont s’amusait Verlaine.
Comme sur le forum on discute souvent des frontières de la poésie, je me demandais ce que vous en pensiez.
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| | Nombre de messages : 1175 Âge : 31 Date d'inscription : 08/10/2016 | Pattrice / Effleure du mal Mer 11 Déc 2019 - 12:24 | |
| J'avais déjà lu ce clash de Roubaud dans l'un de ses derniers livres, et ça m'avait énormément marquée.
Il ne définit pas la poésie de manière exclusive, mais, me semble-t-il, déplore que certains de ses aspects soient oubliés dans des évènements qui ne seraient que des performances.
Il a aussi pas mal critiqué la tendance à l'uniformisation d'un vers libre "paresseux", où les retours à la ligne épouseraient sans surprise les pauses de la syntaxe. La question était de savoir pourquoi continuer à versifier ce qui pouvait sans déperdition s'écrire en prose. C'était assez pertinent comme raisonnement.
Après, Roubaud reste le défenseur d'une approche métrique de la poésie (même dans les vers dits "libres" : on peut pratiquer l'hétérométrie en étant extrêment attentif à ce type de décompte rythmique) que tout le monde ne partage pas. Elle est en effet fondée sur une longue tradition qui est propre à la versification française (tradition qu'on ne retrouve pas dans tous les pays). |
| | Nombre de messages : 9713 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Mer 11 Déc 2019 - 13:10 | |
| Le souci, c'est qu'il fait comme si la poésie de performance était avant tout un texte mis en scène (et donc, si le texte ne résiste pas à sa mise sur page, c'est qu'il est insuffisant) ; alors que les poètes performeurs sont assez unanimement d'accord pour faire de la performance le poème (la performance n'est pas une incarnation parmi d'autres possibles d'un poème qui resterait le même, mais elle est le poème singulier). J'ai trouvé extrêmement intéressante la lecture de tous les points de vue de poètes exprimés à l'occasion de cette dispute, je les mets donc ici : - Roubaud, à l'origine du clash, commence sur une constatation un peu décliniste (la poésie ne se lit plus / ne se vend plus / ne se diffuse plus / ne fait plus parler d'elle dans l'espace médiatique) (il y a un petit éloge mignon de la poésie sur la Toile, qui de par son format, serait plus lisible que les textes longs : JE contribue bien à le prouver !) (lorsqu'il commente le slam, on se dit qu'il est un peu réac quand même) (ensuite il clashe la poésie vroum vroum en disant que décidément, ces poètes sonores et performeurs, pourquoi se réclament-ils de la poésie puisqu'ils mettent l'accent sur la dimension orale de leur production -- ça montre juste qu'il connaît mal le champ) Ici, une courte définition du VLS selon Roubaud (vers libre standard, auquel il reproche finalement de s'être détourné d'un travail formel du vers) - Smirou, qui reprend les positions de Roubaud sous forme d'éloge, mais en en ôtant peut-être la nuance (donc il contribue à cliver les positions) - Spoiler:
Du coup, le vroum-vroum se trouve dans une situation exactement inverse à celle de la « vp ». Lui, c’est dans la page qu’il apparaît souvent comme diminué, tout nu, tout pauvre. Son texte nous apparaît « à plat », crevé, privé de l’air qu’il avait besoin de respirer ou de remuer.
Cet extrait montre à la fois son ignorance et sa mécompréhension profondes des formes de poésie "hors du livre". - Prigent, dans sa version complète (et dont la position est d'autant plus intéressante qu'il serait en tant que poète adoubé par Roubaud et Smirou) - Bobillot, poète sonore et universitaire ; il a forgé le mot de "médiopoétique" (donc étudier les textes littéraires à l'aune des médias qui permettent leur apparition ; on considère le livre comme un média comme un autre par exemple) - Spoiler:
Mais, qu'on se rassure : pas plus que l'imprimerie n'a supprimé l'écriture manuelle, ou que l'enregistrement sonore n'a supprimé le livre ou la voix naturelle (ils en ont modifié les fonctions, les valeurs, par reconfigurations du champ médiologique), les poésies scéniques et enregistrées n'ont eu pour effet, ni pour obsession, de supplanter les poésies écrites, la vraie ou la fausse ! Elles ont d'autres chats à fouetter : beaucoup de poètes, d'ailleurs, pratiquent aussi bien les unes que les autres, réalisant quelquefois plusieurs versions - écrite, scénique, enregistrée - d'une même (?) œuvre, ou plusieurs œuvres - écrite, scénique, enregistrée - puisant à un même (?) matériau, ou concevant d'emblée une œuvre « multimédia ».
- Spoiler:
Si Roubaud et Smirou se plaignent, non seulement « de l'envahissement du champ de la poésie par ce qui a été nommé ìpoésie de performance" », mais de ce que « la ìvp" écrite soit désormais progressivement exclue du spectacle vivant », c'est qu'ils réagissent en termes de concurrence, au lieu de raisonner en termes de pertinence.
- Game, qui reprend la querelle sous forme d'article universitaire pour la dépasser (on comprendra sans peine qu'il est plutôt du côté vroum vroum) (son article est très pénible à lire, verbeux et embrouillé, je ne l'ai pas encore fini) Bon, c'est une querelle d'hommes blancs pas tout jeunes  Pour aller plus loin et mieux comprendre l'histoire de la poésie performance, ici les actes d'un colloque sur la question. Pour ce qui concerne la question du vers : d'une part, les poètes vroum vroum qu'ils fustigent ont un rapport au vers délayé puisque ce n'est pas leur objet de travail ; d'autre part, il me semble que les poètes contemporains travaillent encore beaucoup le vers. Mais en même temps cet article date de 2010, et les choses ont pu évoluer depuis !
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