Une illustration que l'étendue des dégâts dépasse largement le seul réchauffement climatique...
Moïra, j'aurais du ajouter et associer sciences expérimentales à sciences appliquées. Cela n'en fait pas un jugement de valeur. Quant au choix du mot écologie, il me paraît correct. Mais peu importe, en l'occurence, on se comprend.
La question du rôle de l'école est essentielle ? A chacun de mener aux mieux ses expériences de pensée.

C'est souvent les citadins qui ont un revenu plus élevé qui peuvent se permettre d'être végane tout en mangeant bien. La bourgeoisie/classe moyenne à aisée sous-tend le veganisme

Je n'ai pas en tête de végane qui soit pauvre à moyen (pauvres citadins ou pauvres ruraux)

Sauf les campeurs de NDDL bien sûr

J'en ai en tête, peut-être parce que je suis un (rural) pauvre...

Edit. Le 26 décembre 2018 à 18:14 —

A propos (si tu hésites, il y a de la belle musique)

Il est comme une conscience supérieure, une solidarité,
La pensée d'un monde calculé
Pour le bonheur de la vie
Et l'assurance d'une survie

Le retour du communisme pour régler la crise écologique ? Mhhh... Sans doute pas dans sa formule historique alors.

J'ai cru à l'idée durant un moment, j'y crois encore partiellement, mais je crois pas en une conscience supérieure.

Je pense que certaines choses qui vont dans l'intérêt de l'humanité globale et qui concernent l'écologie devraient faire l’objet d'accords et de normes internationales (même si bien sûr il reste à ce demander comment on va les mettre en place).

Pour le reste, je défendrais plutôt une division entre de nombreux états où chacun fait selon ses valeurs et ses principes, et mettre en avant l'échelle locale dans la production de biens et de ressources. Ce qui n'empêche pas la coopération quand les intérêts sont convergents.

Un système trop centralisé et "calculé" serait forcément autoritaire, en plus d'être probablement moins efficace.

Ce n'est pas ce que je crois être le communisme. Juste un plafond et un plancher, et du libéralisme entre les deux.
Mais, en l'occurence, je me fous bien des mots et de leur charge émotionnelle. Je persiste à penser que la richesse détruit notre environnement et que la misère ne permet pas de voir plus loin que le lendemain. Et nous avons un problème qui dépasse les égos et le laisser-aller. La question est : a-t-on vraiment conscience de ce problème ?

Je répondais à Francisco au cas où ce n'était pas clair.

Je te vois pas très bien où tu veux en venir.

C'est juste que j'ai parfois du mal à apprécier la poésie. Je ne la dénigre pas pour autant (si je dénigrais tout ce que j'ai du mal à percevoir...).
Donc, j'ai mal entendu Francisco. Ironie ou non ? Appel au communisme comme tu sembles l'avoir reçu ? Personnellement, je ne l'avais pas reçu ainsi.
Quant au problème dont je me pose la question de la réalité de notre prise de conscience, c'est celui de la dégradation de notre environnement.
Pour être concret, imaginons que, demain (pas après-demain), des adolescents en masse, nos enfants, décident de ne plus aller à l'école et se mettent, avec un discours rationnel facile à élaborer dénonçant notamment le blabla des accords pris entre les premiers tortionnaires de la Terre, à aller casser les voitures, les avions, les usines chimiques et tout ce dont ils estiment que, dans notre mode de vie, ils mettent en danger leur droit à une planète viable. On peut même imaginer que, jugeant que le nombre lui-même est un problème, ils en viennent à décider un âge limite (tiens, 50 ans) au-delà duquel, on sera envoyé ad patres. On leur opposera quoi ? Une réaction militaire pour se préserver le droit de vivre 80 ans au détriment de leur droit de vivre 40 ans ?
Il est encore temps de leur tendre la main. Par des actes forts, dont, je pense, le devoir d'humilité et le droit à la dignité pourraient faire partie.
Dans cette audace de nous dire non, ça suffit !, le monde a besoin des poètes...

"Ce n'est pas ce que je crois être le communisme. Juste un plafond et un plancher, et du libéralisme entre les deux.
Mais, en l'occurence, je me fous bien des mots et de leur charge émotionnelle. Je persiste à penser que la richesse détruit notre environnement et que la misère ne permet pas de voir plus loin que le lendemain. Et nous avons un problème qui dépasse les égos et le laisser-aller. La question est : a-t-on vraiment conscience de ce problème ?"

Effectivement, le sens des mots semble vous échapper (le mixte communisme libéralisme ressortit clairement de l'inepte); malheureusement, on pense avec des mots- et on échange avec ceux-ci, autant qu'ils aient du sens, non ?
Pour l'éloge de la "modestie", je vous rejoins à fond.
Mais je ne crois pas, malheureusement, que la question des "egos" soit prioritaire sur ce sujet, la réalité est, là encore, économico-philosophique.

Toujours ce besoin de ranger les idées et, pire, les gens dans des catégories. Ca permet d'éviter de penser et d'agir.

Des catégories ? Où dis-je quoi que ce soit d'approchant ?
En revanche, penser sous-entend trier, juger, etc. Avec des mots dont le sens est pesé, partagé, c'est quand même mieux.
Quant au "ne rien faire", il ne me concerne pas, je crois que vous me "catégorisez" bien hâtivement.

À Noël j'ai eu (how ironic) Tout peut changer. Capitalisme et changement climatique de Naomi Klein.

J'ai commencé à le lire, c'est très bien et je vous le recommande.

Une conférence qu'avait donnée l'autrice

Don Rumata a écrit:

C'est souvent les citadins qui ont un revenu plus élevé qui peuvent se permettre d'être végane tout en mangeant bien. La bourgeoisie/classe moyenne à aisée sous-tend le veganisme

Je n'ai pas en tête de végane qui soit pauvre à moyen (pauvres citadins ou pauvres ruraux)

Sauf les campeurs de NDDL bien sûr

Moi si les légumes se récupèrent plus facilement que la viande...

Etre ecolo a son niveau sans pour autant se couper du monde, ca serait deja un grand pas. et puis comme ca a ete evoque, ca coute de l'argent par exemple pour la nourriture et les plus pauvres ne peuvent pas forcement etre ecolo. Par exemple, dans le pays ou je vis, les oeufs bio et respectueux de la condition animale (poules pas en cages) sont a presque 1 euro piece et seulement dans les magasins specialises. Faut pouvoir avoir le budget, et meme si on consomme moins, c'est tout a fait impossible pour les plus pauvres. Meme la classe moyenne souhaite consommer et avoir un "bon niveau de vie", partir en vacances etc.

Cela étant, ce ne sont pas les classes les plus pauvres qui polluent le plus.