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 Les enfants exposés à Rome et en Grèce.

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Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Il y a eu toute une discussion ici sur les enfants exposés et partie du mot symbole et sa signification.
Je reprends la question de départ.
Wiki a écrit:

Symbole, σύμβολον, ου (τό) , [súmbolon] neutre
Signe de reconnaissance.

1° Primitivement, un objet coupé en deux, dont deux hôtes (φίλος, hôte ou ami et ξένος, étranger ou invité) conservaient chacun une moitié ; ces deux parties rapprochées servaient à faire reconnaître les porteurs et à prouver les relations d'hospitalité contractées antérieurement (φιλότης) .
2° Objet au moyen duquel les parents reconnaissent plus tard les enfants qu'ils ont jadis exposés.
3°  Jeton que les juges à Athènes recevaient en entrant au tribunal et contre lequel leur solde leur était payée.
4° Signal.
5° Signe, indice.

Note étymologique: le dia-bolon est l'antonyme du sym-bolon et a donné diable. Il renvoie à la désunion, le fait que l'on ne puisse raccorder les 2 parties de l'objet séparé ensemble.

Réponse d'un philosophe historien. ==>
Citation :
Les enfants exposés, c'est cette coutume romaine
C'est une invariance des sociétés antiques. Posidippe de Pella dit : « un garçon on l’éleve toujours si pauvre que l’on se trouve, une fille on l’expose même si on est riche ». Il faut noter l'exception égyptienne où l'exposition n'est pas relevée.
Citation :
où un chef de famille pouvait choisir d'abandonner l'enfant de sa femme sur une place publique s'il estimait que ce n'était pas le sien, et qui s'appliquait auparavant aussi en Grèce.
L'illégitimité supposée est effectivement une raison plausible, mais c'est la question de la dot qui est bien plus pesante. Platon va jusqu'à la supprimer, et ce n'est pas sans raison.
Il faut également souligner que cette toute puissance du père (patria potestas) est d'avantage encore un droit de vie - puisque les différentes étapes de reconnaissances passent par le père (que ce soit au sein du cercle familial, dans la domus, que sur un plan civique ; il en va de même en Grèce).
Citation :
À Sparte on les jetait carrément dans un gouffre je crois: c'est l'État lui-même qui décidait du sort des enfants, soit être exposés soit précipités dans le vide.
L'Etat, pour les sociétés antiques, est un concept en débat. Passons. Ce sont les Ephores qui s'occupent de vérifier la validité des nouveaux-nés (qu'ils ne soient pas difformes, malingres, malades, pour reprendre 300). Ce sont là des standards eugéniques qui prévalent. La question de la légitimité ne vaut pas (notamment parce qu'un homme se doit se trouver un amant le plus vigoureux possible à sa femme, uniquement dans le but d'accroître le nombre de Spartiates - la cité souffrant d'une Oliganthropie quasi endémique).

Voilà ça peut être intéressant: question culture mais aussi pour ceux qui écrivent, on sait jamais
 

 Les enfants exposés à Rome et en Grèce.

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