Nombre de messages : 190 Âge : 34 Localisation : Los Angeles Pensée du jour : "You are what you love, not what loves you." Date d'inscription : 10/04/2014 | Joe monsters / Tycho l'homoncule Jeu 2 Nov 2017 - 17:16 | |
| Je me souviens d'un projet sur lequel j'avais travaillé qui, au bout d'un moment, me bouffait tellement d'énergie que j'avais l'impression d'en devenir dépendant. Un ami m'avait alors comparé ça à l'histoire du monstre de Frankenstein : en art, il faut toujours bien faire en sorte qu'on contrôle sa créature et non l'inverse. J'y pense à chaque fois maintenant que j'écris et j'essaye de me forcer à prendre des pauses émotionnelles. (Bon, ça ne marche qu'à moitié après...) |
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Nombre de messages : 599 Âge : 124 Date d'inscription : 28/10/2012 | Mary Colibreeth / Gloire de son pair Jeu 2 Nov 2017 - 19:29 | |
| Si écrire devient envahissant alors où est le plaisir ? Et bien peut-être bien dans ce fait-là. C'est envahissant, obsédant, perturbant alors ça donne une sorte de consistance à ce qu'on écrit. Pour autant, quand ça commence à m'envahir, j'essaie de fuir mais n'y arrive pas. Cruel dilemme... |
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Nombre de messages : 212 Âge : 37 Date d'inscription : 09/08/2016 | Richard-James / Autostoppeur galactique Mer 8 Nov 2017 - 9:38 | |
| C'est bien connu. Notre imagination est telle qu'on n'est jamais réellement "présent", même en présence des autres. J'entends par là qu'une partie de nous est toujours transportée dans cet univers que l'on s'est créé. C'est assez perturbant au début je trouve, et au fil du temps je trouve ça réconfortant, et même plaisant d'avoir cet endroit que moi seul connait. Je prends plaisir à retrouver tous mes personnages, leurs vies ... Un peu comme des potes avec qui on aurait rendez-vous, ou une série télé qu'on voudrait regarder quoi - Citation :
- J'ai mis le point final à mon histoire il y a quelques semaines seulement, et je crois bien que je suis en plein babyblues !
J'ai eu ce sentiment là en finissant le premier. Ce "et après". Qu'est-ce qu'il se passe si je n'ai plus rien à raconter. C'est assez flippant. Jusqu'à ce que l'inspiration ne revienne |
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Nombre de messages : 158 Âge : 31 Localisation : Nice Pensée du jour : "L'imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée alors que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution." Albert Einstein. Date d'inscription : 02/02/2018 | NoemieVN / Tycho l'homoncule Mar 27 Mar 2018 - 10:50 | |
| Moi aussi comme dit Mary plus haut je ressens souvent cette obsession. Des fois ça me pèse je passe tellement de temps à penser à mes romans que j'ai l'impression de passer à côté de certaines choses de la vie. Moi aussi c'est comme si je n'étais pas entièrement présente. Parfois ça me bouffe un peu car j aurais besoin de me déconnecter. En plus je suis en phase de relecture la et je pense tout le temps à mes passages, est ce que je ne devrais pas changer celui là etc. Je me mets aussi souvent la pression en me demandant si mon roman est bien tout ça. Voilà même si l ecriture me fait du bien je vois un peu ça parfois comme un loisir empoisonné aussi et c'est pour cela que des fois j'arrête lecriture pendant de longs mois ! J aimerais parfois prendre les choses un peu moins à coeur. |
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Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Mar 17 Avr 2018 - 20:52 | |
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Nombre de messages : 7 Âge : 40 Date d'inscription : 30/03/2018 | Lizard / Magicien d'Oz Ven 24 Aoû 2018 - 15:54 | |
| Envahi par son roman...Je trouve le terme très bien choisi. J'ai souvent eu cette sensation, durant des phases de créativité et d'écriture intenses...Une forme d'auto-colonisation de l'esprit, pas forcément déplaisante, mais hyper éreintante et isolante, aussi...
On en ressort bien souvent déphasé, d'ailleurs...mais c'est ça, le travail de l'écrivain, aussi. Un oubli de soi au profit de ses personnages, de son histoire. Un prix à payer, peut-être, pour quelques aboutissements?
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Nombre de messages : 132 Âge : 26 Pensée du jour : Toujours s'améliorer Date d'inscription : 24/07/2018 | Aolin / Barge de Radetzky Sam 25 Aoû 2018 - 11:41 | |
| L'écriture de mes romans a toujours été... compliquée. Lorsque je m'y mets, je m'y mets vraiment et je saute parfois quelques repas pour continuer à écrire tant que j'ai la motivation. Cette motivation, parfois, je ne l'ai pas du tout, je veux écrire, j'ai toutes mes idées prêtes, mais je ne parviens pas à m'y mettre... Je suis maintenant en pleine relecture de l'un de mes projets fini, mais c'est comme pour l'écriture, voir pire... Selon l'heure de la journée et mon humeur, je parviens à avancer rapidement ou non sur la relecture.
En ce moment, il y a tellement de chose à changer pendant ma relecture, que je me sens "légèrement" déprimé et désespéré, et je "laisse tomber" la relecture pendant quelques jours, mais je me sens tout de même envahi par mon univers... J'ai même de la culpabilité à laisser-là mon univers non relu, c'est comme si j'abandonnais mes persos...
Alors je te comprends quand tu dis que tu es envahie par ton roman et sa relecture ^^. En tout cas, tu as le droit de laisser un peu de côté ton livre et ton univers, prend une pause si tu te sens submergée, et ta reprise n'en sera que meilleure ! |
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Nombre de messages : 1755 Âge : 27 Date d'inscription : 14/08/2016 | Don Rumata / Fiancée roide Sam 25 Aoû 2018 - 12:01 | |
| Un jour quand j'étais en terminale mes parents ont voulu que j'aille me coucher et j'avais pas écrit aujourd'hui alors j'ai éclaté une fenêtre avec un gros coup de poing et lorsque je suis tombé dans le coma les toubibs m'avaient demandé si je me scarifiais à cause des cicatrices sur mon bras. |
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Nombre de messages : 1971 Âge : 62 Localisation : Là-haut Date d'inscription : 01/05/2008 | Thierry / Journal du posteur Jeu 30 Aoû 2018 - 19:09 | |
| Vu que ça fait sûrement plusieurs années que je n'ai pas écrit ici, je ne sais pas trop si je dois repasser par la case "présentation"...Je laisse le soin à un modérateur de me le dire si c'est nécessaire. Pour ma part, je pense qu'il est impossible d'écrire sans être envahi et je bénis mes personnages quand ils vivent en moi. Il n'y a aucune "souffrance" ou malaise mais la joie profonde de cette conscience que tout est là et que je n'ai plus qu'à m'asseoir et à pianoter. |
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