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 Vos mentors littéraires.

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(J'ai fait ma petite recherche avant de créer un nouveau fil. Désolé si redondant)

Bien sûr, je ne parle pas d'une relation maître-élève au sens commun, mais de modèles, d'inspirateurs qui vous ont conduit à vous forger, sans entrer forcément dans l'imitation, mais disons en dégrossissant vos propres goûts par l'expérience, votre représentation du bon livre et vos motivations à travers la création.

En bref, qui sont vos inspirateurs et pourquoi ?

Edit : Dans ma question, le pourquoi est aussi important que le qui. Sinon, on s'attache des écrivains, et c'est vide. Le pourquoi permet de recentrer sur vous-même, vos aspirations, etc. C'est ça qui m'intéresse.


Dernière édition par Maspalio le Sam 19 Nov 2016 - 18:39, édité 1 fois
 
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Je ne sais pas si je peux le considérer comme un "inspirateur" ou comme un "mentor", mais Camus m'a beaucoup marqué et me marque encore. En tant qu'homme et en tant qu'écrivain, c'est peut-être la personne que je pourrais le plus considérer comme un "modèle", même si je n'aime pas trop cet idée. Kafka est aussi membre de ce club des "écrivains admirables que j'admire".

https://aomphalos.wordpress.com/
 
Raven
   
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Il n'y a pas d'auteurs particuliers qui me poussent à écrire. J'avoue ne pas trop savoir pourquoi j'écris, à part que j'ai la prétention d'avoir des trucs à raconter, vaguement. Cela dit, il y a pas mal d'auteurs dont j'aimerais me rapprocher pour plein de raisons différentes, parmi lesquels Poe (ambiance), Huysmans (style), Danielewski (inventivité formelle, “hypergraphisme”), Foster Wallace (traitement des thématiques ordinaires)…

Mais je me suis toujours fait la réflexion que les classiques ont tous leurs « mentors » ou leurs influences, qu'ils soient revendiqués comme tels ou bien que ce soit les critiques qui les révèlent. Un auteur qui prétendrait offrir une voix absolument nouvelle me paraîtrait suspect — et l'évolution des formes littéraires me paraît plus être une gradation vers quelque chose de nouveau qu'un changement de paradigme soudain.

Une question qui m'intéresse vraiment serait surtout : quels sont nos rapports à nos influences ? Est-ce qu'on veut les imiter ? les surpasser ? les inclure dans notre travail ? Et est-ce qu'on a l'impression d'avoir choisi vos mentors ? Ou se sont-ils imposés à nous parce qu'ils exprimaient quelque chose qui se trouvait encore diffusément formé en nous ?
 
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Invité  /  Invité


Je n'aime pas le mot mentor(enfin comme rapporté ici), dans mon idée le mentor c'est celui dont on a envie de suivre la voie, celui à qui on veut ressembler, celui qui inspire (bon là je suis d'accord) il y'a une notion de buvard accolé, de rapport d'élève au maitre , je sais pas, y'a un truc qui me gène dans la projection de ce mot, je n'arrive pas à savoir quoi, à l'exprimer correctement, mais d'instinct une petite grimace comme ça.

J'aime tellement de choses, tellement d'auteurs que j'ai dévalé, celui à venir  et que je ne connais pas encore me parait toujours encore meilleur ( ah oui dans mentor y'a une notion de fidélité,  de pérennité, de placé plus haut qui me sied mal) pas certaines que les auteurs que j'ai "adulé" plus jeunes soit les mêmes, aussi que j'aime vraiment la diversité, et du coup je ne saurais où donner de la tête si je devais essayer de retracer des choses.

Tout nourri, tout grandi, la lecture imprime le goût des mots, et certains mécanismes sans doute, pour autant je crois que je continue de dissocier, et que l'écriture je la rapporte à quelque chose d'intime, à ma petite voix, et j'ai du mal à rattacher ça à quelqu'un, à un modèle.

edit: pis en plus se serait se mettre une de ses pressions !
Il y a des auteurs que je trouve grands, magnifiques, qui me touchent, qui expriment si bien, et dans ce mot il y a un lien bien trop grand, c'est ça le mot mentor est comme un fil qui relie, et moi tout ça je le ressens de loin, d'un strapontin et dans la multitude de la foule.
Que mentor ça a un côté assez intime non ? une proximité d'une fois, quelque chose dans l'oralité, la rencontre, quelqu'un qu'on connait vraiment, quelque chose d'assez exclusif,...je sais pas.

edit2 : ou alors je pourrais répondre que mon mentor est la littérature dans toute sa diversité, dans tout ses possibles, cela me paraitrait le plus juste.
 
Kid
   
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(Je developperai plus tard)
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Raven
   
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Merci Kid de remonter le topic, bien aimable.

USE a écrit:
Je n'aime pas le mot mentor(enfin comme rapporté ici), dans mon idée le mentor c'est celui dont on a envie de suivre la voie, celui à qui on veut ressembler […], il y'a une notion de buvard accolé, de rapport d'élève au maitre , je sais pas, y'a un truc qui me gène dans la projection de ce mot, je n'arrive pas à savoir quoi, à l'exprimer correctement, mais d'instinct une petite grimace comme ça.

Ça n'est guère qu'une question de feeling par rapport au mot. J'ai beau comprendre ce que tu veux dire, je n'ai pas cette impression pour le mot mentor. Après tout, un mentor n'est pas un maître, ni une idole.

Quant à l'existence de personnes « dont on a envie de suivre la voie » ou « à qui on veut ressembler », je ne vois vraiment pas où est le mal. À partir du moment où la voie qu'on choisit de suivre est valeureuse (ça fait un peu viking, dit comme ça XD), pourquoi ne devrions-nous pas suivre une voie ? Zola et son naturalisme avait leurs disciples, dont certains se sont épanouis pleinement après leurs œuvres de jeunesse ou leur période première manière (genre Huysmans). Et comme ce serait cruel de dire aux écrivains encore à leurs débuts qu'ils devraient déjà avoir envie de ne ressembler à personne, d'être soi-même, etc. N'est-on pas soi que grâce à l'écart que l'on prend par rapport à nos modèles et anti-modèles ?

— David Foster Wallace, The Pale King, §9. (Cliquer sur le titre pour VF/VO.)
“My specific dream was of becoming an immortally great fiction writer la Gaddis or Anderson, Balzac or Perec, & c.; and many of the notebook entries on which parts of this memoir are based were themselves literarily jazzed up and fractured; it’s just the way I saw myself at the time.”

Au fond, le plus important, c'est « en ce temps-là ». Les choses évoluent, on oublie d'essayer de ressembler à nos modèles à mesure qu'on trouve notre voie/-x.

USE a écrit:
pis en plus se serait se mettre une de ses pressions ! […]
Que mentor ça a un côté assez intime non ? une proximité d'une fois, quelque chose dans l'oralité, la rencontre, quelqu'un qu'on connait vraiment, quelque chose d'assez exclusif,...je sais pas.

Oui, mais est-ce que de toute façon, nos lectures d'un auteur ne le font pas nôtre ? et l'auteur qu'on s'approprie n'a rien du vrai bonhomme, ce n'est qu'une construction dans notre esprit. Et la pression n'est pas une mauvaise chose pour les écrivants qui ont quelque ambition littéraire. Mais ce sont là des conceptions différentes de l'écriture qui se confrontent, j'imagine (?).

USE a écrit:
ou alors je pourrais répondre que mon mentor est la littérature dans toute sa diversité, dans tout ses possibles, cela me paraitrait le plus juste.

Ça me paraît infiniment vaste, pour le coup, ahah*. Mais je comprends bien l'idée, parce que c'est ce que je subis en philosophie — je n'ai pas de discipline ou d'auteurs de prédilection —, mais le résultat est différent : j'ai l'impression d'être sans avenir du fait de mon généralisme.

* Bon, les remplacements y compris sur le forum, c'est marrant cinq minutes…


Bref. La notion de mentor en littérature serait-elle correlée avec une certaine ambition littéraire ? c.-à-d. dès lors qu'on n'écrit moins « pour soi » que pour le monde, il s'agit de trouver sa voix, de savoir ce que l'on va dire et comment on va le dire, d'où des mentors qui nous guident dans les formes pré-existantes, lesquelles on aurait pour ambition de dépasser ou de transformer ? Il me semble qu'ils s'imposent à nous.
 
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Tu chercherais pas le débat toi nan  ? Smile
Parce qu'en plus il me semble bien qu'on avait presque fini d'accord quand on en a parlé, naméwo !
Citation :
Mais ce sont là des conceptions différentes de l'écriture qui se confrontent, j'imagine (?).
Voilà.
Citation :
Quant à l'existence de personnes « dont on a envie de suivre la voie » ou « à qui on veut ressembler », je ne vois vraiment pas où est le mal.
Non y'a pas de mal, en effet, je me suis sans doute mal exprimée, juste que je ne m'y retrouve pas personnellement, au moment où j'écris, je n'y pense absolument pas, mais dans l'inconscient oui sans doute que tout ce qui nous a nourrit se régurgite et influence notre façon d'écrire, c'est clair, mais ce n'est pas quelque chose que je recherche volontairement, perso.
Comme d'autres diraient untel est mon modèle, j'aimerais tellement écrire comme ça etc... ou encore je me retrouve dans ces sujets ou je ne sais pas quoi, (sans jugement négatif de ma part, parce que je m'exprime tellement bien en voulant appuyer mes mots des fois, que ça ressemble à des attaques sans faire exprès), moi je cherche à m'amuser, à libérer l'intérieur, donc je pense pas à machin ou truc, je pense à expulser mon bordel intérieur, je vois pas qui serait le mentor de mes névroses et tout ça, ni l'insufflateur de mes respirations.

Le mot ambition m'agace dix fois pire que le mot mentor sinon Smile
edit: (enfin me laisse indifférente plutôt, c'est plus juste)
Mais là encore, c'est perso, de moi à moi.
Ceci étant je continue à cogiter, ai-je le recul pour en juger, je manque peut-être de mesure dans ce que je dis, je ne sais pas.
 
Renyu
   
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Renyu  /  Autostoppeur galactique


Avant de répondre, je me suis rendu compte que j'allais surtout citer mes auteurs favoris. Cependant, ce n'est pas pour autant que je m'en inspire lorsque j'écris.

Du coup, je ne suis pas certain d'avoir réellement de mentor littéraire. Dans les idées, j'ai toujours été inspiré par la musique, les jeux vidéos et surtout dans mes grands instants de solitude. Je remercie l'enfant que j'ai été et que je suis encore. Dans la syntaxe et la manière de jouer avec les mots, là aussi, j'aurais plutôt tendance à dire que mes lectures et les conseils qu'on a pu me donner me corrigent sans cesse. De là à pouvoir citer quelques écrivains, j'avoue avoir beaucoup de mal.
 
Corren
   
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Corren  /  Petit chose


C'est difficile de répondre, car que choisir ? L'ordre d'influence ? Je ne suis pas certain de le connaître moi-même. L'ordre chronologique ? L'ordre affectif ?

Du coup ma liste va être un peu chaotique. Mais allons-y. Avant, je veux préciser une chose cependant.
Ce qui me motive pour écrire, en général, c'est toute histoire qui m'émeut. Bien davantage que n'importe quel auteur ou personne. Quel qu'en soit le style, le genre, l'auteur ou le medium. Ainsi je peux m'inspirer de séries, de BD, de romans ou de jeux vidéos, de tableaux et de chansons... Voire même de situations de la vie quotidienne.

S'agissant de visages humains que j'admire et qui m'inspirent, il y a Brandon Sanderson, Anne McCaffrey, JK Rowling, mon prof de français de seconde, Pierre Grimbert (le cycle de Ji...), Robert Jordan, Orson Scott Card, René Barjavel (La Nuit des Temps !) et d'autres, tant d'autres...
 
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Citation :
Je remercie l'enfant que j'ai été et que je suis encore.
:flower:
 
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Dans ma question, le pourquoi est aussi important que le qui. Sinon, on s'attache des écrivains, mais c'est un peu vide. Le pourquoi permet de recentrer sur vous-même, vos aspirations. C'est ça qui m'intéressait.

Corren a écrit:
S'agissant de visages humains que j'admire et qui m'inspirent, il y a Brandon Sanderson, Anne McCaffrey, JK Rowling, mon prof de français de seconde, Pierre Grimbert (le cycle de Ji...), Robert Jordan, Orson Scott Card, René Barjavel (La Nuit des Temps !) et d'autres, tant d'autres...

D'accord, mais pour quelles raisons  ?

Pour l'instant, mes deux mentors principaux auront été Jeunes Écrivains et Jean-Philippe Jaworski. Le premier parce qu'il n'a pas cessé de radoter sur le style et de lier la littérature à une démarche esthétique et créatrice. Il a fallu le deuxième pour me convaincre. Il liait cette démarche artistique au divertissement et c'est ça, mon aspiration. Je dirais même l'évasion du quotidien.
Par exemple, l'intérêt des descriptions, c'est sa fonction immersive. On est dans l'évasion par le livre. On visualise, sent, entend un autre lieu. Et en même temps cette sollicitation des sens, cette démarche de revisiter un lieu et  ses composants avec un angle, un ton particulier permet de redonner de la fraicheur à la réalité. On est bien dans l'artistique.
 
plouf
   
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plouf  /  Crime et boniment


mes premiers mentors auront été  léo, rémi et this en particulier (les grands poètes de eeh). Pendant très longtemps je n'ai lu qu'eux en poésie. Je les remercie d'ailleurs aujourd'hui encore de m'y avoir éveillé I love you
et puis bon après ba les bg quoi : pessoa, rilke, pavese, villarutia (pas sur de l'orthographe mais la flemme de chercher).

j'ai eu aussi des contre mentor, j'ai lu pendant très longtemps une poésie que je n'aimais pas. Je ne progressais pas, je régressais même peut être. Aragon, Eluard, et la smala


edit/ oubli: pareil que le monsieur du dessus, camus m'a vraiment beaucoup fait de bien à une époque. Il m'aidait à un peu mieux vivre. Plus heureux


Dernière édition par plouf le Ven 18 Nov 2016 - 18:14, édité 1 fois
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Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


mon principal mentor aura été Michaux je pense
en tout cas celui qui s'est le plus répercuté sur mon écriture.
 
plouf
   
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plouf  /  Crime et boniment


c'est rigolo, parce que je trouve qu'on ne le sent pas du tout (du moins aujourd'hui)
je suis très curieux de savoir par ce que tu entends par là du coup
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rodé
   
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rodé  /  Blanchisseur de campagnes


au tout début la clique des surréalistes, vite laissée de côté, puis Duras et quelques écritures féminines sur les forums (principalement auf der suche, claudette dragon, brune, pazi, paradoxe néant...)

il y a Proust dont la découverte a influencé ma façon d'écrire à l'époque

maintenant ce sont plutôt les contes (contes du chat perché jusqu'aux contes des mille et une nuit)
et les lectures récentes de Artaud et Roubaud ont aussi leur importance
 
   
    
                         
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