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| Concours "48H pour écrire" 2017 | |
| | Nombre de messages : 17 Âge : 32 Date d'inscription : 17/09/2017 | Shakrilege / Homme invisible Sam 23 Sep 2017 - 12:30 | |
| Je ne crois pas avoir vu un topic traitant de ce concours "flash", et pour ma part je n'ai été avertie qu'hier soir, donc voilà (à copier coller dans votre barre) : edilivre.com/communaute/?p=109632 Les conditions sont : - Citation :
- Pour participer, c'est très simple ! Vous avez jusqu'à dimanche minuit pour rédiger et nous transmettre votre nouvelle via le formulaire ci-dessous.
LIEN VERS LE FORMULAIRE EN LIGNE
Pour être acceptée, votre nouvelle devra :
- respecter la thématique imposée : Le futur - être transmise avant le dimanche 24 septembre minuit (00h) - ne pas dépasser les 10 000 caractères, espaces compris, soit environ 2 pages A4 - être anonyme : votre nom, prénom ou pseudo ne doivent pas y figurer - ne pas contenir d’illustrations, images ou photos
Chaque participant ne pourra présenter qu’une seule et unique nouvelle dont il garantira être l’auteur et le détenteur des droits.
Ce concours est gratuit, aucuns frais d'inscription ne sont ou ne seront demandés.
Téléchargez le règlement de la 5ème édition du Concours "48 heures pour écrire"
Les lots 1er prix :
- Mise en forme et impression de 300 nouvelles (Edilivre) :
->100 offertes à l’auteur (non vendables) -> 200 mises en avant dans les box "Gros lecteur" Exploratology
- Un bon d'achat de 150 euros sur idéecadeau.fr
- 300 € de fournitures Clairefontaine
2ème prix :
- Mise en forme et impression de 50 nouvelles, non vendables (Edilivre)
- Un diner gastronomique pour deux, livré à votre domicile, à choisir sur [site], comprenant deux entrées, deux plats (hors homard) et deux desserts.
- 200 € de fournitures Clairefontaine
3ème prix :
- Mise en forme et impression de 30 nouvelles, non vendables (Edilivre)
- Un abonnement d'un mois à la box "Romans" Exploratology
- 100 € de fournitures Clairefontaine
Prix du Public :
- Mise en forme et impression de 20 nouvelles, non vendables (Edilivre)
- Un tote bag + un bloc-notes + un stylo + une bonbonnière Edilivre
- 50 € de fournitures Clairefontaine
Bonne chance ! |
| | Nombre de messages : 1375 Âge : 36 Localisation : Paris / Chartres Date d'inscription : 29/03/2014 | Alphonsine / Tentatrice chauve Sam 23 Sep 2017 - 17:21 | |
| Je vais peut-être participer, il y a à manger dans les prix. |
| | | Invité / Invité Sam 23 Sep 2017 - 17:53 | |
| Ah zut c'est demain la limite de clôture ! Heureusement j'ai quelque chose en "futur" ! Merci pour avoir partagé ! Le thème est bien plus sympa cette année. [EDIT : faites bien attention en écrivant : 8161 caractères espaces comprises sous mon Word, 10 084 sur le super formulaire...] [EDIT : du coup faites bien attention si vous laissez des espaces parasites après des phrases ou en fin de texte, la note devient vite salée Du coup problème résolu de mon côté !] |
| | Nombre de messages : 17 Âge : 32 Date d'inscription : 17/09/2017 | Shakrilege / Homme invisible Sam 23 Sep 2017 - 18:12 | |
| Je plussoie Akë, car j'avais pile poil 10 000 caractères sur word, et en fait, le formulaire m'en a compté 10 080 merci, merci. Je veux les stylos |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Sam 23 Sep 2017 - 19:26 | |
| La mienne fait 5554. Je veux la thune. |
| | Nombre de messages : 564 Âge : 47 Date d'inscription : 27/05/2017 | Hel / Gloire de son pair Sam 23 Sep 2017 - 19:31 | |
| Bon courage à vous, le thème ne m'inspirait rien du tout. Quand aux dotations, si quelqu'un peut m'expliquer par curiosité nouvelles vendables et non vendables, je n'ai rien compris |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Sam 23 Sep 2017 - 19:32 | |
| Okay. Moi---> vendable. Toi----> Nope ! |
| | Nombre de messages : 564 Âge : 47 Date d'inscription : 27/05/2017 | Hel / Gloire de son pair Sam 23 Sep 2017 - 19:34 | |
| T'as pas compris non plus quoi non ? ^^ Ou alors c'est une explication minimaliste. |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Sam 23 Sep 2017 - 19:43 | |
| En fait j'ai pas lu, hem. J'imagine qu'on peut toujours se consoler en s'estimant incompris / "au-dessus de tout ça". |
| | Nombre de messages : 905 Âge : 35 Pensée du jour : Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites Date d'inscription : 01/08/2015 | Nedjma / Bile au trésor Sam 23 Sep 2017 - 19:47 | |
| - Citation :
-
- Un diner gastronomique pour deux, livré à votre domicile, à choisir sur [site], comprenant deux entrées, deux plats (hors homard) et deux desserts.
Bon courage à ceux qui participent |
| | Nombre de messages : 1375 Âge : 36 Localisation : Paris / Chartres Date d'inscription : 29/03/2014 | Alphonsine / Tentatrice chauve Dim 24 Sep 2017 - 14:23 | |
| Bon, c'est envoyé. On verra bien. Bonne chance, Akë ! |
| | | Invité / Invité Dim 24 Sep 2017 - 14:40 | |
| - Hel a écrit:
- Bon courage à vous, le thème ne m'inspirait rien du tout.
Quand aux dotations, si quelqu'un peut m'expliquer par curiosité nouvelles vendables et non vendables, je n'ai rien compris "Non vendable" signifie à mon avis la même chose que cette mention que l'on peut voir sur certains articles promotionnels / offerts / donnés en avant-première : "Échantillon gratuit, ne peut être vendu", ou "Ne peut être vendu séparément". En gros ça signifie probablement qu'Édilivre te donne un certain nombre de nouvelles à distribuer à ton entourage, mais que tu ne peux pas en faire le commerce de ton côté pour leur faire concurrence Merci Alphonsine ! Bonne chance à toi aussi ! Si certains veulent montrer leur nouvelle, je posterai la mienne demain ! |
| | Nombre de messages : 1659 Âge : 45 Date d'inscription : 05/05/2015 | Alice de Castellanè / Fiancée roide Dim 24 Sep 2017 - 16:30 | |
| - Citation :
- Un diner gastronomique pour deux, livré à votre domicile, à choisir sur [site], comprenant deux entrées, deux plats (hors homard) et deux desserts.
Ah ouais ! et ils livrent partout en France, même dans mon coin paumé ? C'est livré en vélo ? C'est que j'aime pas manger froid, moi. Du coup, j'ai pas participé. Bonne chance à vous deux |
| | Nombre de messages : 1375 Âge : 36 Localisation : Paris / Chartres Date d'inscription : 29/03/2014 | Alphonsine / Tentatrice chauve Dim 24 Sep 2017 - 18:22 | |
| De mon côté, j'ai en fait envoyé... mon texte de roulette russe de cette semaine. Je l'ai écrit dans le temps imparti, et en fait, je trouve que ça peut correspondre au thème puisqu'il est question tout du long de rêves d'enfants et de leur réalisation. Je suis curieuse de voir ta participation, Akë ! |
| | | Invité / Invité Lun 25 Sep 2017 - 11:54 | |
| Du coup j'ai envoyé ça ! - Spoiler:
L’homme qui savait La navette se posa sur la piste de l’astroport et s’immobilisa. Elle venait de rallier la Lune à Washington en cinq heures, sans escale. Aux abords de la piste d’atterrissage, trois hommes en uniforme achevaient de dérouler un tapis rouge aux dimensions colossales, dont les extrémités touchaient à l’aérogare et au vaisseau. Aux ronflements des moteurs se substitua le bourdonnement de la colonie de journalistes. Installés aux abords de la piste depuis le début de l’après-midi, moment auquel l’engin devait quitter la capitale lunaire, les envoyés spéciaux de toutes les télévisions du système solaire commençaient à montrer des signes d’agitation évidents. Par chance, les caméras optiques avaient depuis longtemps remplacé les appareils externes : il se pressait tant de journalistes, qu’en d’autres époques l’entrechoquement des objectifs n’aurait pas permis pareil rassemblement ni pareille couverture de l’événement. Et celui-là était de taille. Existait-il un mot qui rendît compte des moyens déployés pour l’occasion ? Oui : Plus. Plus que les Jeux Galactiques, plus que le premier pas de l’homme sur Titan, plus que le 1er janvier 3000 : ce jour béni surclassait tout en termes de médiatisation, et il y avait de quoi. La porte s’ouvrit, dévoilant un escalier qui vint se poser sur le sol quelques mètres plus bas. Il paraît que ce fut l’œil d’une journaliste chinoise qui eut le meilleur temps de réaction : son cerveau enregistra le cliché presque à l’instant même où le pied sortit de l’ombre de l’habitacle pour se poser sur la marche. Le crépitement des flashs rappela le grésillement d’un légume dans une poêle très chaude. Il flottait dans les airs des saveurs et des parfums d’extraordinaire. Lorsque la première vague de flashs déclina, l’homme apparut. C’était un homme de taille moyenne, aux yeux quelconques, dont le teint sans singularité n’était pas mis en relief par ses cheveux châtains tout à fait ordinaires, et qui affichait un sourire qui lui donnait l’apparence banale d’un Monsieur-tout-le-monde. Lorsque les flashs reprirent, ce ne fut qu’au seul mouvement de sa main levée vers le ciel, pour ce genre de salut très simple qui s’échange des millions de fois par jour dans la Voie Lactée. C’était un homme, mais personne n’aurait été étonné s’il se fût agi d’un autre. Il se mit à descendre les escaliers d’une démarche modeste, et fut bientôt rejoint par deux militaires. Précautionneux en tout point, ils veillaient à ce que la descente se fît dans les meilleures conditions. Au moment où l’homme posa le pied sur le tapis rouge, le président des Continents Unis s’approcha de lui, bras tendu, et échangea avec lui une poignée de main vigoureuse qu’il accompagna de sourires nourris. — Je suis extrêmement honoré de vous rencontrer, Monsieur. Vous avez fait bon voyage ? — Excellent, je vous remercie, dit-il d’un ton neutre. — Allons-y, le public vous attend. Une haie d’honneur de militaires chargés de tenir les éventuels importuns à distance, journalistes compris, encadra les deux hommes. Personne ne se doutait que la précaution était inutile : qui aurait voulu le moindre mal à cet homme si banal, et pourtant si exceptionnel ? Par foi au mieux, par curiosité au moins, l’univers entier ressentait un respect profond pour celui qui allait bientôt faire la démonstration de son pouvoir — et peut-être changer le monde. Après avoir traversé l’astroport, les deux hommes s’installèrent dans une voiture à flottement magnétique qui se mit en route pour la Maison Blanche. Le cortège qui l’accompagnait était composé d’une quarantaine de véhicules. Il occupait à lui seul la moitié droite de l’autoroute, dont la circulation avait été suspendue ce jour-là de manière tout à fait exceptionnelle sur ses trois étages. L’homme, à travers les vitres teintées, distingua sur la moitié gauche un nombre sidérant d’automobilistes qui criaient et chantaient sur leur passage. Combien étaient-ils ? Des milliers. Des millions, songea-t-il. Depuis près d’une semaine, les adorateurs et les curieux prenaient place de l’autre côté de la barrière en vue de ce jour. Des banderoles à la largeur monumentale se déployaient sur des dizaines de mètres, et affichaient des dessins qui rendaient gloire à cet être remarquable et unique. Toutes les tranches d’âge et tous les continents étaient représentés. Les plus petits comprenaient assez mal ce qu’il se passait, mais se laissaient euphoriser par l’enthousiasme bouillonnant des plus grands. Il en résultait une ambiance de fête géante dont la ferveur ne tarissait pas sur la cinquantaine de kilomètres qui séparait l’astroport de Washington. En ville, l’exaltation parut plus grande. Le cortège progressait à vitesse plus réduite, au cœur de gratte-ciel bondés qui avaient des allures d’arbres énormes surchargés de fruits humains. Moins rapide, les occupants de la voiture ressentaient d’autant plus ce tremblement universel, ce frisson que tout un monde adressait alors à un seul homme qui, déjà, commençait à être moins homme que héros. Programmés par les ordinateurs surpuissants de la Terre, les écrans géants hurlaient des slogans à chaque coin de rue dans un flamboiement de couleurs. Il ne se trouvait pas une ville où l’on ne fît la fête, où l’on ne trouvât un endroit pour regarder en direct et dans la langue unique, pratiquée depuis des siècles aux dépens de toutes les autres, l’incroyable événement. Lorsque l’on arriva à la Maison Blanche, les voitures s’arrêtèrent. L’homme descendit pour la seconde fois d’un moyen de transport ; pour la seconde fois, il se sentit comme ce lointain ancêtre qui, le premier, avait posé le pied sur la Lune. Comme n’importe qui d’autre l’aurait fait, il commençait à appréhender, et quelques gouttes de sueurs perlèrent sur son front. Et s’il n’y arrivait pas ? Et s’il décevait tous ces gens ? Il s’était entraîné tant de fois, ces dernières semaines. Mais si… Ces deux mots résonnaient dans sa tête. Toujours escorté par les militaires, toujours surchargé de flashs, sous un ciel rempli de colombes et d’avions de chasse qui exécutaient des manœuvres impressionnantes en déchargeant des milliers de couleurs dans les airs, il arriva jusqu’à une estrade aménagée dans les jardins présidentiels, et devant laquelle un nombre de gens qu’il ne put calculer l’attendaient et l’applaudirent. Journalistes, enfants, chefs d’état, célébrités : personne ne manquait à l’appel. Autour de lui, quatre énormes écrans renvoyaient sa propre image et la diffusaient dans la galaxie entière. Une femme le prit par la main avec un sourire de publicité et l’amena sur l’estrade. Après s’être concerté en silence avec le premier rang des spectateurs, le président des Continents Unis se dirigea vers un ordinateur dont la taille présentait des proportions hallucinantes, et souffla dans le silence le plus total quelque chose, un mot, une phrase, au technicien en charge de la machine. Le technicien, à son tour, souffla l’ordre à la machine, dont un gros voyant s’alluma bientôt de vert après avoir œuvré dans un bruit insupportable. Comme un enfant qui tire la langue, elle délivra une languette de papier. Le technicien s’en saisit. Il la donna au président. Le président s’en saisit. Il monta sur l’estrade et la donna à l’homme. Sourires. Alors, tous les yeux braqués sur lui, le morceau de papier entre les doigts, l’homme baissa la tête et commença sa lecture : — J… Je… ma… Il se mordit la lèvre. — Je ma… m’appe… m’appelle… De grosses gouttes coulaient sur son front. — Je… m’appelle… Bra… Brad Sunbury ! Un sourire illumina son visage. Tout le monde retenait son souffle, dans l’assemblée. À cet instant, Brad était héroïque et touchant à la fois. — Je m’appelle Brad Sunbury… et… j… je s… Il plissa les yeux. — et je sais… et je sais… et je sais l… Il prit une profonde inspiration, et leva les yeux au ciel. À cet instant, ce n’était plus que lui et cet infime morceau de papier qui contenait toute la connaissance de l’Univers. À quoi pensait-il, à cet instant ? Aux gens qui l’entouraient, à ses parents, aux oiseaux, aux avions, au ciel, aux planètes, aux étoiles, à tout. Il baissa à nouveau les yeux et, au prix d’un ultime effort, délivra le message : — Je m’appelle Brad Sunbury, et je sais lire !
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