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 [Structure] Connaître et planifier son propre récit, jusqu'à quel point ?

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Quelle importance accordez-vous au plan de votre récit ?
Indispensable : tout est planifié d'avance
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Utile : permet d'éviter les incohérences, sans plus
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Inexistant : laisser libre cours à l'inspiration
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Autre : spécifiez
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Lolo
   
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Lolo  /  Gloire de son pair


Salut à tous ! C'est le moment partage de Lorandilas Smile

Chacun d'entre nous possède sa façon bien à lui de planifier son récit. Certains vont planifier l'entièreté de leur roman, le connaître par coeur avant de commencer à écrire, jusqu'à rédiger des fiches de personnages ; d'autres vont simplement se mettre à la plume en ayant eu une idée directrice, mais sans connaître les détails, que ce soient les personnages, les lieux, les événements, les points tournants. D'autres encore pousseront loin leur études érudites d'un sujet en particulier, afin d'apporter à leur oeuvre une dimension recherchée avant même de planifier quoi que ce soit.

Quelle est votre façon de procéder, à ce chapitre ?

Pour ma part, j'ai bien tenté plusieurs approches au fil des ans. Après une longue disette où j'avais complètement mis de côté l'écriture (ainsi que la lecture), je suis tombé sur mes écrits d'il y a plusieurs années par hasard, ce qui m'a donné l'envie d'essayer à nouveau... cette fois, j'ai adopté une tout autre manière d'aborder la planification de mon récit (roman fantasy/médiéval).

En gros, j'ai une ligne directrice, un thème ou deux autour desquels je souhaite développer une histoire narrative, qui n'a la prétention que de divertir et non pas d'approfondir sur la philosophie, la société... déjà, je sais pourquoi j'écris. Je connais le début du récit, ainsi que la fin. Entre les deux, j'ignore presque tout de ce qui sera raconté ; je vois tout au plus trois ou quatre chapitres à l'avance, et de ces chapitres, je réduis encore : je connais le début et la fin de chacun d'entre eux, ainsi que leur ligne directrice, mais ce qui se passe entre, je l'ignore. Je planifie un minimum, j'improvise un maximum, à l'inverse de mes écrits passés.

Étonnamment, je me suis découvert un mode de travail où je sens une progression plus satisfaisante, une consistance plus étoffée dans mon récit. Je ne me pose pas de balises, ni en terme de mots, ni en termes d'idées, afin de parvenir à suivre un plan ; le plan se dessine au fur et à mesure, quitte à reculer parfois pour ajuster ce qui est déjà écrit aux nouvelles idées qui naissent en cours de route. Je découvre mon monde en écrivant, et d'innombrables idées fusent dans mon esprit, qui ajoutent en profondeur et en saveurs.

Quand j'écris de cette façon, je suis curieux de savoir ce qui se produira. D'une certaine manière, je pars à la découverte de mon récit, en usant d'un minimum de balises.

Par ailleurs, un commentaire précis d'un de mes lecteurs sur le forum a complètement chamboulé une partie importante de mon récit, sur un détail tout bête. Pourtant, j'ai vu là une opportunité d'approfondir, et une intrigue supplémentaire (et complémentaire) est ainsi née, parce que je n'avais pas prévu ce détail (pourtant évident à mes yeux).

Et vous, planifiez-vous l'entièreté de vos écrits ? En avez-vous besoin ? Ou au contraire, un plan trop garni tue-t-il votre génie créateur ?
 
Trench
   
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Trench  /  Le bruit et la pudeur


Pour ma part, je planifie entièrement le déroulement de l'histoire. La manière de la raconter et les belles phrases sont, selon moi, radicalement différentes du fond et de la ligne directive que l'on suit en écrivant.

J'ai une manière de procéder simple : je pars d'un embryon d'idée, de ce que je veux faire comprendre avec le texte, et j'imagine un contexte à partir de cette idée, de ce message. Là j'élabore l'histoire - en notes ou dans ma tête - et la totalité de son déroulement.

Le plus souvent, j'écris les toutes dernières lignes, le paragraphe qui signifie le point final du roman ou de la nouvelle. A partir de là, ça me dit ce que je veux atteindre en écrivant. Après ça, il suffit d'imaginer les scènes qui forgent le scénario, qui retournent ou font avancer la situation des personnages, etc. D'ailleurs, en général, les personnages que je créer incarnent une idée/un aspect du message par leur comportement. Et on a le squelette du texte. Ça me permet d'avancer régulièrement, quand je me sens déter pour déballer les grands mots et taper sur le clavier.

Bref, une méthode radicalement différente de la tienne, Loran. Je me demande bien comment tu ferais, si tu te retrouvais à court de balises. :mrgreen:
 
Lolo
   
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Lolo  /  Gloire de son pair


Trench, il y aura toujours les balises, celles qui doivent empêcher les contradictions et les incohérences de l'action, de l'intrigue. Pour mieux l'expliquer, disons que je procède ainsi : plutôt que savoir exactement ce que je peux et vais écrire, je fais en sorte de savoir exactement ce que je ne peux et ne vais pas écrire. C'est rafraîchissant, non ?
Wink

Ce n'est pas la façon la plus simple de procéder, puisqu'il faut être constamment vigilant, mais cette approche me donne plus de liberté... c'est du moins mon impression, pour avoir déjà procédé de la manière que tu décris.

Après, toutes sont bonnes si elles conviennent à leur utilisateur !
 
Géronimo
   
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Géronimo  /  Tapage au bout de la nuit


Trench a écrit:

J'ai une manière de procéder simple : je pars d'un embryon d'idée, de ce que je veux faire comprendre avec le texte, et j'imagine un contexte à partir de cette idée, de ce message. Là j'élabore l'histoire - en notes ou dans ma tête - et la totalité de son déroulement.

... D'ailleurs, en général, les personnages que je créer incarnent une idée/un aspect du message par leur comportement.

Je trouve ça intéressant cette histoire de message, parce que j'ai souvent entendu qu'il valait mieux raconter une histoire que vouloir faire comprendre quelque chose dans un roman. Personnellement je n'ai pas d'avis sur la question parce que ça me semble trop tranché, je n'aime pas ces règles de "on doit" et "il faut pas" en écriture, ou en art de manière générale.
 
Rulae
   
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Rulae  /  Le bruit et la pudeur


Bien d'accord, chacun fait comme il veut : une méthode qui marche chez quelqu'un ne marchera pas chez quelqu'un d'autre. 

Moi je fais un plan (que je révise très souvent) général : les grandes étapes par lesquelles mes personnages doivent passer. Le reste vient selon l'inspiration. Je peux rajouter pas mal de choses au dernier moment, faire des détours si l'envie me prend, mais j'en arrive toujours à terminer l'étape que j'avais planifiée. 

Un truc assez indispensable dans mon cas aussi : toujours bien définir la ligne de temps. Si je n'y prends pas garde, je peux me retrouver avec dix chapitres qui ne représentent en fait qu'une seule journée (le syndrome Olive et Tom, sûrement !). Je dois aussi me surveiller pour respecter un "échelle" de mon monde. Note à moi-même : le personnage ne peut pas voyager d'un point A à un point B qui se trouve à l'autre bout du continent en seulement 2 semaines.
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


En dehors des grands moments et d'un calcul de la ligne du temps par souci de cohérence avec les dates/saisons/évènements récurrents, je suis incapable de faire un plan et m'y tenir.

Moi quand je vois la méthode des flocons, je fuis ! Je pratique celle de "l'entonnoir".

je sais ce que ej dois avoir dans mon chapitre et malgré ça, j'ai encore la blague ici de devoir décaler tout un chapitre au suivant, changeant mon titre, parce que d'autres scènes ont été plus longues que prévu jusqu'à donner un chapitre à elles seules. C'est du temps perdu pour moi de planifier tout. Et j'aime quand mes persos vivent. Pas quand je les manipule du début à la fin. Alors je ne prévois ni leurs rapports, ni leurs caractères, ni entièrement leurs passés.
 
Duvodas
   
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Duvodas  /  Buffalo Bic


J'ai mis "Indispensable", mais à défaut de mieux, parce qu'à mon avis, il faut bien nuancer la chose. Bien sûr, chacun fait comme il a envie, et je ne parlerai qu'en mon nom.

Selon moi, l'absence de plan mène à la catastrophe, c'est ce qui m'est arrivé à chaque fois quand je me suis lancé tête baissée dans une histoire à partir d'un certain seuil de longueur et de complexité. Après, cela doit dépendre de ce que l'on écrit, mais comme j'ai tendance à entremêler les intrigues, à faire entrer de grands enjeux et un certain nombre de personnages dans mes histoire, ne pas avoir de plan est très handicapant.

Ainsi, oui, je me dis qu'il faut un plan, mais un plan développé d'une certaines manière : je ne le détaille que sur le plan événementiel. J'établis une chronologie très précise des faits pour être sûr que dans leurs actes et les situations qu'ils ont à gérer, mes persos restent cohérents. C'est ça le plus important dans le plan selon moi. Et ensuite, je greffe sur ce plan, au fil de l'écriture, les réflexions de mes personnages, les liens qui se tissent entre eux... Alors vous me direz : oui mais si tu fais comme ça, comment savoir si les liens et réflexions de tes personnages ne vont pas changer le cours des événements ?
c'est parce que j'ai déjà prévu toutes ces réflexions en faisant mon plan. En abordant l'histoire sur le plan événementiel, j'anticipe les réactions que cela aura sur mes persos, et je ne spécifie leurs réflexions dans le plan que quand cela a un lien avec les-dits événements. Ainsi, je dresse un plan à forte dominante événementielle, mais cela ne m'empêche pas de tomber ici ou là sur une remarque concernant la psycho des personnages, pour me rappeler que l’action en court à une forte répercussion sur tel esprit et que ça mènera logiquement aux évènements à suivre.
Du coup, si je conçois le déroulement de l'intrigue d'un point de vue purement logique, on pourrait se dire qu'il n'y a jamais de surpris dans mes histoires, qu'elles sont toutes terriblement prévisibles, mais ce n’est pas le cas (enfin je l'espère !) parce que le gros des rebondissements ou imprévus de mes intrigues résident dans ces appendices psychologiques des personnages, durant lesquels ils ont une réaction impulsive, une révélation soudaine, ce genre de chose. Bien sûr, il arrive aussi que les événements eux-même prennent une tournure inattendue, mais cela doit être motivé par quelque chose de plus complexe que le caractère d'un personnage, et c'est pourquoi ça se fait plus rare.

J'espère que mon explication de ma vision du plan n'est pas trop rébarbative... En tout cas, c'est comme ça que je conçois mes histoire. Ce n'est peut-être pas la meilleure manière de faire, mais si ça peut aider quelqu'un qui se demande comment faire, j'en serai content.
 
Ote
   
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Ote  /  Pour qui sonne Lestat


J'ai voté « indispensable », même si je me laisse quand même le loisir de modifier certaines choses dans le récit, car je ne suis jamais à l’abri d'une incohérence ou bien d'un changement de direction correspondant davantage à la personnalité d'un personnage.
Mais dans l'ensemble, je travaille avec un plan détaillé chapitre par chapitre, que j'ai fait au préalable. Je me sers aussi de fiches de personnages.
Pour moi cela ne tue pas mon esprit créatif, car la période où j'ai élaboré mon plan a été une phase très créative.
 
Duvodas
   
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Duvodas  /  Buffalo Bic


Ote : et la créativité ne se mesure pas seulement dans la création des on plan, elle est aussi indispensable à son exploitation, à sa mise en forme littéraire par la suite ! Wink C'est dans le style avec lequel tu vas l'exploiter qu'il révèle tout son potentiel et ce n'est qu'en couplant ces deux éléments que tu feras de ton texte une vraie création originale, je pense.
 
Céline
   
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Céline  /  Clochard céleste


J'ai noté "utile", mais mon plan qui est très vague (début / milieu / fin) évolue au fil du récit. Je n'hésite pas à inclure des détours ou à aller plus loin que prévu.
http://celine-comportementaliste.fr/
 
Sethi
   
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Sethi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Personnellement j'écris toujours la toute première version sans aucune planification. Les mots s’enchaînent comme ça, sans que je cherche à avoir la moindre logique, cohérence. Mes personnages se fondent peu à peu, une ébauche de l'histoire apparaît et l'intrigue transparaît par dessous. Je réécris alors, deux fois, trois fois, quatre fois... A chaque fois en me concentrant sur un point important à peaufiner jusqu'à ce que je connaisse mon récit comme ma propre poche, que je puisse en raconter chaque détails, justifier chaque mot de mes personnages. Là seulement j'écris une trame, des hypothèses quant à la fin etc. Et je réécris mon histoire avec cette fois, toujours un oeil sur la trame pour me concentrer sur le style, sur la forme. Et je réécris comme ça jusqu'à ce que ça me plaise Smile

http://lecrins.wix.com/l-ecrins
 
Trench
   
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Trench  /  Le bruit et la pudeur


Lorandilas IV a écrit:
[justify]Trench, il y aura toujours les balises, celles qui doivent empêcher les contradictions et les incohérences de l'action, de l'intrigue. Pour mieux l'expliquer, disons que je procède ainsi : plutôt que savoir exactement ce que je peux et vais écrire, je fais en sorte de savoir exactement ce que je ne peux et ne vais pas écrire. C'est rafraîchissant, non ?
Wink

Vu comme ça, c'est sûr que ça l'est. Quand je parles de balises, je parles de ce qui constitue la ligne directrice du récit, ce qui pose les bases de l'intrigue et qui nous empêche de nous perdre en route. Le fait d'avoir un plan vraiment détaillé m'empêche de me perdre dans un schmilblick scénaristique. Il m'est arrivé de ne plus savoir ce que je voulais faire de l'histoire d'un texte (donc de me retrouver à court de "balises") et ça m'a donné nombre de pages blanches quand j'étais plus jeune.

mdg a écrit:
Je trouve ça intéressant cette histoire de message, parce que j'ai souvent entendu qu'il valait mieux raconter une histoire que vouloir faire comprendre quelque chose dans un roman. Personnellement je n'ai pas d'avis sur la question parce que ça me semble trop tranché, je n'aime pas ces règles de "on doit" et "il faut pas" en écriture, ou en art de manière générale.

C'est en tout cas ma manière de procéder en écrivant, ça ne m'a pas encore fait défaut, donc voilà. Et c'est sûr qu'il n'y a pas d'édit de loi sur ce que doit apporter un roman, sur le fond. On se porte mieux sans.

 
Guetz64
   
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Guetz64  /  Autostoppeur galactique


A mon humble avis c'est utile. Avoir une ligne directrice avec les événements importants de son histoire permet justement par la suite de pouvoir laisser libre cours à son inspiration. Au final j'ai l'impression que l'inspiration et la planification peuvent s'accorder.
 
Lolo
   
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Lolo  /  Gloire de son pair


Trench a écrit:
Vu comme ça, c'est sûr que ça l'est. Quand je parles de balises, je parles de ce qui constitue la ligne directrice du récit, ce qui pose les bases de l'intrigue et qui nous empêche de nous perdre en route. Le fait d'avoir un plan vraiment détaillé m'empêche de me perdre dans un schmilblick scénaristique. Il m'est arrivé de ne plus savoir ce que je voulais faire de l'histoire d'un texte (donc de me retrouver à court de "balises") et ça m'a donné nombre de pages blanches quand j'étais plus jeune.

Oui, tu as raison : il faut un minimum d'organisation afin d'éviter le bordel, c'est pourquoi j'ai voté utile.

J'avais même une fois poussé à l'extrême en créant une langue (vite abandonnée, bien que c'était plaisant), en élaborant une chronologie assez précise de plusieurs événements (datés, commentés), établi les bases de certains peuples et personnages en remontant dans leur passé (parfois très loin), etc. etc. Au final, j'ai perdu énormément de temps tandis que le roman lui-même n'a jamais avancé.

Je pense maintenant avoir trouvé un juste milieu !
 
Ote
   
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Ote  /  Pour qui sonne Lestat


Duvodas a écrit:
Ote : et la créativité ne se mesure pas seulement dans la création des on plan, elle est aussi indispensable à son exploitation, à sa mise en forme littéraire par la suite ! Wink C'est dans le style avec lequel tu vas l'exploiter qu'il révèle tout son potentiel et ce n'est qu'en couplant ces deux éléments que tu feras de ton texte une vraie création originale, je pense.
Oui, tout à fait d'accord. Je me suis peut-être mal exprimé pour répondre à la question « Ou au contraire, un plan trop garni tue-t-il votre génie créateur ? »
Je voulais juste souligner que faire son plan entrait déjà dans un processus de création. Et plus il est détaillé, plus la créativité a été poussée.
Mais la mise en forme de ce plan fait aussi appel à notre esprit créatif, d'une autre manière. Et comme tu le précises, ce sont deux parties liées. Donc pour moi, un plan garni ne tue pas mon « génie créateur ».
Quand j’écris mes chapitres à partir de mon plan, je ne me sens pas pris dans un carcan où mon imagination n'aurait plus sa place. Je suis une ligne directrice, c'est vrai, mais rien ne m'empêche d'en sortir pour une meilleure idée. Et ma créativité se concentre sur la manière de la narrer.
 
   
    
                         
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