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 [Langue] Auteur au féminin

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Matrix
   
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Matrix  /  Blanchisseur de campagnes


( Tien je suis tombé sur ça, ça m'a fait penser à vous, histoire d'en rire plutôt que de se fâcher : https://www.youtube.com/watch?v=JjwPvisWxtg Smile "ah... comme c'est belle" Very Happy)
http://rapturestudio.fr
 
Mâra
   
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   Pensée du jour  :  "Et à l'intérieur j'ai tellement mal que je ne peux pas croire qu'il y aura un temps soulagé, un jour"'
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Mâra  /  Mérou


Hahaha

Moi je suis tombée sur ce livre: http://www.editions-ixe.fr/content/lacademie-contre-la-langue-francaise
Sur la page on propose des liens pour des extraits du livre. Le sommaire:
http://www.editions-ixe.fr/sites/default/files/academie-sommaire.pdf
(le chapitre "les points de doctrine" semble savoureux)
L'avant-propos:
http://www.editions-ixe.fr/sites/default/files/academie.avant-propos_0.pdf

Le bouquin a l'air intéressant. Ceux que la question titillent auront peut-être envie de se le procurer?
https://www.stopennui.net
 
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Flotte en Mai  /  Petit chose


Le premier auteur connu de l'histoire du monde et de l'univers était une femme :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enheduanna

(Maintenant, on sait pourquoi on appelle ça l'écriture cunnéiforme. Et maintenant, on saura quoi dire au prochain dîner en famille pour lancer tonton Béber.)
 
Mâra
   
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   Pensée du jour  :  "Et à l'intérieur j'ai tellement mal que je ne peux pas croire qu'il y aura un temps soulagé, un jour"'
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Mâra  /  Mérou


Citation :
Maintenant, on sait pourquoi on appelle ça l'écriture cunnéiforme

Haha énorme
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Noctis
   
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Noctis  /  Pour qui sonne Lestat


Je trouve que féminiser les mots c'est justement sexiste. Pourquoi vouloir absolument différencier un auteur femme d'un auteur homme en rajoutant un "e" ? Qu'on soit femme ou homme nous sommes tous des auteurs. Je dis à une femme vous êtes auteur, vous être écrivain ou vous être professeur, et n'y vois aucun manque de respect.
Il se trouve que traditionnellement certains mots sont masculins, bah pas grave, inutile d'en faire tout un fromage. C'est comme les hommes qui sont sages-femmes... quelle importance ?
 
Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


Bah techniquement, l'accès des hommes à la profession de sage femme a vu l'émergence du mot "maïeuticien" parce que les hommes qui exerçaient ce métier se sentaient mal  l'aise avec cette dénomination dans laquelle ils ne se reconnaissaient pas.

Normal de se sentir mal à l'aise pour les hommes avec une dénomination féminine ?
Pas normal de se sentir mal à l'aise pour les femmes avec une dénomination masculine  ?

Les métiers "féminins" ont quasiment tous leur pendant masculin. Dès lors qu'un homme occupe le poste, le mot est masculinisé ou une nouvelle dénomination voit le jour de façon assez naturelle. Par contre, le processus inverse semble polémique. (cf les 8 pages de discussion actuelles)

Un peu comme s'il était "insultant" d'attribuer un vocable féminin à un homme et que cette insulte justifie une évolution de la langue, alors qu'il serait considéré comme "normal" (on me souffle dans l'oreillette que le mot "neutre" a été prononcé dans cette discussion) ou "flatteur" d'attribuer un vocable masculin à une femme. (cf polémiques sur les titres honorifiques de nos biens aimés élus auxquelles la presse a déjà largement fait écho).

Du coup, réclamer une "féminisation" pour se sentir reconnue dans une fonction reviendrait, selon ce schéma de pensée, à réclamer une "dévalorisation". Ce qui rend la démarche de féminisation des noms absurdes. Mais elle n'est absurde que dans une vision du monde où le féminin a moins de valeur que le masculin ( ce fameux masculin qui l'emporte). Sans évolution de la langue et de ses usages, il restera normal de considérer que le masculin est la norme (et que donc que le féminin est anormal).  
L'ambivalence des mots "normal" et "anormal", suivant qu'on se réfère à leur sens commun ou à leur sens statistique, participe à ce mécanisme.

La féminisation des noms, est un acte beaucoup plus lourd de sens que ce que semblent penser certains des argumentateurs : il participe à définir ce qu'on s'autorise à penser comme normal (neutre) ou non.

Alors que peu de monde envisagerait de revenir en arrière sur policière ou maitresse,des mots comme soldate, auteure ou mairesse ont du mal à se frayer une place dans l'usage et les pensées (alors qu'objectivement, de maitresse à mairesse, les sonorités sont assez proches). C'est peut-être notre responsabilité en tant qu'auteures-auteurs-autrices-auteuses de créer une place pour ces mots. Mais là, le débat quitte la sphère de l'importance des mots pour s'engager vers la valeur des idées. Et nous risquons de nous orienter vers un débat politique.

(cela dit, ce ne serait que justice puisque des idées et volontés politiques ont fait évoluer la langue, mais les règles du forum ne l'autorisent pas)


Dernière édition par Mikaroman le Jeu 7 Juil 2016 - 21:42, édité 1 fois
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jouska
   
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jouska  /  Tapage au bout de la nuit


Euh... Comme je suis une grosse fainéante, je n'ai lu que la huitième page... Embarassed
En tout cas, moi je l'écrirais auteure.
https://ellajollyleblog.wordpress.com/
 
Noctis
   
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Noctis  /  Pour qui sonne Lestat


Maîtresse et maître... l'Histoire est l'Histoire. Ce n'est en tout cas pas aux politiques et aux institutions de s'en mêler.
Hm étrange de se sentir attaqué dans sa virilité par l'utilisation d'un terme féminin, et de réclamer l'emploi du terme maïeuticien. Être sur le qui-vive.
 
Mâra
   
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Mâra  /  Mérou


Mika a tout dit Smile J'ajouterai simplement, pour appuyer ce passage:

Citation :
Un peu comme s'il était "insultant" d'attribuer un vocable féminin à un homme et que cette insulte justifie une évolution de la langue, alors qu'il serait considéré comme "normal" (on me souffle dans l'oreillette que le mot "neutre" a été prononcé dans cette discussion) ou "flatteur" d'attribuer un vocable masculin à une femme. 

Généralement, il est en effet plus mal vu pour un garçon d'adopter des comportements socialement féminins que le contraire. Par exemple, des études de marché montrent que les femmes ont moins de problème à acheter des produites "for men" (rasoirs, déos) que les hommes à acheter des produits "for women". Par exemple, peu de petites filles sont vexées d'être dites "garçon manqué", mais va dire à un petit garçon qu'il est une fille manquée, et observe sa réaction. Ici encore, le masculin semble plus neutre que le féminin...
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Pasiphae
   
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Noctis a écrit:
Ce n'est en tout cas pas aux politiques et aux institutions de s'en mêler.

pourquoi ? pourquoi pas ?
 
Judie
   
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Judie  /  Pippin le Bref


Bonjour !

Noctis a écrit:
Pourquoi vouloir absolument différencier un auteur femme d'un auteur homme en rajoutant un "e" ? Qu'on soit femme ou homme nous sommes tous des auteurs. Je dis à une femme vous êtes auteur, vous être écrivain ou vous être professeur, et n'y vois aucun manque de respect.
Il se trouve que traditionnellement certains mots sont masculins, bah pas grave, inutile d'en faire tout un fromage. C'est comme les hommes qui sont sages-femmes... quelle importance ?

Je ne ressens pas non plus d'irrespect dans le refus de la féminisation des noms de métier. Certains féminins sont de bonne facture et sont déjà rentrés dans la huitième édition du dictionnaire de l'Académie (1935). C'est le cas des noms artisane, postière, aviatrice, pharmacienne, avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. D'autres sont douteux, mal forgés, tels que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure. Notre langue ne construit pas ses féminins sur le simple ajout du e lorsqu'il s'agit de noms de métier. Proposer ces aérolithes suspects serait assumer leur qualité de corps étrangers dans la langue.

Il n'y a pas de problème à féminiser des noms de métier. La langue évolue avec la société. Le développement du lexique informatique ou médical fut nécessaire. Et tant qu'il n'y avait pas de pilote d'avion de sexe féminin, le terme aviatrice était inutile. Aujourd'hui le terme existe.

Il ne s'agit pas seulement d'irrespect de mon point de vue. La formation de ces féminins de noms de métier dépend d'après moi de notre idéologie. Un courant féministe insiste sur la représentation du féminin dans la langue et dans la société. Tout féminiser rendrait le féminin plus visible et moins marginalisé dans les représentations sociales. Je préfère une indifférence au critère du sexe. On dirait un auteur, sans savoir s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. On dirait un médecin, sans s'avoir s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. On regarderait la compétence et le mérite avant tout. Je ne veux pas d'une langue-vitrine, de la même manière que je ne veux pas d'un gouvernement-vitrine. Une indifférence au critère du sexe est tout à fait l'esprit de la lutte contre le sexisme, et, de la même manière, une indifférence au critère de l'origine ethnique est tout à fait l'esprit de la lutte contre le racisme.

Il n'y a donc aucun problème à féminiser les noms de métier, pourvu qu'on respecte un peu la langue française en laquelle on veut les incorporer. Mais plus je réfléchis sur la chose et plus je pense qu'il faut substituer le critère du mérite à celui du sexe et faire évoluer le féminisme en ce sens. La légitimité d'une femme à occuper telles fonctions se trouverait dans son mérite, et non pas dans son sexe, ni dans la langue et les représentations sociales. Ce n'est pas le terme avocate ou aviatrice qui justifie la place occupée par la femme au barreau de la justice ou dans le cockpit de l'avion, mais ce sont les femmes méritantes, elles-mêmes, qui, par la place occupée grâce à leur compétence, ont déterminé des changements dans la langue et les représentations sociales.

Je préfère être un auteur, qu'on me lise en ne sachant ni mon sexe, ni mon âge, ni ma profession. Qu'on me dire ensuite, en fonction de mon texte et non de moi, si je suis un bon auteur ou non. Mais si l'on veut m'appeler romancière, il n'y a pas de problème : avec ce féminin bien fait, je n'ai pas l'air de revendiquer quoi que ce soit qui nuirait à la libre appréciation de mes écrits.
 
Mâra
   
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Mâra  /  Mérou


Bon, Judie m'a convaincue: je vote pour autrice

J'assente que le neutre a un charme discret. Parfois, que tous les mots s'accordent en genre et en nombre me fatigue un peu. En épargner une profession, c'est presque comme en faire une réalité transcendante, un truc un peu divin que les trivialités humaines ne touchent pas (hum... vous me suivez?).
Je trouverais ça super cool que les métiers soient neutres.... si le neutre existait en français. Et qu'on ne me parle pas de neutre sémantique. Je parle bien d'un genre à part.
Ceci semblant impossible, la question est réglée (de mon côté en tout cas).
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Valéry K.
   
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Valéry K.  /  Hé ! Makarénine


Après différentes phases (auteur, puis auteure, et désormais autrice) et sans plus aucune hésitation désormais, c'est :

Autrice

Les raisons de mon choix :

1) C'est LE terme normal. Il existait avant. Les autrices françaises étaient identifiées ainsi, comme les philosophesses, les poétesses... Il est étymologiquement juste et a déjà une histoire. C'est remettre les mots à leur place, juste,

2) C'est un mot qui a été volontairement et pour motif sexiste éliminé de la langue (à la même époque où il a été décidé que le masculin l'emportait sur le féminin, que tous les mots "nobles" devaient être masculinisés (de corps de métier mais pas seulement) et ceux de fléaux, ou défauts féminisés...) et pourquoi devrait-on s'y plier ?

3) Il est audible à l'oral. Ce qui est le motif qui me faisait préférer "auteure" avant (revendication discrète, inaudible à l'oral et à peine visible à l'écrit) est devenu l'une des raisons me faisant choisir "autrice" désormais. Parce que, oui, ça s'entend mais non, ça ne me gêne plus. C'est bien que ça s'entende. Il n'y a pas de raison que ce choix soit caché.

Sinon, remarque : Non, ce n'est pas moche : c'est "inhabituel", et c'est ce qui donne l'impression que c'est moche (et alors, l'habitude, ça se prend finalement avec une rapidité...). Et, au fond, on le sait que ce n'est pas moche : on ne trouve pas "actrice" ou "spectatrice" moche, c'est juste que là on est face à un mot auquel on n'est pas encore accoutumé, mais ça viendra ! Smile (D'ailleurs, on se déshabitue/réhabitue à autre chose si bien que, maintenant, c'est "auteure" qui me fait bizarre/me semble moche quand je le vois).

Je finirai par une citation de l'une des dames de lettres ayant succédé à ces "autrices" de l'époque, pour étayer mes propos sur le contexte historique :

Citation :
Il me semble que les hommes aient voulu nous ravir jusqu'aux noms qui nous sont propres. Je me propose donc, pour nous venger, de féminiser tous les mots qui nous conviennent. Si nos bonnes anciennes ont, par politesse ou par crainte de ceux qui se disent nos maîtres et qui veulent décider de tout, souffert que les hommes réglassent la langue, je ne serai ni aussi polie, ni aussi soumise, à moins qu'ils ne s'accordent à la raison, qui s'offense d'entendre appeler une femme 'auteur'. Autant faudrait-il dire 'un femme' : les puristes ne devraient pas être plus choqués de l'un que de l'autre.
Madame de Beaumer, 1762, dans 'Le Journal des Dames


Dernière édition par Valéry K. le Mer 13 Juil 2016 - 6:40, édité 1 fois
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Noctis
   
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Pasiphae a écrit:
Noctis a écrit:
Ce n'est en tout cas pas aux politiques et aux institutions de s'en mêler.

pourquoi ? pourquoi pas ?

Parce qu'une langue appartient au peuple qui la parle, pas à François Hollande et autres.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


mais ça ce sont tes positions idéologiques. une langue n'a pas l'essence d'appartenir plutôt à une instance ou à une autre. S'en saisissent ceux qui veulent, et parfois (souvent) les institutions s'en mêlent (quant à François Hollande, je vois mal ce qu'il fait là, il est le chef de l'exécutif). ce n'est ni bien ni mal, c'est simplement descriptif. ce sont des groupes organisés, légitimés par le pouvoir en place qui ont entrepris les réformes de masculinisation de la langue ; c'est un groupe légitimé qui aujourd'hui s'occupe de mener plusieurs réformes de l'orthographe.
La langue "n'appartient" à personne ; elle est utilisée par tous, modifiée par des mouvements de groupe et des décisions politiques, par des nécessités (lorsqu'une chose nouvelle apparaît : papillon découvert, objet créé, il lui faut un mot), mais elle n'est pas un objet qu'on possède.
 
   
    
                         
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