Nombre de messages : 11 Âge : 39 Date d'inscription : 22/12/2014 | Morganelle / Homme invisible Mar 29 Sep 2015 - 2:26 | |
| Bonjour!
Après avoir lu partout chez les grands écrivains et autres phrases de citation inspirationelle qu'on ne pouvait pas bien écrire si on ne lisait pas beaucoup, je me suis remise à lire des ouvrages de fiction, ce que j'avais un peu abandonné. Le problème est que les livres que je lis me lassent extrêmement vite.
Je suis souvent agacée par les personnages, certaines intrigues ou propos ou le style m'ennuie. Et malheureusement, j'ai écumé les librairies dans le genre dans lequel j'écris (roman historique) et je n'ai pas trouvé grand-chose qui m'intéressait plus que ça. Je commence à me poser des questions : j'ai très envie de raconter mon histoire, elle me passionne à écrire et planifier, mais je ne suis même pas sûre que je la choisirais à lire si quelqu'un d'autre en était l'auteur et surtout que j'irais jusqu'au bout de la lecture.
Il y a deux jours, j'ai commencé un livre qui ne m'a pas encore fait lever les yeux au ciel et dont j'apprécie même énormément la lecture (et c'est rare au bout de 100 pages pour moi) mais puisque la lecture fait partie de mon projet d'écriture, je ne sais pas si je lirais ce livre spontanément autrement.
Vous pensez que c'est mauvais signe? Est-ce que vous avez parfois la même impression d'aimer écrire mais pas lire? |
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| Invité / Invité Mar 29 Sep 2015 - 8:00 | |
| L'important c'est qu'il y ait des gens à qui ça plaise. |
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Nombre de messages : 321 Âge : 49 Localisation : Un grand terrain de nulle part, avec de belles poignées d'argent. Pensée du jour : Double compte de Quod Date d'inscription : 29/08/2014 | Serpenth / Tapage au bout de la nuit Mar 29 Sep 2015 - 8:19 | |
| J'ai lu avec intérêt ton message. Je me posais la même question étant donné que mon second roman (mais débuté en premier ) évolue clairement dans le style Fantasy. Or, sans faire preuve d'aversion pour la fantasy, je n'aime pas spécialement ça. J'ai résolu le dilemne en me disant que l'important, c'est d'écrire une histoire qui nous plaise, et d'une façon qui nous plaise, et que justement cette méconnaissance du genre dans lequel on évolue peut nous éviter d'être trop inspiré par d'autres auteurs. |
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Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Mar 29 Sep 2015 - 22:26 | |
| J'écris sans réfléchir au genre de mes lectures, j'ai franchement jamais lu de romans SF encore moins post-apo (quelques nouvelles tout au plus) et pourtant là j'en écris trois d'affilée !
Ca n'est pas lié. Ce qui les relie, c'est l'amour des mots. C'est entre autre parce qu'elle permet de découvrir des figures de style, des angles sympas et de nouveaux mots que la lecture apporte à notre écriture, mais on n'est pas obligé d'avoir lu en terme de genre, la même chose que ce qu'on écrit. |
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Nombre de messages : 223 Âge : 39 Date d'inscription : 13/12/2014 | Ombelle / Autostoppeur galactique Mer 30 Sep 2015 - 9:41 | |
| Le principal risque que je vois à ne pas lire dans le genre qu'on écrit, c'est de penser tenir une idée ou une approche super originale alors qu'elle a déjà été traitée un million de fois. En lire et ne pas aimer, c'est un autre problème. Ça peut au contraire donner une motivation à apporter une nouvelle approche. |
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Nombre de messages : 11 Âge : 39 Date d'inscription : 22/12/2014 | Morganelle / Homme invisible Sam 3 Oct 2015 - 14:25 | |
| Bon ça me rassure de voir qu'aucun d'entre vous n'a l'air de trouver ça bizarre! Je me disais qu'on est censé écrire ce qu'on aimerait lire, non? Et si j'écris quelque chose que je ne lirais pas spontanément, comment savoir si ça pourrait vraiment intéresser quelqu'un et éviter de se refermer sur soi-même? |
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Nombre de messages : 23 Âge : 51 Date d'inscription : 29/06/2014 | Celma / Homme invisible Dim 11 Oct 2015 - 0:41 | |
| L'important, ce n'est pas de lire au moment où l'on écrit, mais d'avoir beaucoup lu dans sa vie. Ce que tu décris dans ta façon de lire, c'est du sens critique, que tu as acquis auprès de grands écrivains. La plupart des auteurs de romans historique te paraissent faiblards en comparaison. C'est bon signe pour ton niveau d'exigence. Mais je suis d'accord avec Ombelle, il faut quand même connaître les grandes oeuvres du genre dans lequel tu écris afin de ne pas pondre une pâle copie d'un classique du genre.
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Nombre de messages : 103 Âge : 32 Localisation : France Pensée du jour : Deadline - le mot m'a toujours intriguée. Est-ce qu'on se meurt de la ligne? Est-ce qu'on meurt sur la ligne? Est-ce la ligne qui meurt lorsqu'on lui fait face? Rhhhhhhhaaaaaaaaa!! Date d'inscription : 22/06/2010 | Papillote / Barge de Radetzky Mer 14 Oct 2015 - 22:34 | |
| Fais attention, quand-même. Je suis d'accord avec Celma. C'est dangereux de lire et d'écrire dans un même genre. A la relecture, tu risques de te rendre compte que ton style fait du yoyo. C'est naturel, si tu admires l'auteur, tu voudras l'imiter, même inconsciemment. |
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Nombre de messages : 3357 Âge : 33 Pensée du jour : "Who cares if it doesnt make sense as long as it works ?" Date d'inscription : 30/01/2015 | Arkash / Didon de la farce Dim 25 Oct 2015 - 15:51 | |
| C'est pas forcément bizarre. Je comprends ton point de vue et ton opinion... ceci dit, j'étais venu pour te faire une remarque similaire a celle d'Ombelle : - Citation :
Le principal risque que je vois à ne pas lire dans le genre qu'on écrit, c'est de penser tenir une idée ou une approche super originale alors qu'elle a déjà été traitée un million de fois. La maîtrise du style et surtout des codes du genre dans lequel tu écris te permet de jouer avec. Ce qui est un point fondamental à un bon récit : détourner les codes, jouer avec les ficelles du style, etc, etc... Et bien sur, le risque de doublon est fort, quand tu n'as pas une culture assez aiguë du genre en question. Ceci dit, ça peut au contraire être la source d'un récit novateur, libre de toute influence externe... Donc voilà, tout ça pour pas grand chose au final, tout dépendra de toi et de la confiance que tu as en l'histoire que tu veux raconter. |
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| Invité / Invité Dim 25 Oct 2015 - 17:36 | |
| Je ne pense pas que ça soit mauvais signe. Justement : si tu n'aimes pas les romans historiques que tu lis, ça veut dire que tu ne fais pas les mêmes erreurs dans le tien, ce qui est assez bon signe, pour moi. Aimer un livre dans le genre duquel on écrit c'est bien, mais ne pas l'aimer je ne pense pas que ça soit gênant. L'important c'est que tu écrives quelque chose qui te plaise à toi. Un jour j'ai entendu une interview d'Eric-Emmanuel Schmitt qui disait qu'il écrivait ce qu'il avait envie de lire et c'est quelque chose que je m'étais déjà dite avant. Je crois que l'important ce n'est pas de rentrer dans les codes du genre : c'est de faire quelque chose qui te plait. |
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| [Divers] Inquiétant si on n'aime pas beaucoup de livres dans le genre dans lequel on écrit? | |
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