Merci de ne pas commenter ici la partie hors sujet ci-dessus,

la question étant

Citation :

Je me demandais donc si vous avez une idée du nombre de pages idéale pour un premier roman ? Pensez-vous que plus de 200 pages, c'est largement suffisant ou si je dois restreindre le nombre de pages ?

Merci.

Comme on te l'a dit, le nombre de pages Word ne veut rien dire.
Après, il faut avoir conscience que plus un roman sera long, plus il sera cher à imprimer (c'est vrai aussi pour les romans trop courts en raison des coûts incompressibles).
Alors certes Bragelonne et consorts sortent parfois de gros pavés, mais il s'agit généralement de traductions, donc de livres qui ont bien marché à l'étranger et dont ils sont raisonnablement sûrs que ça va bien se vendre. Sur le premier roman d'un inconnu, c'est moins certain.
Pour les petites maisons d'éditions, il y a bien souvent un plafond de signes à ne pas dépasser, il faudrait voir leurs conditions de soumissions, mais de mémoire, c'est 600 000 signes environ.

Bonjour, je viens mettre mon grain de sel dans un vieux sujet qui m'intéressait.
J'ai bien lu le règlement et il semblerait que je ne doive pas m'en empêcher.

Nagio a écrit:

Après, il faut avoir conscience que plus un roman sera long, plus il sera cher à imprimer (c'est vrai aussi pour les romans trop courts en raison des coûts incompressibles).

Je voulais préciser à ce sujet :
Les caractères noirs imprimés sur des pages blanches n'ont pas tant d'influence sur le coût du livre.

Ce qui coûte le plus cher c'est a priori :
La qualité du papier ;
Le type de couverture (brillantes, dorures, soft touch, relief) ;
D'éventuelles images ou illustrations nécessitant le paiement de droits ;
Tout ce qui sort du commun pour un roman (cartes, schémas intégrés et présentations originales).

Mais tout cela n'est en fait rien en comparaison du tirage !
Naturellement, plus le tirage est élevé, plus le coût unitaire est moindre. Je n'aborde pas les questions de marketing, distributeurs sur lesquelles je serai totalement illégitime.

Ce qui me rapproche du sujet initial :
Dans les grandes maisons, on n'anticipe pas les coûts d'un livre à partir d'un manuscrit. Le fabricant et le marketing se consultent jusqu'à s'accorder. En modifiant divers facteurs et avec le même texte, on peut avoir un livre unique qui coûte de 50 cts à l'unité jusqu'à 2 € (chez l'imprimeur, pour un roman).
Le livre n'est pas qu'un texte, pas du tout, comme on aimerait le croire.
Le livre est un objet. D'où la différence de prix entre une première édition et un poche.

C'est marrant, ces questions. Je parcours les sujets du forum et je vois un auteur qui s'inquiète du nombre de pages de ses chapitres, un autre qui s'interroge sur celui de son premier roman... Pourquoi ce besoin de calibrage ? Pourquoi est-ce que ça interroge tellement, et pourquoi y a-t-il cette impression qu'il y a une fourchette qui serait "bonne", indépendamment du contenu du roman/des chapitres ? Ça, c'est une vraie question.

C'est une question que je me suis pas mal posée avant d'envoyer mon manuscrit car celui-ci est relativement court (à peu près 126 000 signes, 21900 mots) mais j'en suis venue à la conclusion que ce n'est pas la longueur qui compte mais le contenu (même, avec un peu de chance, je me dis qu'il aura peut-être plus de chance d'être lu par les éditeurs XD).

C’est vrai que pour un premier roman, je pense qu’un éditeur préfèrerait rester dans une taille moyenne pour ne pas prendre trop de risque (entre 350 000 et 500 000, je dirais), mais ensuite une vraie bonne histoire trouvera toujours un éditeur qui se laissera convaincre.

Par contre Tenshi, je ne suis pas sûr que ton texte, vu sa taille, puisse vraiment être considéré comme un roman, non ?

Effectivement il semble qu'un roman soit considéré comme tel plutôt à partir de 40/50 000 mots (cf ici), avant ce serait plus une novella.
Mais bon comme ils disent, "Le Vieil homme et la mer" d'Hemingway en fait 26 000... donc la qualité prime avant tout (mais pas tout le monde s'appelle Hemingway ^^).
Sinon, oui les éditeurs semblent préférer pour un premier roman un texte assez court (enfin, 40/50k), histoire de limiter l'énergie (en lecture, relecture par un correcteur, temps de réécriture par l'auteur, etc) et les frais dépensés.

Rodolphe m a écrit:

C’est vrai que pour un premier roman, je pense qu’un éditeur préfèrerait rester dans une taille moyenne pour ne pas prendre trop de risque (entre 350 000 et 500 000, je dirais), mais ensuite une vraie bonne histoire trouvera toujours un éditeur qui se laissera convaincre.

Par contre Tenshi, je ne suis pas sûr que ton texte, vu sa taille, puisse vraiment être considéré comme un roman, non ?

Possible. C'est aussi ce que je me suis dit. Je suis plus proche de la nouvelle ou novela il me semble... Vous pensez que ça peut beaucoup m'handicaper auprès des éditeurs?

Si ton intrigue est bien ficelée, et que cette taille semble correspondre à ton histoire, why not...
Après si c'est une nouvelle qui a été trop allongée de détails non essentiels, ou un roman qui n'a pas été assez développé... ^^
Bref, faut voir ce que donne ton histoire. Après je sais pas, regarde s'il y a beaucoup d'histoires très courtes en librairie, ça te donnera une idée de si ça se fait éditer facilement...

De toute façon c'est fait donc on verra bien... ^^ Plus qu'à attendre les retours des ME...

J'avoue que même moi je trouve ça super court, Tenshi, et pourtant j'ecris que des romans courts
Mon premier roman édité en fait 40 000 et ça donne 130 pages environ une fois imprimé, alors, deux fois moins, ça ferait environ dans les 60/70 pages. Après, ce n'est pas forcément rédhibitoire en effet, surtout si ton histoire est au top, il existe des romans très courts en librairie. Mais disons que dès qu'on s'éloigne trop de "la norme" (on va dire moins de 40 000 et plus de, je sais pas 80 000 ?) ça complique peut être encore un peu plus la possibilité de trouver un éditeur. Donc autant mettre toutes les chances de son côté. Après, tu verras, si tu as des retours détaillés qui soulignent ça comme un problème, tu pourras peut être le reprendre et faire des ajouts ensuite.

En terme de pages, je suis à 64 pages Word (en Times New Roman 12, interligne 1,5, marges de 2,5 cm de chaque côté). Est-ce qu'il y a une grosse différence entre le nombre de pages word et le nombre de pages du livre final (de façon générale) ?

Le nombre de pages ne définit pas grand chose en fait. Déjà, il faudrait voir le format : je suppose que c'est du A4 ? Donc en effet, ça peut beaucoup changer. Disons qu'en poche, ça pourrait aller. Et encore... 126 000 signes, c'est vraiment peu. Ça fait plus novella que roman. En grand format, tu serais à même pas 100 pages. Alors, certes, Amélie Nothomb n'écrit que des petits romans et ça marche mais...

Dans la maison où je travaille, on n'accepte pas les manuscrits en-dessous de 200 000 signes. Et entre 200 et 300 000, il faut vraiment que le roman soit bon.
Pourquoi ? Tout simplement parce que sinon, l'opération financière n'est pas assez intéressante. Voilà hein, on va pas se le cacher.
Donc chez nous, on ne lirait même pas ton manuscrit :/ mais enfin, ce n'est pas une généralité !

Il y a généralement plus de pages dans un livre que dans un document word (puisque ici ce sont des feuilles A4, avec une + petite police).
Apparemment une convention fait qu'il y aurait environ 250 mots par page dans un livre.
Donc je dirais environ 90 pages pour ton court roman (bien que cela puisse varier, surtout pour de très courts romans, j'ai l'impression qu'ils mettent des polices plus grandes...)

Ca dépend certainement des maisons d'édtions, de la mise en page etc... Mais dans mon cas oui le nombre de pages du roman imprimé fait à peu près la même choses que dans word (comme toi je mets en Times new roman 12, interligne 1,5) Il me semble que mon roman de 40 000 mots devait faire dans les 120 sous word, et a fait 130 pages une fois imprimé.